
« S’il n’en reste qu’un qui refusera les recettes du FMI, je serai celui-là ». C’est avec cette citation légèrement modifiée de Victor Hugo que le président de la République Kaïs Saïed, a clôturé sa rencontre, jeudi 22 juin 2023, avec la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva.
Les deux dirigeants se sont entretenus en marge de leur participation au sommet pour un nouveau pacte financier qui se tient à Paris les 22 et 23 juin.
Lors de cette rencontre, le chef de l’État a réitéré son opposition au programme du FMI. Il a assuré à la directrice du FMI que les recettes proposées par l’institution financière étaient inacceptables et représentaient une menace pour la paix civile, selon un communiqué de la présidence de la République.
Kaïs Saïed a rappelé, dans ce sens, les évènements tragiques de décembre 1983 et janvier 1984 causés par la décision de levée de la subvention sur les céréales en référence aux « émeutes du pain ».
Le locataire de Carthage a souligné que ceux qui parlent de bases de données ne savaient rien de la réalité tunisienne et qu’il ne tolèrerait pas d’effusion de sang, appelant, par la même occasion, Kristalina Georgieva à visiter la Tunisie. Celle-ci a, d’ailleurs, salué l’invitation de Kaïs Saïed et a affirmé qu’elle fixerait une date ultérieurement.
Nous noterons que le communiqué de la présidence de la République au sujet de cette rencontre a été publié tard dans la soirée de jeudi à 23h28 puis modifié à 23h32, selon l’historique de modifications sur Facebook. Du contenu multimédia a été supprimé. La date de publication a ensuite été modifiée passant de 23h28 à 19h15.
N.J

Ouais, c'est son obsession.
Pour cela, il enverra le pays en enfer, quitte à ne pas provoquer des "émeutes du pain".
Il profitera de son pouvoir? Ouais, 1 an ou 2...
Ensuite? ....les EMEUTES de la faim.
ce n'est pas à lui , l'emprunteur, d'imposer ses conditions, mais au prèteur.
après avoir démoli, la démocratie, le parlement ( par un tank), la constitution .... le voilà qui veut démolir FMI.
un psy, vite !!
Il y a une coutume, en ce pays, qui consiste à tenir compte des plus démunis par une politique de contrôle et subventions des denrées de base. C'est ce qui fait tenir ensemble un pays.
Le FMI voudrait, veut, nous imposer la suppression partielle ou totale de l'accompagnement fiscal des plus modestes d'entre nous. Ce faisant, il participe de la politique du pire, si d'aventure on lui obéissait.
Le titre de cet article est une insulte à cet esprit public attentif aux plus modestes.
Et que cela profite, aussi, aux nantis, à ceux qui ne sont pas dans le besoin n'est qu'un effet pervers dont il fait s'accommoder.
Parce qu'en réalité, s'il y avait une mesure fiscale qui viendrait corriger cette politique corrective, on entendrait crier au scandale dans le landerneau.
En vérité, on peut supputer que derrière la posture des uns et des autres, c'est l'expression des rapports entre les décideurs, les gens qui ont les clés du coffre, et celui qui est demandeur.
Si l'on considère les choses du point des discours sur le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, ou celui de la recherche de relations équilibrées, tout le dispositif vole en éclats.
Ce sont des calculs, des options dictés par la volonté de certains à poursuivre par d'autres moyens leur tutelle sur nous.
Bien entendu, l'on dura que c'est la Tunisie la parie demandeuse, et par conséquent celle dans le besoin, et qu'à ce titre elle doit se rendre aux ukasrs du prêteur.
Le spectacle du monde nous instruit que les affaires sont plus complexes, et que selon qu'il s'agit de l'un ou de l'autre, les plateaux de la balance ne pèsent du même étalon.
Alors, j'entends rire, et ergoter dans les cénacles, mais une idée claire demeure, c'est qu'il n'est jamais ni bon ni utile de vendre son honneur, ce qu'il y a de plus important, ses choix lorsqu' on est en charge d'un pays.
On ne le voit que trop quand une Europe se réduit à n'être que le supplétif des USA.
Elle paie, plutôt ses citoyens, le prix fort et va doucement vers plus de dépendance et de soumission. Ce qui, d'une certaine façon, est l'oubli de son projet, le déni démocratique des choix de ses peuples, et la fin de cette espérance née des malheurs des guerres qu'on voulait solder une fois pour toutes.
Au contraire, l'Allemagne se réarme, et après avoir jusqu'alors dicté son agenda à tous ses partenaires, elle se fait l'agent des USA pour creuser le fossé au sein de l'Union, et la faire exploser.....
On prend date.
Tout cela pour dire dans un registre différent une parabole.
Les fauteurs de guerre sont les mêlés qui affamé t les peuples par FMI interposé.
Donc, s'il n' y en avait qu'un pays qui refuserait de se plier à cette avanie, la Tunisie serait celui-là.
Elle a été victime, oui victime, d'un plan ourdi par les mêmes qui mégotent pour un montant ridicule lorsqu'ils avaient soutenu la dictature tout le temps, que Ben Ali était obéissant, et quand il ne se plia plus aux petites affaires en cours contre Khadafi, on le sabirda en nous vendant une démocratie en allée dans les besaces des va-nu-pieds islamistes qu'on installa en libérateurs.
On peut mesurer avec le recul ce que cela nous aira coûté en vies sacrifiées, en assassinats politiques qui ne scandalisèrent pas nos édiles du cru, tout comme cela ne compta point dans les calculs de nos grands inspirateurs.
'? moins que le calcul originel l'incluait dans l'addition.
Il est toujours bon de garder la tête froide, et mesurer les faits et les actes en rapport avec les discours.
En un mot, il ne faut ni renier ce qu'on dit, ni cultiver l'oubli ou le relativisme de non aloi.
Un assassin reste un assassin.
Un homme ne peut pas se proclamer patriote et en même temps faire le lit de l'ennemi.
Celui qui escompte affamer une partie de la population de ce pays consent au pire.
C'est un peu le train que prennent nos contempteurs lorsqu'ils ne font que se faire l'écho de l'ennemi.
Cette officine est chargée de surveiller les politiques économiques des pays pauvres pour les maintenir sous tutelle, c'est là sa vocation, son programme.
Il faut arrêter de nous conter vos fables où la confusion, l'ignorance faute de lire, s'informer avant de tenir un propos fait croire qu'on en sait des choses.
Donc, si tu veux te la raconter, trouve un autre client, juanito.
No pasaran !
Belle excuse de merde !
Pour le pain à 200 millimes .....
Il faut d'abord apprendre à notre peuple de débiles de ne pas en acheter 3/4 par jour pour en jeter la moitié à la poubelle...
Avec une baguette à 500 millimes il y aura beaucoup moins de gâchis.... et tu pourras lever tes subventions !.....
Que KS arrête son populisme de bas étage avec ses émeutes du pain.....
'? bon entendeur'?'
Mais "le peuple veut"... Est ce si sûr?