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Décès d’une étudiante dans un foyer : la directrice et le gardien accusés d’homicide involontaire
02/11/2023 | 11:44
1 min
Décès d’une étudiante dans un foyer : la directrice et le gardien accusés d’homicide involontaire

La directrice et le gardien d’un foyer universitaire à Ksar Helal ainsi que le directeur de l’Office des œuvres universitaires pour le Centre ont été accusés d’homicide involontaire, après le décès d’une étudiante hébergée dans l’établissement.  

Selon une déclaration du substitut du procureur de la République et porte-parole des tribunaux de Monastir et Mahdia, Farid Ben Jha, à la Tap, la directrice comparait libre et le gardien, lui, en détention, sur décision du juge d’instruction près le Tribunal de première instance de Monastir. 

Selon le Code pénal, « est puni de deux ans d'emprisonnement et de sept cent vingt dinars d'amende, l'auteur de l'homicide involontaire, commis ou causé par maladresse, imprudence, négligence, inattention ou inobservation des règlements ».

En septembre 2023, une enquête a été ouverte sur la mort suspecte d’une étudiante de l’Iset de Ksar Helal et résidente d’un foyer universitaire de la région. La victime avait eu un malaise, mais n’a pu être secourue à temps car le foyer universitaire était fermé et le gardien absent, selon les premiers éléments de l’enquête. 

N.J

02/11/2023 | 11:44
1 min
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Commentaires
Morjane
Justice discriminatoire ?
a posté le 04-11-2023 à 21:49
Je n'arrive pas à déterminer ce qui ne va pas au début de l'article en terme de rédaction et la transition qui s'en suit. Bref ce n'est pas le sujet. Comment se fait-il que la directrice compare en liberté et le gardien, donc au métier " méprisable " selon la mentalité pourri des tunisiens soit en détention. Discrimination du juge ou de la justice tunisienne ? Et d'ailleurs il y aurait lieu de préciser si ce dernier était en fonction, s'il est 24h donc soumis à des conditions qui respectent le code du travail souvent bafoué. Et en revenant à la détention, ce qui est scandaleux dans ce pays, c'est l'héritage de lois fascistes d'un autre temps. D'abord on ne devrait être pas en détention provisoire pour une telle enquête, un éventuel homicide involontaire non déterminé. Ensuite dans ce pays pour un rien nous sommes exposés aux menottes, recherchés pour des banalités futiles en raison de lois archaïques et ça continue , et en plus au départ les gens se trouvent dans une geôle en compagnie de délinquants parfois dangereux et à côté des urines. Conclusion :
1. la Tunisie hérite de lois fascistes .Par contre celui qui vous insulte au volant ou qui vous agresse verbalement ou physiquement en ayant pas en plus respecter les règles du code de la route est impuni.
2. Le système du traitement des individus reste discriminatoire. Nous sommes donc un pays raciste surtout que les faciès varient selon le milieu social. Et ce, malgré les améliorations des dernières décennies. D'où la haine entre tunisiens.