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Abdelkader Boudriga à propos de l'examen de la note de la Tunisie : il ne faut pas s’alarmer
03/10/2022 | 09:41
2 min
Abdelkader Boudriga à propos de l'examen de la note de la Tunisie : il ne faut pas s’alarmer


L'économiste Abdelkader Boudriga est revenu, lundi 3 octobre 2022, sur la décision de l’agence de notation Moody’s de placer la note souveraine de la Tunisie sous examen pour dégradation.
 
 
Vendredi dernier, Moody’s a expliqué sa décision par l'absence d'un accord opportun sur un nouveau programme du Fonds monétaire international (FMI), les risques de liquidité de plus en plus élevés de la Tunisie et sa position extérieure fragile augmentant le risque de défaut. 
 
Invité de Wassim Ben Larbi dans l’émission Expresso sur Express FM, Abdelkader Boudriga a expliqué que cette décision était tout à fait normale précisant que ce processus est généralement mis en œuvre quand une agence de notation a besoin de « plus de temps » pour formuler une décision sur la révision à la baisse ou à la hausse de la note souveraine d’un pays. « Cela prend généralement entre trois et six mois (…) et dans 50% des cas de révisions à la baisse d’une note la décision a été confirmée », a-t-il indiqué. 
 
 
Les importants déséquilibres budgétaires et extérieurs de la Tunisie et les risques de refinancement élevés représentent d'importantes faiblesses du crédit qui, parallèlement aux tensions sociales, ont été exacerbées par les implications mondiales du conflit militaire russo-ukrainien, a expliqué Moody’s dans son rapport. 
 
M. Boudriga a ajouté que la décision de Moody’s serait probablement annoncée une fois les négociations entre la Tunisie et le FMI achevées expliquant qu’en cas d’accord la note souveraine de la Tunisie ne serait pas dégradée. Il a avancé qu’il ne faudrait pas s’alarmer précisant que l’agence de notation est, simplement, dans son rôle. 
 
Revenant sur la question de l’accord avec le FMI, il a réitéré son rejet de ce type d’accords notant, toutefois, la nécessité d’y arriver compte tenu de la situation financière et économique du pays. Il a affirmé, dans ce sens, que les échos étaient positifs. 

 

N.J. 

03/10/2022 | 09:41
2 min
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Commentaires
Fadhoula 1er
'?' !
a posté le 04-10-2022 à 09:14
Alors qd est-ce-qu'on va s'inquiéter Mr l' Expert ?
Bien puisque c'est ainsi , je rentre me coucher '
Amor
Amore Mio
a posté le 03-10-2022 à 15:16
Oui vous avez raison : il ne faut pas s'inquiéter Caa perspective négative, stable , positive et même une amélioration ou une dégradation de la note souveraine ne changerais rien car ce n'est pas cela le sujet. Pour revenir sur le marché des capitaux dans l'environnement actuel ( et ça va durer encore 12 à 18 mois) il faut une notation souveraine de BB et au delà . De facto même le relèvement de la note de la Tunisie combinée à un accord avec le FMI ne changerait rien .
Le problème de refinancement de la dette extérieure ( obligations en devises) du pays en 2023, 2024, 2025 et au delà est le principal sujet. Je vous laisse compter combien il faut d'amélioration ( notches up) de la notation du pays pour être en situation de refinancer la dette existante et je vous épargne le calcul des taux d'intérêt et des primes de risque. '?' il faut 10 ans au moins pour revenir sur le marché international. Rendez-vous en 2032'?'. Quel sera le rating de la Tunisie à cette date? That's the 1 million dollar question. Vive la République vive la Tunisie !
Léon
Surtout pas s'alarmer
a posté le 03-10-2022 à 14:57
En effet nous ne risquons de descendre beaucoup plus bas.
C'est entre 2011 et 2015 qu'il fallait s'alarmer lorsque les gueux à diplômes disaient devenir la Suède.
Aujourd'hui c'est trop tard.
Bye bye habibi.

Léon, min joundi Tounis al Awfiya,

Résistant contre le peuple de la trahison collective de 2011 et les mains qui les manipulent.

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