Les enseignants ont eu gain de cause et se feront vacciner avant d'autres personnes, ceci malgré le refus formulé la veille par les syndicats de santé. Il a fallu l’intervention de Noureddine Taboubi en personne, pour unir les rangs de ses syndicalistes en colère. Le secrétaire générale de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT) a réuni au siège de la centrale ce matin même les représentants des syndicats de la santé, la Fédération générale de la Santé et le syndicat des médecins et des pharmaciens de la santé publique, d’une part, et ceux de l’enseignement d’autre part, en les invitant à mettre de l’eau dans leur vin !

Et de rappeler l’importance de l’unité des rangs des syndicats et de leurs structures, soulignant la nécessité de trouver des solutions à toutes les problématiques soulevées via le dialogue.

C’est chose faite, puisque les deux corporations ont réussi à trouver un accord. Ainsi, on apprend que la campagne de vaccination pour les enseignants démarrera dans les régions comme convenu mardi 25 mai, selon le calendrier préétabli.

La vaccination passera par le système Evax pour garantir l’équité devant le droit dans la santé.

Il a été aussi convenu l’accélération du rythme de recrutement du corps médical et paramédical pour répondre aux besoins croissants en ressources humaines pour la gestion du service de santé ainsi que de renforcer la coordination entre le ministère de la Santé et les syndicats de la santé, en ce qui concerne la campagne de vaccination outre la coordination entre les nouveaux centres de vaccination et les directions régionales de la santé.

Les participants se sont mis d’accord sur la nécessité de soutenir le secteur de la santé en soutenant les professionnels de la santé et en répondant favorablement à leurs demandes outre la revendication de ne plus créer de nouveaux centres de vaccination sans avoir les ressources humaines nécessaires.

On remarque que plusieurs des points mentionnés ne relèvent aucunement des syndicats mais des autorités de tutelle.

I.N