
Des enseignants du primaire, se sont rassemblés, vendredi 8 mars 2024, pour protester contre le rejet de la demande de libération du directeur et d’une enseignante de l’école où est survenue l’agression d’un élève, au mois de février dernier.
L’élève en question a été agressé par son camarade qui lui a crevé l'œil avec une paire de ciseaux. Le directeur et l’enseignante ont été placés en détention, l’examen de l’affaire a été reporté hier au 14 mars.
Le secrétaire général de la fédération régionale de l’enseignement de base, à Sfax, Abdelkarim Souissi, a qualifié la décision du juge d’instruction de cruelle et injuste. Il a estimé que les deux détenus ne méritent pas de porter la responsabilité de cet incident en l’absence du personnel suffisant dans une école qui compte 800 élèves.
Abdelkarim Souissi, a appelé, dans une déclaration à la Tap, l'autorité de tutelle à prêter plus d’attention à la réalité des établissements éducatifs et à renforcer les effectifs pour alléger la pression exercée sur les directeurs et les enseignants.
La mère d’un élève de six ans a indiqué, le 27 février 2024, que son fils a été agressé par son camarade en classe et lui a crevé l'œil avec une paire de ciseaux.
La mère du petit garçon a indiqué que son fils avait dû subir une opération chirurgicale suite à cette blessure. "L'opération a duré plusieurs heures, mais les médecins m'ont, tout de même, dit que mon fils a perdu la vue", avait-elle affirmé.
M.B.Z
