Le projet du schéma de développement pour 2014 table sur la réalisation d’une croissance de 4% contre 3,6% prévu pour 2013, selon la TAP. Le déficit courant devrait atteindre, pour sa part, 7% du PIB contre 8,1% en 2013 alors que la part des investissements dans le PIB devrait s’élever à environ 21% en 2014.
Les prévisions du schéma de développement concernant la demande intérieure tablent sur une hausse de la consommation de 4,4% et un accroissement des investissements de 5,3%. Concernant le commerce extérieur, on s’attend à ce que les exportations s’accroissent de 5,5% en 2014 (contre 2,2% prévu pour 2013) et les importations de 4,1% (contre 1,7% en 2013).

Toujours selon le projet du schéma de développement pour 2014, les besoins de financement extérieur de la Tunisie ont été évalués à 9.734,8 millions de dinars contre 8.446 millions de dinars pour 2013.
Ces financements proviendront à hauteur de 320 millions de dinars sous forme de dons, 2.600 millions de dinars sous forme d’investissements extérieurs et de participations, 3.150 millions de dinars sous forme d’emprunts publics et 2.000 millions de dinars sous forme d’emprunts privés.

En outre et selon la TAP, la révision des prix des hydrocarbures et du système de compensation des prix de l’électricité et du gaz prévue dans le budget de l’Etat pour l’exercice 2014 devrait permettre de réaliser des économies d’environ 450 millions de dinars (MD).
En effet, une enveloppe de 4.242 MD a été allouée à la subvention directe, dont 1.407 MD consacrés aux produits de base et 2.450 MD pour les hydrocarbures et l’électricité (basé sur un prix du baril à 110 dollars et un taux de change du dinar par rapport au dollar à 1,670 TND).
En dépit des économies devant être réalisées grâce à la révision programmée, la subvention directe continuera à peser lourdement sur le budget de l’Etat, passant de 5.334 MD, en 2013, à 4.242 MD en 2014, soit l’équivalent de 5% du PIB.

On note que le projet du schéma vise à booster la croissance économique, à maîtriser les équilibres financiers et à accélérer les réformes structurelles et institutionnelles ainsi qu’à ancrer l’équité des chances et à lutter contre la pauvreté et le déséquilibre régional.
On rappelle, en outre, que le Fonds monétaire international(FMI) prévoit une de croissance de 3,7% en 2014 et de 3% pour 2013.