si vous voulez des faits, demandez à une femme.
C'est le coq qui chante, mais c'est la poule qui pond les oeufs !
« Un homme perd des milliers de spermatozoïdes chaque jour alors qu’une femme, quand elle perd un seul ovule, c’est un véritable festival de sang qui dure 4 ou 5 jours ».
Prenez un homme politique, se proclamant progressiste, moins macho que la moyenne, et laissez-le discourir devant des centaines de femmes. Aussi subtils et fins soient ses propos, il finira par déraper. Dans la majorité des cas du moins et visiblement dans celui-ci.
Cette parfaite connaissance de l’anatomie humaine semblait une chose brillante à dire pour Lazhar Akremi lors d’un discours prononcé devant près de 1500 femmes. Le dirigeant de Nidaa Tounes sait parfaitement parler aux femmes ! Quel meilleur hommage à leur rendre que de réduire une femme à un ovule et un homme à des milliers de spermatozoïdes ?
Sans s’attarder davantage sur le contexte dans lequel ces propos ont été dits, il est indéniable que pareilles déclarations sont du plus mauvais goût lors d’un meeting populaire. Où diable Lazhar Akremi, l’apprenti-romantique, est-il allé chercher une allocution aussi saugrenue ? Visiblement, en pleine crise de Nidaa Tounes et alors que le parti « est fini » selon les nombreuses déclarations données récemment à la presse, les dirigeants phares du camp des anti-Hafedh ont pensé qu’organiser un meeting exclusivement féminin permettrait de leur sauver la face. Réunir des centaines de femmes, voilà une idée de génie ! Une manière brillante de montrer que leur camp a encore la plus belle partie de l’électorat de Nidaa derrière lui et que les femmes, pilier de la société tunisienne, le soutiennent encore.
Visiblement, choisir un public en fonction de son genre ne semblait déranger aucun des organisateurs. La discrimination positive est, en effet, plus politiquement correcte. On risque moins d’être taxé de sexiste que si l’on organisait un événement où seule la gent masculine serait présente. Comment peut-on l’être en s’entourant des plus belles et des plus compétentes femmes du pays ? Il est vrai, il faut l’avouer, qu’une audience féminine est plus jolie à regarder…et à exposer dans les médias.
En politique, les femmes ont toujours été un excellent faire-valoir. Un fonds de commerce qui ne cesse de générer des fruits. Un manque de popularité, une baisse de régime, ou même un parti qui part en sucettes et hop ! On réunit des centaines de femmes pour prouver que la crème de la société tunisienne est de notre côté. Que si la femme est encore là, c’est que la Tunisie va bien et que les acquis modernistes, progressistes, et autres jolis mots à prononcer lors des meetings et des campagnes électorales, se portent (encore) bien. Dans les manifestations, on place les femmes au premier rang, par souci de galanterie se défendront certains, ou pour montrer que malgré les apparences, l’on n’est pas aussi misogyne que l’on croirait. Un sit-in avec de jolis minois arborant le drapeau national, toutes dents dehors et vêtues de leurs plus beaux habits, est un gage de réussite devant l’opinion publique.
Mais la réalité est toute autre. Malheureusement, dans les faits, les femmes continuent à servir de tremplin à des hommes ambitieux et à la recherche de reconnaissance. Si elles sont sur tous les fronts, médiatiquement parlant, très peu de femmes occupent des postes de responsabilité. A voir de plus près les compositions des assemblées, les nominations des gouverneurs, des diplomates ou des membres du gouvernement, la grande pauvreté de la présence féminine saute aux yeux. On a beau respecter la parité dans les listes électorales, on a beau exposer les femmes sur les plateaux télé, leur rôle se limite visiblement à cela. Faire bonne figure.
Du meeting de Nidaa Tounes, organisé alors que les leaders se chamaillent et que le parti part en déconfiture, qu’avons-nous retenu ? Pas grand-chose, en dehors des anecdotes. En réalité, la présence féminine aussi belle et aussi prometteuse qu’elle soit ne servira nullement à sortir le parti du marasme dans lequel il se trouve. Il faudra bien plus que quelques jolis sourires, des décolletés avantageux et des chevelures brillantes pour sauver Nidaa. Mais que voulez-vous ? Ce ne sont que des femmes après tout…
« Un homme perd des milliers de spermatozoïdes chaque jour alors qu’une femme, quand elle perd un seul ovule, c’est un véritable festival de sang qui dure 4 ou 5 jours ».
Prenez un homme politique, se proclamant progressiste, moins macho que la moyenne, et laissez-le discourir devant des centaines de femmes. Aussi subtils et fins soient ses propos, il finira par déraper. Dans la majorité des cas du moins et visiblement dans celui-ci.
Cette parfaite connaissance de l’anatomie humaine semblait une chose brillante à dire pour Lazhar Akremi lors d’un discours prononcé devant près de 1500 femmes. Le dirigeant de Nidaa Tounes sait parfaitement parler aux femmes ! Quel meilleur hommage à leur rendre que de réduire une femme à un ovule et un homme à des milliers de spermatozoïdes ?
Sans s’attarder davantage sur le contexte dans lequel ces propos ont été dits, il est indéniable que pareilles déclarations sont du plus mauvais goût lors d’un meeting populaire. Où diable Lazhar Akremi, l’apprenti-romantique, est-il allé chercher une allocution aussi saugrenue ? Visiblement, en pleine crise de Nidaa Tounes et alors que le parti « est fini » selon les nombreuses déclarations données récemment à la presse, les dirigeants phares du camp des anti-Hafedh ont pensé qu’organiser un meeting exclusivement féminin permettrait de leur sauver la face. Réunir des centaines de femmes, voilà une idée de génie ! Une manière brillante de montrer que leur camp a encore la plus belle partie de l’électorat de Nidaa derrière lui et que les femmes, pilier de la société tunisienne, le soutiennent encore.
Visiblement, choisir un public en fonction de son genre ne semblait déranger aucun des organisateurs. La discrimination positive est, en effet, plus politiquement correcte. On risque moins d’être taxé de sexiste que si l’on organisait un événement où seule la gent masculine serait présente. Comment peut-on l’être en s’entourant des plus belles et des plus compétentes femmes du pays ? Il est vrai, il faut l’avouer, qu’une audience féminine est plus jolie à regarder…et à exposer dans les médias.
En politique, les femmes ont toujours été un excellent faire-valoir. Un fonds de commerce qui ne cesse de générer des fruits. Un manque de popularité, une baisse de régime, ou même un parti qui part en sucettes et hop ! On réunit des centaines de femmes pour prouver que la crème de la société tunisienne est de notre côté. Que si la femme est encore là, c’est que la Tunisie va bien et que les acquis modernistes, progressistes, et autres jolis mots à prononcer lors des meetings et des campagnes électorales, se portent (encore) bien. Dans les manifestations, on place les femmes au premier rang, par souci de galanterie se défendront certains, ou pour montrer que malgré les apparences, l’on n’est pas aussi misogyne que l’on croirait. Un sit-in avec de jolis minois arborant le drapeau national, toutes dents dehors et vêtues de leurs plus beaux habits, est un gage de réussite devant l’opinion publique.
Mais la réalité est toute autre. Malheureusement, dans les faits, les femmes continuent à servir de tremplin à des hommes ambitieux et à la recherche de reconnaissance. Si elles sont sur tous les fronts, médiatiquement parlant, très peu de femmes occupent des postes de responsabilité. A voir de plus près les compositions des assemblées, les nominations des gouverneurs, des diplomates ou des membres du gouvernement, la grande pauvreté de la présence féminine saute aux yeux. On a beau respecter la parité dans les listes électorales, on a beau exposer les femmes sur les plateaux télé, leur rôle se limite visiblement à cela. Faire bonne figure.
Du meeting de Nidaa Tounes, organisé alors que les leaders se chamaillent et que le parti part en déconfiture, qu’avons-nous retenu ? Pas grand-chose, en dehors des anecdotes. En réalité, la présence féminine aussi belle et aussi prometteuse qu’elle soit ne servira nullement à sortir le parti du marasme dans lequel il se trouve. Il faudra bien plus que quelques jolis sourires, des décolletés avantageux et des chevelures brillantes pour sauver Nidaa. Mais que voulez-vous ? Ce ne sont que des femmes après tout…