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Rafik Abdessalem au dessus de tout soupçon, d'après Ennahdha
11/06/2013 | 1
min
Rafik Abdessalem au dessus de tout soupçon, d'après Ennahdha
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Dans un communiqué paru aujourd'hui 11 juin 2013, le parti Ennahdha exprime son soutien inconditionnel à l’ancien ministre des Affaires étrangères, Rafik Abdessalem, face à la « campagne politique et médiatique trompeuse qui vise à altérer son intégrité financière et morale ». D’après le communiqué, cette campagne est orchestrée par « des forces en relation avec les réseaux de corruption et l’Etat profond en relation avec l’ancien régime avec la complicité de groupes idéologiques dont le seul but est le mensonge».

Le communiqué s’attaque également à certains médias qu’il qualifie de « suspects » et qu’il accuse de s'impliquer dans cette campagne préparée et fomentée. Ennahdha reproche à ces médias de violer le secret de l’instruction, puisque Rafik Abdessalem a porté plainte contre ses accusateurs, et de ne pas respecter la déontologie journalistique. Le parti Ennahdha exprime sa solidarité totale avec Rafik Abdessalem vis-à-vis de cette campagne qui ne l’empêchera pas de poursuivre sa carrière politique aux côtés de ses « frères ». Ennahdha est également indignée par ces campagnes politiques et médiatiques qui visent à atteindre la personne de l’ancien ministre, le mouvement dont il fait partie et le gouvernement auquel il a appartenu. Ennahdha s’élève également contre les tentatives d’influencer le cours de la justice par l’utilisation des médias.

Rappelons que Rafik Abdessalem est soupçonné d’avoir encaissé, sur son compte personnel, un don chinois d’une valeur d’un million de dollars. L’avocat de l’ancien ministre avait présenté un document supposé prouver l’innocence de son client, or le résultat fût l’inverse. Ennahdha contre-attaque en publiant un communiqué défendant une personne qui reste sous le coup d’une procédure judiciaire tout en s’indignant de la « volonté d’influencer le cours de la justice ».
Rafik Abdessalem serait victime d’une campagne fomentée par d’obscures forces cachées au sein de l’Etat qui contrôleraient les médias, d’après le parti au pouvoir. Ce communiqué pose plus de questions qu’il n’en résout.
M.A.
11/06/2013 | 1
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