
Lors d’une séance spéciale tenue par les députés de l’opposition, au siège de l’ANC, jeudi 11 octobre 2012, certains élus ont appelé à la « dissolution juridique du parti Ennahdha » suite aux déclarations de Rached Ghannouchi, dans une vidéo qui a suscité la controverse, y voyant « une atteinte à la civilité de l’Etat et à l’indépendance de l’appareil policier et militaire. », selon Mosaïque Fm.
Selon les déclarations de Noômane Fehri, élu du bloc démocratique, « Rached Ghannouchi ne croit pas en la démocratie et utilise une démocratie jetable afin de mettre la main sur les appareils de l’Etat et d’instaurer une dictature ». Ce qui serait, selon M. Fehri, « la stratégie de tout parti fasciste ».
Mohamed Hamdi déclare ne pas avoir été surpris par les déclarations de Rached Ghannouchi « qui ne font que démontrer le double discours du parti dont les membres tiennent des propos contradictoires en fonction du public auquel ils s’adressent ». Selon lui, le plus dangereux dans les propos du leader d’Ennahdha, est « cette volonté de diviser les Tunisiens en deux camps en guerre, à savoir, les islamistes et les laïcs ».

