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Haykel Mekki : Le 25 juillet 2021 représente la continuité de la révolution de 2011 !
08/09/2021 | 14:53
5 min
Haykel Mekki : Le 25 juillet 2021 représente la continuité de la révolution de 2011 !

 

Le député du mouvement Echâab, Haykel Mekki, a estimé que la Tunisie était en état de mort clinique depuis dix ans. Selon lui, durant la période 2011-2021, le système en place a affamé le peuple et a menacé les institutions de l’Etat.

« Je reste optimiste car il n’y aura pas de retour à l’avant du 25 juillet 2021 malgré tous les défis… Cette date représente la continuité de la révolution du 17 décembre 24 janvier 2011 », a déclaré le député lors de son intervention sur les ondes de Jawhara FM. « J’avais demandé au président d’appliquer l’article 80 de la constitution depuis des mois », a-t-il révélé.

Le député a considéré que le 14-janvier représente la date de la chute de Ben Ali et non-pas de son système. Il a insinué que le mouvement Ennahdha a conclu des accords avec les composantes du système de Ben Ali. Ceci a permis de continuer à mener une politique de corruption et de dégradation de l’Etat. « Le 25 juillet 2021 représente la victoire de la légitimité de l’Etat sur la fausse légitimité de système. Cette date symbolise le début de la mise en place d’un État socio-démocrate correspondant au rêve du peuple tunisien », a-t-il considéré.

« Il est vrai qu’il y a des dossiers qui n’ont pas encore été traités. Le mouvement Echâab, ainsi que l’ensemble des patriotes continueront à suivre les dossiers relatifs aux martyrs et aux assassinats de Mohamed Brahmi, Chokri Belaïd, Mohamed Zouari et Lotfi Naguedh. Il s’agit de dossiers sensibles… Nous devons être patients ! Je crois fermement que le président de la République procédera à l’ouverture de tous les dossiers… Tous les responsables seront poursuivis en justice… Le pouvoir judiciaire doit croire en lui-même. Une justice indépendante est mieux que mille constitutions » », a-t-il expliqué.

« J’appelle les juges à prendre les choses en main. Nous sommes devant une véritable occasion de rétablir la justice… Le Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) doit assumer ses responsabilités... C’est à la justice de trancher dans les dossiers de corruption… On ne doit pas profiter de la situation pour régler des comptes ! », a-t-il poursuivi.

 

 

 

Pour ce qui est de l’Assemblée des représentants du peuple, Haykel Mekki a estimé que cette institution ne servait pas les intérêts des Tunisiens. Il s’est transformé en nouveau siège du mouvement Ennahdha. « Durant deux ans, Il n’y a pas eu de propositions de lois aux profits des citoyens… Les commissions d’enquête qui y étaient formées servaient à dissimuler les dossiers », a-t-il insisté.

Quant au manque d’ouverture et de communication de la part du président de la République, Haykel Mekki a rappelé que ce dernier s'entretient de façon continue avec le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail, Noureddine Taboubi. Le président, selon lui, n’applique pas une politique d’exclusion. « De plus, il n’est pas renfermé sur lui-même. Il est entouré par des conseillers et par une chef de cabinet compétents », a-t-il estimé.

 

Il a, aussi, appelé le président de la République à entamer de nouvelles collaborations afin de bâtir un État socio-démocrate.

« Kaïs Saïed n’est pas le seul Tunisien ! Nous le sommes aussi et nous voulons collaborer davantage afin de faire avancer les choses. Nous avons passé notre existence à militer et à lutter pour un Etat de droit et pour la démocratie. Nous sommes, également, engagés dans la création d’un État socio-démocrate. Je considère que le retard dans la prise de certaines décisions est peut-être dû à des questions d’ordre sécuritaire dont nous n’avons pas connaissance », a-t-il affirmé.

 

Au sujet de la suspension de l’application de la Constitution, Haykel Mekki a estimé qu’il s’agit de la seule issue possible pour réviser le régime politique. « Nous devons soit adopter une nouvelle Constitution soit apporter des révisions au texte actuel », a-t-il affirmé. Selon lui, la Constitution de 2014 comporte plusieurs problématiques.

Le changement de régime politique nécessite, également, une révision du système électoral et de la réglementation concernant les partis politiques et les associations. Les associations servent de point de passage pour permettre aux partis politiques d’acquérir des fonds de sources douteuses.

« Néanmoins, le Tunisien ne se sent pas vraiment concerné par la question de suspendre la Constitution ou en adopter une autre… Le Tunisien a faim et se sent humilié. L’école nationale ne traduit plus la politique de l’ascenseur social… Nous devons réformer sur le plan économique… Le Tunisien qui part à l’étranger accomplit de grandes choses et se distingue. Nous devons garantir la même chose en Tunisie », a-t-il dit.

Concernant la révision de la législation relative aux partis politiques, Haykel Mekki a estimé qu’on ne peut pas bâtir un Etat de droit en l’existence de partis qui usent de la foi des gens pour atteindre des objectifs politiques.

 

Par la suite, Haykel Mekki a affirmé que les députés Oussama Khlifi et Fethi Ayadi ont commis un crime en se rendant à la réunion de l’union parlementaire qui s’est tenue à Vienne du 7 au 8 septembre 2021. « Ils ont fait appel à une intervention étrangère en déformant la réalité ! Ils ont trahi leur peuple et leur pays ! », s’est-il exclamé.

Enfin, Haykel Mekki a estimé que les mesures exceptionnelles telles que l’interdiction de voyage ne doivent pas être appliquées d’une manière continue. Le président doit y mettre fin en établissant une liste des personnes impliquées dans des affaires de corruption ou qui doivent être traduites en justice sur la base de dossiers concrets. 

 

S.G

 

08/09/2021 | 14:53
5 min
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Commentaires
'?lu de la République française
l'héritage des islamistes
a posté le 09-09-2021 à 14:00
J' en suis sûr , au prochain gouvernement vous aurez un poste important, mais la tâche sera très très difficile pour mettre la Tunisie sur pieds , c'est l'héritage des islamistes et les traîtres
Forza
un autre beni oui-oui opportuniste
a posté le 08-09-2021 à 19:56
et lahas. Il a défendu Nabil Karoui et s'est retourné après contre lui.
La clique des barils d'explosives ne sait faire que le talhis aux dictateurs.
Lotfib
Imbécile
a posté le 08-09-2021 à 19:34
Encore un ignare ,un cancre qui croit à la révolution,lol.C'est ce genre d'énergumène que KS a voulu écarter du parlement.Le peuple tunisien sait ce qui s'est réellement passé le 14 Janvier :un coup d'état contre Ben Ali ya ***ya lèche botte.
MH
Bonjour Lotfi
a posté le à 07:29
Vous êtes contre le coup d'état ou la révolution de 2014? Appelez la comme vous voulez, le résultat est le même. Vous devriez vous réjouir de l'éviction de la dictature à moins que vous en faisiez partie. Vive la révolution tunisienne.
Abir
Kalou continuité de la merdolution
a posté le 08-09-2021 à 16:53
Il rêve encore de la merdolution , tellement il a trouvé son compte et son intérêt ! C'est pour ça qu'ils n'ont jamais soutenu la bataille de PDL et de ABIR contre leur patron ganouchi de peur qu'ils perdent leurs situations confortables, bande d'opportunistes
Houcine
Les communistes?
a posté le 08-09-2021 à 16:20
Il y aurait un nouveau péril.
Ils sont imaginatifs nos cerveaux embaumés dans leur certitude, ils agitent un nouveau chiffon rouge, le communisme.
En somme, les fascistes, les vrais, c'est à dire les "frères" et leurs suppôts qui ont conclu un pacte avec les ex-Rcdiste ne peuvent plus, tant c'est grossier, invoquer cette menace imaginaire.
C'est si difficile qu'on sait que Ghannouchi a recruté, je devrais dire commandé les services, d'un cacique le nommant conseiller.
Il ne reste plus, après les Azlem, les laïcs, les impies, que les communistes.
Il y aurait des communistes, en Tunisie, et qui auraient un poids politique, des réseaux, une influence au point de faire frémir le bourgeois.
Surtout, les ignares, les obtus et les conservateurs de tout acabit qui feraient n'importe quoi pour ne point assumer leur responsabilité.
Car, ceux qui ont mis le pays dans la mouise, appauvri les pauvres, diffusé les haines, corrompu partout et toutes les institutions, qui volent et même dont du cité des assassins et des violeurs, ce sont les islamistes et leurs suiveurs.
Pas les communistes.
Le mensonge est l'arme des délinquants.
Vade retro satanas.
Tunisino
@Houcine
a posté le à 17:39
J'ai bien lu votre commentaire. Est-il possible d'apprendre de l'expérience américaine qui a rendu les USA le numéro 1 mondial, est-il possible d'apprendre de l'expérience Allemande qui a rendu l'Allemagne le numéro 1 en Europe, est-il possible d'apprendre de l'expérience japonaise qui a rendu le Japon le numéro 1 en Asie? Pourquoi la Tunisie n'a pas réussie à prendre sa place naturelle parmi les pays développés après 65 ans d'indépendance? La première république a été bâtie par les centristes alors que la deuxième par les idéologues, islamistes et communistes, pourquoi les deux républiques ont-elles échoué? Il est temps de prévaloir efficacement les intérêts des pauvres tunisiens, du présent et du futur, en érigeant une troisième république centriste, patriote, et compétente, cette fois, pour rendre la Tunisie un pays agréable à vivre. Les projets idéologiques, de la gauche et de la droite, ne peuvent que ruiner la Tunisie.
Warrior
FRANLAPHABETISM is the problem !!!
a posté le à 13:46
the US, Germany, Japan ... they use their own language. same goes for taiwan, Korea ...
your propblem: FRANALPHABETISM.
using french, a foreign language, following France like sheep.
french system is not suitable for you.
STOP SHEEPING !!
Tunisino
Les communistes
a posté le 08-09-2021 à 15:14
Les communistes anarchistes sont tellement bêtes qu'ils sont incapables de voir la catastrophe venir à toute vitesse. Bien sûr, il ne croient pas à la prospérité mais à la misère, ne reconnaissent pas la compétence mais la médiocrité, et sont tellement égoïstes qu'ils ne prévalent pas les vrais intérêts des tunisiens, du présent et du futur. La république des imbéciles est devenue un vrai cauchemar.
Forza
Ce n'est pas un communiste
a posté le à 19:58
Hamma est un communiste patriote, ce Mekki est un fasciste adepte du nationalisme arabe. Il n'a rien à avoir avec les communistes.
Tunisino
Les nationalistes
a posté le à 21:23
Les nationalistes arabes sont classés dans la gauche extrême, ils ont des racines communistes. Le cercle idéologique se ferme en liant la gauche extrême à la droite extrême, ce qui explique le soutien des LPR à Saied au départ. Il est utile de réduire le nombre des partis politiques à trois: gauche, centre, et droite; ce qui facilitera le décollage de la Tunisie.
Forza
@Tunisino ' ils n'ont rien de social ni de communiste
a posté le à 07:04
Ces nationalistes arabes sont des fascistes comme les nazis en Allemagne ou les fascistes de l'Italie de Mussolini. Ils pensent que les arabes et leur culture sont supérieurs aux autres peuples (oumma wahida datou rissala khalida). Ils refusent les minorités dans la région (kurdes en Orient, Nubba en Egypte, amazighophones en Afrique du Nord) et appliquent des politiques d'arabisation forcée comme en Irak et en Syrie. La clique d'Assad en Syrie pratique un libéralisme sauvage et une économie de rente, un groupe des familles proches et des hauts gradés de l'armée contrôlent toute l'économie, son cousin Makhlouf était un archi milliardaire, de même pour l'Irak sous Saddam.
C'est vrai que nous avons beaucoup de partis mais il faut laisser le temps faire, en fin de compte si nous retournons a la démocratie, au plus 4 a 5 partis s'imposeront même s'il y'a 200 sur le papier.
Warrior
islam bashing ................
a posté le à 14:04
..." et appliquent des politiques d'arabisation forcée "
la France aussi a imposé le français aux bretons, alsaciens, basques ...
Tunisino
@Forza
a posté le à 11:03
L'organisation en Tunisie, des partis politiques en trois familles (gauche, centre, droite), dans un système centriste (modéré), patriote, et compètent, permettra aux différentes tendances idéologiques et intellectuelles d'évoluer et de s'enrichir au sein de leur même-famille, sans être marginalisés et sans constituer un danger pour la patrie (dans le présent ou pour le futur). La Tunisie peut devenir un pays avancé dans quelques dizaines d'années, il suffit d'adopter le bon projet et d'utiliser les bonnes compétences. Que le futur soit meilleur!