
Houssem Hammi a signalé que ce que les explicateurs avancent comme un nouveau modèle de gouvernance existait déjà du temps de la monarchie. « Leur vision du pouvoir et du peuple est moyenâgeuse », a-t-il avancé soulignant que le président de la République, Kaïs Saïed, considère, dans la constitution de 2022, les pouvoirs comme des fonctions.
Admettant que Soumoud a adhéré au 25-Juillet dans ses débuts, il a expliqué que le collectif voyait en cet évènement une opportunité « à condition de réformer le système politique et économique » et identifier les responsabilités dans certains dossiers tels que ceux des assassinats politiques et de l’envoi des jeunes au djihad dans les zones de conflits. « Ce qu’il s’est passé n’est qu’un règlement de compte entre ennemis politiques », a-t-il ajouté.
Évoquant les arrestations politiques, Houssem Hammi a assimilé ces évènements à ce qui s’est passé en Tunisie avec l’arrivée des islamistes au pouvoir. Selon ses dires, il y une seconde vague de liquidation des ennemis politiques pour que ceux qui sont arrivés au pouvoir ces deux dernières années y restent dans un esprit qui ne tolère pas la démocratie et la pluralité. « Le pouvoir craint la différence », a-t-il estimé.
N.J

Ce qui est visible et vérifiable à notre époque est la mise en cause, la crise durable ce qui veut dire son inadéquation, de la démocratie représentative.
Bien des pays qui ont hésité et tergiversé avant de consentir au suffrage universel traversent une période de contestation des élections, du suffrage universel.
Il apparaît que presque partout se sont établies des oligarchie, des castes ayant capté le pouvoir et fait profession de politiciens.
Leur imperitie, ou ce qui en est la cause, leurs manquements aux engagements, mensonges, montrent la pertinence de la défiance dont ils sont l'objet.
Maintenant, on peut discuter et l'exigence de la délibération par les bases, les méthodes et se poser des questions sur les risques de dérives possibles.
Cela peut avoir son intérêt.
Il y a, cependant, un seul point indiscutable en la matière. Cette perspective dispose l'égalité de tous.
Ce point est capital, et me paraît l'une des conditions d'une véritable démocratie. Sinon la première.