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Zied El Héni envisage de se présenter à l'élection présidentielle

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Notre confrère Zied El Héni envisage de se présenter à l’élection présidentielle qui aura lieu en Tunisie en novembre et décembre prochains.
Fils de militant et militant lui-même, M. El Héni estime que les partis actuels n’ont pas su gagner la confiance des citoyens. Il tient pour preuve les taux d’abstention et d’indécision extraordinaires relevés dans les sondages, dit-il dans une déclaration à Business News.
Zied El Héni estime que Nidaa Tounes a réussi à équilibrer le paysage politique en bloquant l’hégémonie de la troïka et d’Ennahdha, mais relève que tout le parti se base sur les épaules de Béji Caïd Essebsi, ce qui ne rassure nullement quant à l’avenir de ce parti. Il tire d’ailleurs ce constat à partir des différents témoignages qu’il recueille auprès de citoyens ordinaires.
Bénéficiant d’une réputation d’homme intègre et juste, et ce bien avant la révolution, Zied El Héni croit fortement en ses chances. « Quand Marzouki a débarqué en Tunisie et a déclaré qu’il va devenir président de la République, nous nous sommes moqués de lui. On connait la suite », dit-il.
Né en 1964 à Carthage, Zied El Héni est père de trois enfants. Il est titulaire d’une maîtrise et d’un DEA en physique et d’un DEA en droit immobilier. Il est également un ancien de l’armée tunisienne d’où il est diplômé en 1988.
Il a intégré le secteur de la presse en 1992 au quotidien Echourouq d’où il a été renvoyé deux ans plus tard suite à la candidature de son père Abderrahman El Héni en tant que candidat indépendant à la présidentielle de 1994. C’était sa deuxième candidature après 1989 et celle-ci lui a valu la prison et la confiscation de ses biens.
En 2002, Zied El Héni intègre le quotidien Assahafa (service public) dans une tentative d’accalmie des autorités de l’époque et en réponse positive à un appel lancé par l’Association des journalistes tunisiens.
Zied El Héni est également membre fondateur de plusieurs organisations professionnelles liées à la presse et aux droits de l’homme (dont la LTDH depuis 1985 et Amnesty depuis 1994), il est aussi agriculteur et membre de l’UTAP.
Cette candidature à une élection n’est pas la première pour lui puisqu’il s’est déjà présenté aux législatives de 2004 et aux législatives partielles de 2001, 2002 et 2003 dans différentes circonscriptions. Il est vice-président de la mairie de Carthage depuis 2011.
Fils de militant et militant lui-même, M. El Héni estime que les partis actuels n’ont pas su gagner la confiance des citoyens. Il tient pour preuve les taux d’abstention et d’indécision extraordinaires relevés dans les sondages, dit-il dans une déclaration à Business News.
Zied El Héni estime que Nidaa Tounes a réussi à équilibrer le paysage politique en bloquant l’hégémonie de la troïka et d’Ennahdha, mais relève que tout le parti se base sur les épaules de Béji Caïd Essebsi, ce qui ne rassure nullement quant à l’avenir de ce parti. Il tire d’ailleurs ce constat à partir des différents témoignages qu’il recueille auprès de citoyens ordinaires.
Bénéficiant d’une réputation d’homme intègre et juste, et ce bien avant la révolution, Zied El Héni croit fortement en ses chances. « Quand Marzouki a débarqué en Tunisie et a déclaré qu’il va devenir président de la République, nous nous sommes moqués de lui. On connait la suite », dit-il.
Né en 1964 à Carthage, Zied El Héni est père de trois enfants. Il est titulaire d’une maîtrise et d’un DEA en physique et d’un DEA en droit immobilier. Il est également un ancien de l’armée tunisienne d’où il est diplômé en 1988.
Il a intégré le secteur de la presse en 1992 au quotidien Echourouq d’où il a été renvoyé deux ans plus tard suite à la candidature de son père Abderrahman El Héni en tant que candidat indépendant à la présidentielle de 1994. C’était sa deuxième candidature après 1989 et celle-ci lui a valu la prison et la confiscation de ses biens.
En 2002, Zied El Héni intègre le quotidien Assahafa (service public) dans une tentative d’accalmie des autorités de l’époque et en réponse positive à un appel lancé par l’Association des journalistes tunisiens.
Zied El Héni est également membre fondateur de plusieurs organisations professionnelles liées à la presse et aux droits de l’homme (dont la LTDH depuis 1985 et Amnesty depuis 1994), il est aussi agriculteur et membre de l’UTAP.
Cette candidature à une élection n’est pas la première pour lui puisqu’il s’est déjà présenté aux législatives de 2004 et aux législatives partielles de 2001, 2002 et 2003 dans différentes circonscriptions. Il est vice-président de la mairie de Carthage depuis 2011.
R.B.H.
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