
La société Transtu informe ses clients, à travers un communiqué rendu public, dimanche 1er janvier 2023, que ses voyages programmés pour la matinée du lundi 2 janvier 2023 sur le réseau des bus et le réseau ferroviaire connaîtront des perturbations à la suite de l’appel lancé par la Fédération générale du Transport à ses affiliés pour une manifestation de protestation à la place du gouvernement à la Kasbah.
La société présente ses excuses à ses clients pour le désagrément qui sera causé par la perturbation prévue dans les horaires des dessertes. Elle assure, toutefois, qu’elle réussira à dépasser cette épreuve et à préserver ce service public grâce aux efforts de toutes les parties intervenantes, mais aussi l’appui de l’autorité de tutelle.
S.H
Tout le monde est en train de se rendre compte que les dirigeants syndicaux agissent plus en fonction de leurs egos, comme le fait un certain Taboubi, en perte de crédibilité et de vitesse depuis quelque temps, qu'en soutien de revendications du secteur du transport public, toutes légitimes soit-elles.
Et c'est pour ça qu'ils risquent, Taboubi, Yaacoubi et consorts, de se faire dégommer par des citoyens lassés de leurs actions, l'une plus stérile que l'autre.
Car, les perturbations des transports en commun ne suffisant pas, voilà que les conducteurs de taxis individuels et collectifs en remettent une couche, menaçant également de cesser le travail, si ce n'est déjà fait pour certains.
On aura compris que cette surenchère, manigancée cette fois-ci par les "concurrents" de l'UGTT, qui monopolisent le syndicat des transporteurs privés de passagers, (vu qu'ils ont "arrosé" d'autorisations tout ceux qui, en contrepartie acceptaient de "s'affilier" à la "confrérie"), autrement dit Ennahda et affiliés, ne résulte en fait que de cette "guéguerre" des égos.
Le tunisien, déjà sourd au palabres et gesticulations des tristes "oubliés" de la politique parlementaire, ne prêtera certainement pas oreille et attention aux néo-syndicaleux de circonstance, mais verra que l'occasion de s'en débarrasser une bonne fois pour toutes par l'instauration, par exemple, de nouvelles et sévères conditions d'octroi ou de renouvellement de licences d'exploitation de taxis et de transport collectif et d'éradication du transport clandestin, qu'il soit urbain ou rural.