Dans une intervention sur les ondes de Jawhara FM lundi 7 décembre 2020, le président du bloc Al Karama, Seif Eeddine Makhlouf, a démenti les accusations portées à son encontre par Hatem Boulabiar au sujet des citoyens fichés S17.
Hatem Boulabiar a, rappelons-le, accusé Seifeddine Makhlouf de profiter de son statut de député et d’avocat pour retirer des noms de citoyens fichés S17 en contrepartie de 17 mille dinars.
M.Boulabiar aurait formulé ses accusations sur la base du témoignage d’un « salafiste » que Seifeddine Makhlouf aurait défendu.
L’échange entre le député d’Al Karama – intervenu par téléphone – et Hatem Boulabiar a vite viré à l’altercation.
Le député d’Al Karama a affirmé qu’il avait arrêté ses activités d’avocat en lien avec la défense des citoyens fichés S17 précisant que cela ne se faisait que dans le cadre d’une commission parlementaire.
Hatem Boulabiar a appelé à ce qu’une enquête soit ouverte sur le sujet assurant qu’il était prêt à témoigner rappelant à Seif Eddine Makhlouf que garder son cabinet ouvert était immoral et que cela lui procurait un avantage concurrentiel de par son statut de député.
Il maintenu ses accusations soulignant que Seifeddine Makhlouf et les membres de son parti était un danger pour la Tunisie.
N.J.
Seule la témérité de celui qui tient tête à cet agité mérite égard même si sa confiance en la justice est un acte de foi compte tenu de ce qu'on observe et relève de l'ordre de la croyance.
Enfin, si ce Makhlouf utilise ses réseaux pour blanchir des terroristes ou présumés tels, c'est qu'il se sait couvert par d'autres qui dirigent le pays.
CQFD.
