alexametrics
jeudi 09 mai 2024
Heure de Tunis : 06:37
Dernières news
Décès d'un médecin en prison : Ajbouni dénonce une banalisation des mandats de dépôt
16/03/2024 | 20:14
1 min
Décès d'un médecin en prison : Ajbouni dénonce une banalisation des mandats de dépôt

 

L’ancien élu et membre d’Attayar, Hichem Ajbouni est revenu sur le décès du médecin psychiatre Mohamed Hajji alors qu’il avait été placé en détention préventive. « Laisser une personne, ne représentant pas un danger pour la société et dont l’état de santé est critique et peut conduire à sa mort, en détention est un grand manque de tact », a-t-il écrit sur son profil Facebook à la date du 16 mars 2024.

Hichem Ajbouni s’est interrogé sur la fin de ce genre de pratiques tout en les qualifiant de désordre. Il a lié le décès de Mohamed Hajji à la banalisation du recours aux mandats de dépôt. Il a estimé que cette mesure était l’une des réalisations du système en place. « La facilitation du recours aux mandats de dépôt est devenue la plus remarquable des réalisations du système des sommets stratosphériques et lorsque cette triste parenthèse sera clôturée, le juge devra passer une semaine en prison avant d’obtenir son diplôme et ceci dans les mêmes conditions que les détenus tunisiens afin d’assimiler les conséquences de l’emprisonnement d’une personne sans raison », a-t-il ajouté.

 

 

Pour rappel, Mohamed Hajji est décédé, le 14 mars 2024, en prison. Ses proches et certains collègues ont assuré que les conditions de détention du médecin étaient inhumaines et qu’elles ont conduit à une mort dans des circonstances malheureuses.

 

S.G

16/03/2024 | 20:14
1 min
Suivez-nous
Commentaires
Samir Bouhouch
Au nom de quel peuple ?
a posté le 18-03-2024 à 12:32
Depuis l'élection de Kais Saied à la présidence de la Tunisie, une atmosphère politique inquiétante s'est installée, suscitant des préoccupations croissantes quant à la montée du populisme dans le pays.
L'exploitation, adroite, du mécontentement généralisé envers ceux qui ont dirigé la Tunisie entre 2011 et 2021 par un personnage énigmatique, aux idées obscures et farfelues, ne s'est pas arrêtée aux pratiques mais a dérivé vers une remise en cause de l'existence même des élites, des hommes d'affaires, des institutions politiques, des corps intermédiaires et de la séparation des pouvoirs.
Ce discours polarisant lui a permis de consolider son pouvoir au point d'établir une véritable dictature. Au nom du "peuple souverain", il s'est octroyé le droit de monopoliser tous les pouvoirs et de prétendre détenir la volonté populaire absolue, écartant ainsi toute forme de contestation ou de remise en question de son autorité.
Malgré les échecs répétés de sa politique dans de nombreux domaines, allant de la politique à l'économie en passant par le social, il persiste à ignorer une réalité alarmante. L'inflation, le chômage, la corruption, la pauvreté sont des thématiques de prédilection dans ses discours, alors qu'il en est aussi responsable. Après cinq ans au pouvoir, il tente de faire croire que ses échecs sont imputables à d'autres. Il n'assume aucune responsabilité dans la situation actuelle. Il prétend être entouré de comploteurs dissimulés dans tous les secteurs. Qui sont-ils précisément ? Mystère et boule de gomme, mais il affirme les connaitre et qu'un jour il va les démasquer.
Ses opposants sont accusés de trahison et sont en prison sans procès. Ils n'ont droit qu'à 8 minutes de visite par semaine pour deux personnes dont ils sont séparés par un double vitrage et un couloir au milieu. Depuis des mois ils attendent d'être présentés au juge d'instruction. Au nom de la volonté populaire qu'il prétend incarner, un Twitt peut vous amener en prison pour des mois. Nous sommes revenus à l'ère des lettres de cachet.
En réalité, sa manipulation des faits est grotesque. Il présente les Tunisiens comme une masse uniforme qu'il appelle le peuple dont il se fait le porte-parole, prétendant ne rien décider mais traduire la volonté du peuple.
En plus de rédiger en 15 jours, seul dans son palais, une constitution, ce que personne ne lui a demandé, notre, ce qu'il faut bien qualifier de toutologue national, intervient dans tous les domaines de la vie publique, de l'urbanisme à l'économie en passant par la culture, tout en lançant des promesses extravagantes et des projets fantaisistes.
La dérive autoritaire de ce président repose sur sa propension à proférer des accusations infondées contre ses opposants, alimentant ainsi un climat de peur et de suspicion généralisées. Les limogeages de fonctionnaires et les changements fréquents de gouvernement témoignent de son instabilité politique. C'est lui qui nomme et limoge. Le premier ministre actuel, le quatrième en quatre ans est un simple exécutant, sorti de sa retraite incapable d'aligner une phrase compréhensible.
Si un diagnostic doit être posé, c'est celui de la mentalité du Tunisien qui croit à toutes ces absurdités. Qui adhère à ces projets fantaisistes, risibles sinon destructeurs.
Le personnage surfe sur les frustrations et il est suivi par beaucoup.
C'est ce qui interpelle le monde entier. Une sorte de folie collective qui surprend ceux qui pensaient que nous étions un peuple éduqué et tempéré.
Nous avons donné un chèque en blanc à un illuminé.
Son programme était la volonté du peuple, inscrite sur les murs, disait-il. Cela aurait dû nous mettre la puce à l'oreille. En creusant un peu, nous aurions découvert entre les lignes que ses projets fous, des entreprises communautaires, la construction par la base et de destruction des corps intermédiaires, c'étaient sous-entendus mais nous étions aveuglés par la colère et la déception.
En réalité, les Tunisiens ont élu un pseudo-révolutionnaire d'extrême-droite, conservateur, fruste, adepte de l'autorité, du pouvoir d'un seul homme, une sorte de führer tunisien. Il est un fervent lecteur de Carl Schmitt, c'est un panarabiste refoulé et surtout un crypto-islamiste. Convaincu de détenir la vérité absolue, il ne croit pas en la démocratie ni en les valeurs universelles. Il voue une haine féroce aux partis politiques, aux corps intermédiaires et à l'occident.
Tunisiennes, Tunisiens, vous qui avez rêvé d'une démocratie authentiquement tunisienne, Zitounienne diront les anciens, un sorte de mélange apaisé entre modernité et authenticité, nous payons maintenant le prix de 60 ans des années de dictatures mais le plus grave est que nous n'avons pas fini de payer le prix de la dictature actuelle. Notre tragédie est que les dirigeants populistes bénéficient toujours d'une certaine popularité pendant un certain temps, une lune de miel trompeuse. Et quand vient le réveil, il est parfois trop tard pour réaliser les conséquences toujours désastreuses du populisme et de l'autoritarisme. Le réveil risque d'être douloureux pour ceux qui ont cru en ce leader charismatique, mais il est encore temps de prendre conscience des dangers de ses politiques destructrices et de se tourner vers un avenir politique plus inclusif et progressiste.
Othman Rassaa
Meurtre
a posté le 17-03-2024 à 22:28
Si certains qualifient ce décès fatalité d'autres le qualifient de meurtre et avec préméditation
Sherlock Homss
Il faut accorder une attention toute particulière à ce drame.
a posté le 17-03-2024 à 11:00
La ministre de la justice devrait diligenter de manière urgente une enquête sur ce drame, d'une part pour faire toute la lumière sur ce qui s'est réellement passé, car il ne s'agit pas d'un prévenu récidiviste de droit commun, mais d'un professeur en psychiatrie et en profiter, une fois l'enquête conclue, pour déléguer au procureur de la république de la région le pouvoir d'expliquer en toute clarté à la presse ce qui s'est vraiment passé, surtout s'il s'agit des conséquences d'une "bavure" due à un excès de zèle d'un magistrat acariatre et grincheux.
Laisser l'information en suspens sur ce genre de drame peut, si l'on n'y prend pas garde, être "la goutte qui peut faire déborder le vase" (par ailleurs à la limite du trop plein ces derniers temps) et susciter chez certains (qui n'attendent que ça), débordements "spontanés" soudains et incontrôlables.
SALIM
WINOU NABIL!!!!
a posté le 17-03-2024 à 10:34
On l'a pas entendu depuis plus qu'un mois. Peut etre sa BICYCLETTE EST EN PANNE!!!.
Ou il se prépares TRES DISCRETEMENT pour les PRESIDENTIELLE DE 2024.Il est un concurrent POTENTIEL (et meme EXPONENTIEL) et SERIEUX. A défaut de HAMMA PRESIDENT ,vous auriez NABIL PRESIDENT (comme en 2019!!!!).
saga
ya za9afouna
a posté le à 14:43
plus abjecte ça n'existe pas
ta façon d'étaler la farine est odieuse et minable
Yosr
Très grave
a posté le 17-03-2024 à 03:42
Très grave et très triste ce qui se passe
A4
La vengeance des juges
a posté le 16-03-2024 à 22:21
'?crasée par la fonction exécutive, la fonction judiciaire se venge comme elle peut en recourant à l'excès de zèle: prison pour tous jusqu'à l'exaspération !!!