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Libye - Quand l’Egypte prend les rênes, la Tunisie est aux abonnés absents !
09/06/2020 | 20:49
5 min
Libye - Quand l’Egypte prend les rênes, la Tunisie est aux abonnés absents !

 

Après avoir vibré depuis quelques mois sur le rythme de l’actualité sanitaire, la scène nationale semble être passée à un volet plus croustillant, à savoir la question diplomatique. Mais, au moment, où le monde observe l’initiative lancée par le président égyptien, Abdelfatteh Al Sissi à propos de la Lybie, nos politiques se chamaillent encore pour des motions parlementaires n’ayant pas la moindre valeur légale, si ce n’est marquer des points politiques.

 

 

Le samedi 6 juin 2020, tous les regards des observateurs de la scène internationale étaient orientés vers l’Egypte. C’est là, au Caire, que le président égyptien Abdelfattah Al Sissi, avait présenté un nouveau plan de paix pour la Libye.

Réunissant l’homme fort de l'Est libyen, le maréchal Haftar, ainsi que le président du Parlement de l'Est libyen, Aguila Saleh, le président égyptien a exposé son initiative, « la Déclaration du Caire », pour une solution pacifique à la crise en Libye. Un plan libo-libyen qui consiste à un cessez-le-feu à partir de lundi et la création d'un conseil élu. Outre le retrait des mercenaires étrangers de tout le territoire libyen, le démantèlement des milices et la remise des armes.

 

Le maréchal Haftar ayant échoué dans sa dernière offensive à Tripoli à adhérer à cette initiative, contrairement à la partie opposante qui l’a totalement rejetée. C’est dire que le président du Parlement de Tripoli, Khaled al Mechri avait refusé ce plan, tout comme Fayez Al Sarraj. Les deux hommes politiques libyens avaient refusé l’implication et la présence du Maréchal Haftar à toute initiative ou plan de paix.

 

Ce dernier développement dans le dossier libyen a pris toute son importance dans les réactions internationales qui en ont découlé. Certaines parties estiment que ce plan est mort-né dans la mesure où il s’agit d’une proposition unilatérale émanant d’une partie vaincue. On y voit « une manière pour l’Egypte et de Khalifa Haftar de chercher à transformer une défaite militaire en une victoire politique ».

Toutefois « La Déclaration du Caire » a été saluée par plusieurs parties, à l’instar du Parlement arabe, l’Arabie Saoudite, la France, la Russie ou même les Etats unis qui ont félicité les efforts de l’Egypte, pour cette initiative prônant une solution pacifique libyenne-libyenne loin de toute intervention étrangère.

Quant à l’Algérie, elle a rappelé sa position de principe de rester à équidistance des parties libyennes. « L’Algérie a pris connaissance de la dernière initiative politique en faveur d’un cessez-le-feu et le travail pour trouver une solution politique à la crise libyenne », a indiqué un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères. « L’Algérie rappelle sa position de se tenir à équidistance des frères Libyens et les efforts consentis à tous les niveaux pour arriver à un règlement politique, qui commence par un cessez-le-feu et le retour à la table des négociations, qui rassemble toutes les parties libyennes, pour une solution politique globale, conformément à la légitimité internationale et aux résolutions du Conseil de sécurité (de l’ONU), dans le respect de la volonté du peuple libyen frère. L'Algérie réaffirme également son adhésion au rôle central des pays voisins afin de rapprocher les vues des frères libyens en adoptant le dialogue global comme le seul moyen de parvenir à la paix en Libye et de garantir l'unité et l'intégrité territoriale. De ce point de vue, l'Algérie invite différents acteurs régionaux et internationaux à coordonner leurs efforts pour trouver un règlement politique durable à la crise dans ce pays frère », indique le ministère des Affaires étrangères.

 

Pour l’Onu, elle a rappelé, au lendemain de l’initiative Al Sissi, qu’une reprise sérieuse des pourparlers entre les parties au conflit requiert un cessez-le-feu. La mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) a rappelé que la tragédie qui frappe le pays depuis plus d'un an a prouvé « sans aucun doute, que toute guerre entre Libyens est une guerre perdue. Il ne peut y avoir de véritable vainqueur, seulement de lourdes pertes pour la nation et son peuple, qui souffrent déjà du conflit depuis plus de neuf ans ».

 

« Nous sommes encouragés par les appels récents de dirigeants libyens à la reprise de ces pourparlers dans le but de mettre fin aux combats et à la division », a dit la mission onusienne, ajoutant qu’une telle reprise peut ouvrir la voie à une solution politique globale fondée sur l'accord politique libyen et dans le cadre des conclusions de la conférence de Berlin et de la résolution 2510 du Conseil de sécurité des Nations unies et d'autres résolutions pertinentes.

 

« Pour que les pourparlers reprennent sérieusement, les armes doivent être réduites au silence », a toutefois rappelé la MANUL. Dans ce contexte, la mission onusienne se félicite des appels lancés, ces derniers jours, par des acteurs internationaux et régionaux en faveur d'une cessation immédiate des hostilités en Libye.

 

Cependant, et face à toutes ses réactions, la diplomatie tunisienne a préféré le silence. Aucun communiqué officiel, ni prise de position par rapport à ces développements n’ont été prononcés ni par le président de la République, ni par le département des Affaires étrangères. Notre pays est incontestablement l’une des parties les plus touchées par la crise en Libye, tenant compte des liens géostratégiques forts avec ce pays. Mais la Tunisie a préféré  faire l’autruche. Absente de la dernière Conférence de Berlin sous prétexte d’une invitation tardive, la Tunisie n’y a pas participé. Aujourd’hui, c’est par son silence qu’elle se distingue face à l’initiative égyptienne, constate l’ancien ministre tunisien des Affaires étrangères Khemaies Jhinaoui, soulignant l’absence flagrante d’une position et d’une diplomatie tunisienne, alors que la Tunisie avait le rôle de leader dans le dossier libyen.

 

En tout état de cause, politiques et responsables à la tête de l’Etat semblent avoir des dossiers bien plus importants à traiter que le conflit libyen. Le volet diplomatique serait devenu un moyen de marquer des points contre des adversaires politiques et un terrain de règlement de comptes idéologique, détruisant ainsi des décennies de labeur ayant permis, à une époque, de forger une image luisante de la diplomatie tunisienne.

 

Sarra HLAOUI

09/06/2020 | 20:49
5 min
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Commentaires
fatmi ben ayed
un précédent qui va durer
a posté le 12-06-2020 à 06:37
Dans le royaume d'Angleterre, au 18ieme siècle c'était le roi qui décidait de la politique étrangère et de la défense, et non le gouvernement nommé par le parlement.
Jusqu'au jour où ce roi, George III, est devenu fou. A partir de ce moment, c'est le gouvernement qui a décidé de la politique étrangère.
La même chose est en train de se produire en Tunisie. Ce n'est pas le tout de se donner une constitution, il y a la juridiction, la manière dont elle est appliquée.
ourwa
Quand l'Egypte prend le mors aux dents, la reine Tunisie
a posté le 10-06-2020 à 17:17
brait de plus belle Partie 1/2

Et voilà, le ver semble être dans le fruit, à savoir que la fameuse " neutralité algérienne" ,vis-à-vis du problème libyen, semble prendre de l'eau : " « L'Algérie rappelle sa position de se tenir à équidistance des frères Libyens et les efforts consentis à tous les niveaux pour arriver à un règlement politique, qui commence par un cessez-le-feu et le retour à la table des négociations, qui rassemble toutes les parties libyennes, pour une solution politique globale, conformément à la légitimité internationale et aux résolutions du Conseil de sécurité (de l'ONU), dans le respect de la volonté du peuple libyen frère." sic; Nous y voilà: l'Algérie semble vouloir se ranger à cette " légitimité internationale" et " les résolutions du Conseil de sécurité (de l'ONU)" sic. Elle semble vouloir s'y ranger. Quelles seraient ses véritables stratégies dans ce cas précis? Mystère et boule de gomme. Sarraj, son pseudo Etat, pseudo parlement, pseudo gouvernement ne s'appuient pas sur autre chose que cette "légitimité internationale", la Tunisie aussi, par la voix atone et ambiguë de KS, mais aussi par celle, constitutionnellement illégale et idéologiquement conforme de l'islamo-fasciste et sioniste ghannouchi, parrain de l'ARP. Que Sissi expose ce plan , cela semble honnête, raisonnable, mais seulement en apparence, car contaminé par un virus tenace, spécialité du monde arabe, " la création d'un conseil élu", or nous savons les basses caractéristiques de toute prétention " démocratique" propre au monde arabe dans ce genre d'affaire, quand il s'agit d ' " élire un conseil"... Haftar a dit " niet", Sarraj a applaudi des quatre fers, et pour cause...Circulez, il n' y a plus rien à voir...
Quant à la Tunisie, elle n'a plus de diplomatie, plus de principes de neutralité concernant ce genre de conflit, plus d'honneur à l'échelle internationale quand elle colle, comme elle le fait en ce moment à " la légitimité dite internationale chi...ée par l'ONU à propos du pouvoir de Sarraj et sa clique en Libye", cette Tunisie, observez comment le "hasard" nous surprend, qu vient de faire partie du Conseil de sécurité de l'ONU en tant que membre non permanent...Ainsi, désormais langue bifide K.S-ghannouchi, elle embrasse avec amour les " options" libyennes de la plupart des membres permanents du conseil de sécurité, USA, France, Royaume-Uni et leurs mercenaires, Egypte, Arabie S, Qatar, Emirats-U, Maroc... En 2011, la destruction de la Libye par l'Otan, à l'initiative de la France et du Royaume-Uni+ un soutien logistique US, semblait suivre, déjà, la même stratégie; à la suite immédiate de la révolution tunisienne et dans le cadre de celle, libyenne, très violente, une occasion bienvenue fut offerte à la France de Sarkozy et de BHL, ainsi qu'au Royaume-Uni de Caméron, USA, Turquie, Canada,Belgique et Italie de réduire la Libye en cendres, de tuer le régime de ghaddafi - ce qui n'est pas une perte- mais surtout d'oeuvrer, par la suite, à faire main basse sur les richesses pétrolières de la Libye...
ourwa
Quand l'Egypte prend le mors aux dents, la reine Tunisie
a posté le 10-06-2020 à 17:14
brait de plus belle... Partie 2/2

Ce dernier objectif, majeur, dans la phase présente de la guerre civile libyenne, les puissances occidentales et militaires en oeuvre en 2011, ne s'y engagent pas directement, ils délèguent ce sale boulot à leurs mercenaires, la Turquie d'Erdogan, toujours membre de l'Otan, l'Egypte de Sissi, dictateur et porte-flingue des Saoudiens, Emiratis et Américains, à israel, fidèle allié de la Turquie et de daech, membre de l'otan, donc Etat-lige des USA...La Tunisie n'a pas la puissance financière,militaire et socio-politique de l'Algérie, Histoire oblige, c'est entendu, mais est-ce une raison pour que notre Etat se ***ainsi aux puissances colonialistes et abjectes cités ci-dessus? sans parler + en détail des Etats voyous et totalitaires du Golfe ?. Que reste-t-il parmi les puissances qui opèrent, apparemment dans l'ombre, dans cette guerre de Libye? La Russie et la Chine, la 1ère, soeur ou fausse soeur des USA...et la Chine, gigantesque puissance mondiale de 2 milliards d'habitants, quasiment 1ere puissance économique mondiale,1er marché mondial, mais aussi énorme puissance militaire, la Chine, qui ne défend QUE ses propres intérêts, tout comme les USA ( América is first, chante Trump), se moque des autres peuples, de leur niveau de vie, de leurs guerres, de leurs malheurs, de leurs famines, de leur mort violente ou à petit feu de par leurs maladies ou de par la famine, ce qui l'intéresse, c'est d'élargir de + en + son marché international partout dans le monde, Asie, Europe, Afrique, Amériques...afin d'y vendre ses produits. Résultats constatés de visu, de plus en plus de produits manufacturés, téléphones, appareils électro-ménagers, pièces de rechange pour voitures, vêtements, ordinateurs... même de marques européennes, sont fabriqués en Chine. Qu'à cela ne tienne, même si les Chinois maintiennent les mêmes prix naguère pratiqués par ces marques européennes, or ils pèchent par un énorme défaut, la qualité de leurs produits, très mauvaise, lamentable, c'est de la camelote habillée en Prada...Faites un tour dans les magasins en Tunisie, supermarchés, magasins spécialisés, souks en plein air et vérifiez les marques et le lieu de fabrication de ces produits; ils sont tous made in RPC ( République Populaire de Chine) ou made in China, ce qui revient au même, kif-kif bourricot...Pour ma part, je ne les achète jamais, même pas un four à micro-ondes made in China par exemple, neuf, " proposé" à 10 dinars....

Ali
Non-ingérence dans les affaires des autres pays
a posté le 10-06-2020 à 15:06
MH a tout a fait raison ce conflit est une mascarade et la tunisie na rien a faire la dedans le gâteau libyen est déjà découper et les zones d'influence pre établi en les différents parties russie turquie emirats egypte etc alors l'algerie et la tunisie sont hors jeu depuis bien longtemps non pas parce que nos politiques sont absents sur la scène internationale et diplomatique mais tout simplement parce que le chemin qui mènera la libye a la paix et a la prospérité est très difficile et pratiquement impossible tant que tout le monde se mêlent des affaires Libyennes alors kais saied fait très bien de ne pas parler de la libye parce que nous twansa et les frères tziriyaa a part le bonheur des frère libyens nous ne demandons rien d'autre alors que toutes les autres nations rêvent de voir ce pays dépecer pour mieux la contrôler et piller ces magnifiques ressource inexploités Allah yostorna
MH
L'?gypte au secours de Hafter
a posté le 10-06-2020 à 12:47
Vous appelez ça une initiative de paix? Hafter a perdu tout espoir de reprendre Tripoli. Ces alliés, France, Russie, Arabie Saoudite et Egypte, tentent de sauver la situation. La Tunisie n'a strictement rien n'a faire dans cette mascarade. Le jour où Hafter quitte la scène (car il représente une menace) la Tunisie peut apporter sa pierre.
zola
#diplomatie
a posté le 10-06-2020 à 12:27
Permettez les remarques suivantes :
La première :13 lignes pour dire que la diplomatie algérienne est en zone neutre : faux, l'histoire de celle-ci montre bien que c'est dans le silence que la diplomatie algérienne est la plus active.
La deuxième : vous dites--Toutefois « La Déclaration du Caire » a été saluée par plusieurs parties, à l'instar du Parlement arabe, l'Arabie Saoudite, la France, la Russie ou même les Etats unis qui ont félicité les efforts de l'Egypte, pour cette initiative prônant une solution pacifique libyenne-libyenne loin de toute intervention étrangère.-- vous venez de citer les principaux intervenants dans la crise libyennes et vous affirmez qu'il sont heureux que l'Egypte(par ailleurs principal sponsor du Maréchal Haftar) fasse ce premier pas de pacification du conflit libyen. Eh bien on apprend des choses de votre lecture des faits.
La troisième :--la Tunisie avait le rôle de leader dans le dossier libyen'quand est-ce ?
Enfin, c'est avec beaucoup de plaisir que je lis BN.
Rodomont
Trop de fautes d'orthographes
a posté le 10-06-2020 à 11:56
J'en ai saigné des yeux.
Lol
Arrêtez de croire au Père Noël a cet âge
a posté le 10-06-2020 à 11:41
BCE qui contrôlait le parlement, le gouvernement et la présidence en 2014 n'a rien pu faire.
Il faut arrêtez ce raisonnement illogique et se rendre à l'évidence. la Tunisie est un petit pays pauvre en crise économique et politique. Il n'a aucun moyen de pression sur qui que ce soit.
Nous recevons des aides de nos alliés et nous dépendons de leur lobbying pour avoir les crédits du FMI.
Sans parler des islamistes au parlement qui sont des sous-fifre du mégalomane déstabilisateur d'Ankara.
Le conflit libyen se syrianise et même nos 2 voisins européens les plus proches et membres du G7 ont perdu le contrôle de la situation depuis longtemps.
Arrêtez de fantasmer sur une diplomatie tunisienne qui va changer l'issue de ce conflit.
Et ce n'est pas l'?gypte qui cherche à sauver son soldat haftar qui va changer les choses non plus
majeb
hors sujet
a posté le 10-06-2020 à 11:23
La Diplomatie Tunisienne est plus clairvoyante. Elle ne pari pas sur des cheveaux perdants. Nous sommes gouvernés par des démocrates qui cherchent l'intérêt du pays. L'open gov faisant fois. SVP arrêter de nous comparer avec un gouvernement égyptien qui n'arrive même pas à gérer sa crise COVID.
walii eddine
non évenement
a posté le 10-06-2020 à 07:43
L'initiative du Président égyptien n'est qu'une vaine tentative pour sauver le soldat Hafter d'une mise à l'écart inéluctable. La perte de la bataille de Tripoli a confirmé - si besoin était - les piètres dispositions de l'auto-proclamé "Maréchal" au commandement militaire. Comme il est encore plus incompétent dans le domaine de la politique, son remplacement à la tête des autorités de Benghazi devient un préalable à toute reprise des négociations inter libyennes. Dans ces conditions, la diplomatie tunisienne n'a pas intérêt à prendre une position officielle sur ce qui est - somme toute - un non évenement.
Hounga
Une dignité perdue
a posté le 09-06-2020 à 23:03
En poussant Khemaies Jihnaoui vers la démission à cause de l'entêtement du président novice en politique internationale et c'est dommage, en nommant un MAE qui est plus un figurant qu'un ministre et qui devrait vraiment revoir sa copie , la Tunisie a perdu de son poids et son respect. Aujourd'hui à l'ARP, ils sont occupés à autre chose qui n'apporte rien au pays.
CHDOULA
L'URGENCE CHEZ NOUS ........
a posté le 09-06-2020 à 22:25
C'est les excuses de la France ! Pauvre Tunisie !
Abir de Gabès
RG président de l'ARP et du parti islamiste Ennahdha s'est arrogé le droit
a posté le 09-06-2020 à 22:22
de la diplomatie tunisienne. Il a fait le choix de soutenir ses frères en Libye.
Le Ministre des affaires étrangères et le Président de la République sont responsables du choix de RG, puisqu'ils l'ont laissé faire, et pourtant, ce domaine relèvent bel et bien de leur prérogative.
Au final, soit ils sont complices, soit ils sont incompétents.
TAW TCHOUFOU
TOC TOC ... Y A QUELQU'UN ?
a posté le 09-06-2020 à 21:32
La diplomatie Tunisienne est absente et réduite au silence , car notre personnel politique actuel ( de la base au sommet ) est incompétent et incapable ! Point barre !
Pas d'excuses ou de prétextes fallacieux , ils n'ont rien fait , ne font rien et ne feront pas mieux !
Le reste n'est que littérature !