
Le ministre de l'Éducation, Fethi Sellaouti a assisté, à la date du 16 décembre 2022, à la cérémonie du prix de l'enseignant créatif. La participation de M. Sellaouti à cet événement a, comme d'habitude, été assurée par la diffusion d'une vidéo en direct sur la page du ministère de l'Éducation. Néanmoins, la vidéo a été rapidement supprimée en raison de son contenu qui avait rapidement été tourné en dérision par les internautes.
En effet, les premières minutes de la vidéo en question montrent ce qui semble être une mise en scène théâtrale dramatique. Sur fond de luth et avec un accompagnement musical triste et émouvant, des enseignants se sont mis devant la scène afin de prononcer une série de slogans : « ma belle école », « mon école civilisée » ou encore « mon école sécurisée ». Par la suite, et sans raison, les enseignants se sont mis à crier : « Je survivrais ! Je survivrais... tel un aigle au sommet ». Il s'agissait d'une partie d'un poème d'Abou Kacem Chebbi.
Durant ce "beau" spectacle, nous avons eu droit à un petit remix entre sons de luth et chanson mezoued. Ceux qui ont visionné la vidéo reconnaîtront directement la mélodie. Il s'agissait du générique du feuilleton ramadanesque "Nouba. D'ailleurs, et au milieu de ce beau monde, se trouvait le désormais protégé du ministre de l'Éducation, Mhadheb Rmili qui avait fait partie du casting du feuilleton en question. S'agirait-il d'une mise en scène afin d'exprimer un soutien inconditionnel à ce dernier ? Mhadheb Rmili, se sentirait-il en danger et exprimerait son souhait de survivre ? Oui, mais survivre à quoi exactement ? Mhadheb Rmili est toujours enseignant au Lycée El Omran !
La scène a fait l'objet de plusieurs blagues et railleries par les internautes. Ils se sont interrogés sur le message que voulaient transmettre les participants à cette production théâtrale. Les "acteurs" ont, par la suite, traversé toute la salle pour se placer contre le mur de fonds. Les traits des visages de certaines personnes présentes montraient qu'ils n'avaient pas compris l'objet de cette mise en scène. D'autres n'étaient absolument pas intéressées par la chose puisqu'ils étaient en train de papoter. La scène était ridicule à un tel point que la vidéo avait été supprimée de la page du ministère de l'Éducation.
S.G
OMG
Je pense que l'acharnement médiatique est en train de polariser la société et trancher les opinions - souvent fondées uniquement sur des allégations et des demi-verité, demi-mensonges tendentieux donc pas bien informées - ce qui est nuisible à un vrai débat, qu'il soit aussi passionné que passionant, pourquoi pas, mais toujours constructif et sans invectives et attaques ad hominem.
L'auteur de l'article mentionne la musique de fond, du mezoued dit il, pour ridiculiser la séquence alors que si on regarde bien c'est juste la sonnerie de téléphone qui a vite été arrêtée. Il ne s'agit pas d'un fond de Luth (ce qui, soit dit en passant, est faut le luth n'étant pas le oud) mixé avec du mezoued, qui sous entend une sorte de ringardise dont il n'y a d'égal à la méprise que la stupidité.
Un article à charge et tristement tendancieux et superficiel. Dommage de lire de telles banalités sur les colonnes de Business News.
Que se passe-t-il BN?
B.N : Votre commentaire a été publié, merci de vérifier

