Le Front de Salut national a considéré que le 25 juillet 2021 représente le début d’un processus de désintégration de la République, des institutions de l’Etat et de l’Etat de droit. « Ceci a causé la destruction d’une grande partie de l’Etat national et des sacrifices des générations précédentes et des acquis de l’expérience de la transition démocratique malgré ses défaillances », lit-on dans la déclaration de constitution du Front de Salut national présentée lors d’une conférence mardi 31 mai 2022.
Le Front de Salut national sera présidé par Ahmed Néjib Chebbi et se compose de :
- La Coalition Al Karama
- Le mouvement Ennahdha
- Le parti Amal
- Le parti Hrak tounes al irada
- Le parti Qalb Tounes
- Le collectif Citoyens contre le coup d’Etat
- L’initiative démocratique
- La rencontre pour le sauvetage de la Tunisie
- La rencontre pour la Tunisie
- La rencontre des jeunes pour une justice sociale
- La coordination des députés.
La déclaration constitutive a évoqué la politique et les discours agressifs, basés sur l’exclusion et le populisme. Lisant le document, la membre du collectif « Citoyens contre le coup d’Etat », Chaima Aissa est revenue sur la crise financière et économique en Tunisie, le retard dans le versement des salaires, la hausse des prix et l’isolation à l’échelle internationale. Elle a affirmé que le pouvoir en place avait procédé à l’emprisonnement des opposants, à la détention arbitraire, à l’interdiction des rassemblements, à la perturbation des activités de la société civile et à la comparution de civils devant la justice militaire.
« Le temps du sauvetage est venu ! L’appel de la patrie est venu, l’appel du devoir ! Celui du regroupement des forces progressistes soutenant la démocratie, l’égalité et les droits de l'Homme et les valeurs humaines afin de barrer la route aux dangers de l’assaut populiste anarchique visant l’Etat et la société… Il est temps de sortir le pays de la crise causée par le président du coup d’Etat… Le temps du salut national est venu… Nous annonçons aujourd’hui la formation du Front de salut national ! Le Front de salut national œuvrera en tant que cadre unifiant les forces démocratiques et du retour du processus légitime… Ceci aura lieu à travers une entente nationale sincère encadrée par un dialogue inclusif, n’excluant que ceux ayant fait ce choix, conduisant à la garantie des conditions minimales de la tenue d’élections générales anticipées sous la tutelle de l’Instance supérieur indépendante pour les élections dans sa composition légitime », a-t-elle ajouté.
S.G
La Tunisie de la Zitouna et de Kairouan, ne sera jamais vaincue par ceux qui se reconnaissent être plus pharaoniques que musulmans. Ils finiront leur vie entière sous les pieds de dictateurs, souvent non-musulmans, à mendier les touristes qui s'amusent à regarder la peau séchée de leurs momies.
Allahou Akbar.
NAJIBOULLAH devenu porte projet d'ENNAKBA il le regrettera un jour
Ils ne font même pas preuve de solidarité pour sauver le pays de cette catastrophe du siècle !
Pour envoyer définitivement ces putschistes au Sahara, il est grand temps de les chasser du pouvoir par la formation d´un gouvernement national !
Bof, on a déjà essayé.
Voilà un échantillon représentatif de tous les crapules aux "bras cassés" qui ont mené ce pays à la ruine.
Ils devraient, tous et sans distinction, et pour commencer, faire l'objet d'une enquête approfondie sur l'origine des fonds qui ont alimenté leurs partis respectifs.
Après, il devraient faire l'objet, un par un, d'une enquête de la brigade économique, pour ceux qui se sont ostensiblement enrichis sans cause durant la période où ils étaient parlementaires, par le contre-espionnage, pour voir ceux qui travaillent pour le compte d'autres pays, par l'antiterrorisme pour ceux qui sont soupçonnés d'avoir organisé ou facilité l'envoi de milliers de jeunes pour servir de chair à canons à Daesh, EL Qaida et autre bandes d'obscurantistes sanguinaires et enfin, par la douane, pour ceux qui sont soupçonnés d'avoir encouragé et organisé la contrebande et qui en vivent.
'?a éliminerait pas mal des membres du front, en leur donnant toutefois la possibilité de se retrouver ensemble et papoter dans les cellules pénitentiaires qui les recevront.