
La porte-parole du ministère de la Santé, Nissaf Ben Alaya, a soutenu, mercredi 7 octobre 2020, la nécessité de décréter un couvre-feu sur le Grand-Tunis afin de ralentir la propagation du virus.
Elle a affirmé, dans une intervention sur Express FM, que les indicateurs scientifiques classaient le Grand-Tunis dans la catégorie des zones à risque et confirmaient, de ce fait, la nécessité d’appliquer les mesures préventives annoncées pour les clusters.
« Mais c’est au gouvernement de prendre la décision », a-t-elle noté.
« Plusieurs zones sur le Grand-Tunis sont arrivées à un stade dangereux. Il faut prendre des mesures sérieuses dans ces régions », a-t-elle noté.
Lundi, le ministre de la Santé a expliqué que les zones à risque devaient appliquer des mesures spécifiques notamment un couvre-feu, l’interdiction des déplacements en dehors de ces régions, le port du masque même dans les espaces ouverts, et la suspension de la prière du vendredi.
Les zones à risque ou clusters sont les localités qui comptent plus de 250 cas de contamination pour 100 000 habitants.
Interpellée sur des statistiques prévisionnelles publiées par un site spécialisé lequel prévoit 5.000 morts en Tunisie d’ici au 1er janvier, la porte-parole du ministère de la Santé a affirmé que le pays pourrait, en effet, franchir cette barre prévisionnelle si les mesures de prévention et le protocole mis en place ne sont pas respectées.
« Nous n’avons d’autres solutions que le respect des protocoles, notamment le port du masque », a-t-elle avancé signalant que la recrudescence de la pandémie n’était que la résultante du laxisme général observé dans l’application des mesures de prévention.
Ella a ajouté, dans ce sens, que tout retard accusé dans l'application des mesures annoncées contribuerait à aggraver la situation épidémiologique.
Pour ce qui est du nombre des lits de réanimation, elle a indiqué que les autorités sanitaires oeuvraient à fournir des équipements supplémentaires y compris dans les hôpitaux de campagne et éviter une éventuelle saturation dans ce contexte marqué par une rapidité de propgataion du virus SARS-Cov-2, responsable de la pandémie Covid-19.
Le ministère de la Santé a annoncé, ce mercredi 7 octobre 2020, 2312 nouveaux cas Covid-19 sur 6188 tests réalisés les 4 et 5 octobre.
Avec 43 décès enregistrés le 4 et 5 octobre, le nombre de décès monte, lui, à 364.
Selon le bilan du ministère, les patients actuellement pris en charge dans les hôpitaux sont au nombre de 452, dont 124 admis en réanimation et 54 sous assistance respiratoire.
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N.J.
Pour notre petit pays, c'est beaucoup.
Ce qui est déclaré depuis le 27-09, n'a rien à voir avec la réalité de la situation épidémique actuelle.
Ce qui se dit loin des caméras, des médias et des enregistreurs par le mêmes personnes que vous voyez à la télé ou à la radio et d'autres, est tout simplement cauchemardesque rien qu'à l'entendre des bouches de ces professionnels de la santé, ça donne la chaire de poule, d'après quelques uns d'entre eux, d'ici décembre, on sera pas loin d'un scénario noir à l'italienne.
Le % de létalité (Déclaré) depuis le 12-09 au 27-09 a été multiplié par 2 puis à partir du 27-09 au 06-10 a été multiplié par 10, on n'est qu'au début de la courbe. D'après eux, un confinement général rigoureux pour 15 jours, voir plus est impératif, or on sait tous qu'il est impossible, ajoutant à cela le manque des moyens, des tests et de quelques médicaments, on doit s'attendre au pire.
Allah Yahfadh la Tunisie, les Tunisiens et les Tunisiennes qui aiment ce pays.
Le coronavirus pourrait être responsable d'une "troisième vague silencieuse", bien différente des deux premières
Les scientifiques australiens n'évoquent pas là un pic des infections au coronavirus, mais une augmentation bien plus tardive des maladies neurodégénératives.
L'épidémie de Covid-19 pourrait, après une deuxième vague annoncée, être responsable d'une troisième d'un autre genre, surnommée la "vague silencieuse" par le Florey Institute of Neuroscience and Mental Health (Australie). En effet, dans une étude publiée dans le Journal of Parkinson's Disease le 22 septembre 2020, ses chercheurs mettent en lumière de potentielles conséquences neurologiques à long terme du coronavirus, notamment un risque accru de la maladie de Parkinson.
Une inflammation qui n'est pas anodine
Des recherches sont en cours pour comprendre comment le SRAS-CoV-2 est capable d'envahir le système nerveux central. "Le fait qu'il y pénètre est clair, écrit toutefois dans un communiqué l'un des auteurs de l'étude, le professeur Kevin Barnham. [Il] peut causer des atteintes aux cellules cérébrales, avec un potentiel de neurodégénérescence à partir de là." Des atteintes qui provoquent des symptômes plus ou moins graves, de la perte d'odorat (anosmie) à la diminution du taux d'oxygène dans le sang.
Alors qu'en surface, [la perte d'odorat] peut sembler peu préoccupante, elle nous en dit beaucoup sur ce qui se passe à l'intérieur : une inflammation aiguë dans le système olfactif responsable de l'odorat, ajoute Leah Beauchamp, chercheuse au Florey Institute.
Or de précédentes enquêtes ont montré que l'inflammation chronique pourrait jouer un rôle majeur dans le développement des maladies neurodégénératives, comme celle de Parkinson ' provoquant tremblements et troubles cognitifs. "Une fois que l'inflammation pénètre dans le cerveau, elle déclenche une cascade d'événements qui peuvent finalement conduire à la maladie de Parkinson. Le SARS-CoV-2 semble contribuer à stimuler cette inflammation", développe Kevin Barnham.
Surveiller pour détecter au plus vite
Par ailleurs, de nombreux patients déclarés comme guéris de la Covid-19 souffrent toujours de fatigue, d'essoufflements et d'anosmie quelques semaines après la fin de l'infection. Or, la perte d'odorat est aussi observée chez 90 % des personnes en phase précoce de Parkinson, jusqu'à une dizaine d'années avant l'apparition des symptômes moteurs. Cette manifestation pourrait donc constituer une nouvelle voie de détection précoce des personnes à risque de développer la maladie.
Afin de suivre cette potentielle "troisième vague" synonyme d'une augmentation des maladies dégénératives, les scientifiques du Florey Institute proposent de créer un registre des patients atteints du coronavirus connaissant des troubles neurologiques sur le long terme. Il s'agirait de leur faire passer des examens sanguins régulièrement, afin d'observer au plus tôt les signes d'une possible neurodégénération.
Depuis février 2020, ils n'ont fait que proposer des mesures liberticides et autoritaires avec les résultats qu'on connait. A croire que c'est un mode de fonctionnement. Face à un problème, certes nouveau, au lieu de raisonner, de réfléchir, d'avoir une vue d'ensemble, on laisse nos propres peurs et angoisses guider nos réponses en imitant ce que font les autres, tout en prétendant qu'on est scientifique.
Pourquoi, on ne nous donne pas tous les chiffres? combien de personnes sont guéries aujourd'hui ? Quel est le détail des personnes par gouvernorat et par délégation (les chiffres ne sont plus actualisés) ? vous les avez les chiffres ou non ?
Qui sont les personnes qui meurent, leur âge, leur état de santé ?
quel est l'impact du covid-19 sur la mortalité en Tunisie en 2020? Est-ce qu'on observe une augmentation de la mortalité? est-ce que cela va impacter l'espérance de vie en Tunisie ?
Si on applique le ratio 250 cas pour 100 000 habitants: quels sont les gouvernorats qui ont atteint ce %?
En appliquant ce ratio au gouvernorat de Tunis, il faudrait avoir à peu près 2500 cas positifs actifs. Est-ce nous sommes dans cette situation aujourd'hui ? qu'en est-il des autres gouvernorats du grand Tunis?
'?clairée moi svp
Une demande au couvre-feu pour limiter les dégâts.
Merci.
Good bless you all!
Arrêter un pays, on a fait. Où est l'argent collecté pour les hopitaux ?