
Le débat national autour de la crise économique en Tunisie, organisé par l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE) a démarré, ce soir du jeudi 24 décembre 2020, avec la participation de plusieurs experts économiques indépendants pour établir un diagnostic approfondi de la situation actuelle et donner des recommandations pratiques permettant de sortir la Tunisie de la crise économique.
Diffusé en simultané sur plusieurs chaînes télé et radio, notamment, La Wataniya 1, Tounesna TV, Carthage+, El Hiwar Ettounsi, Attessia, Express FM, IFM, Shems FM, Mosaïque FM, Jawhara FM ainsi que les radios publiques, cet évènement transmis en direct durera trois heures.
La première partie du débat a été animée par Fatma Ben Jomâa Ghorbel et Malek Baccari. Le débat a démarré avec l’intervention du président de l’IACE, Taïeb Bayahi qui a affirmé que le Tunisien est déprimé par la situation actuelle avec la dégradation de son pouvoir d’achat et le manque de visibilité quant à l’avenir du pays. « Malgré les dernières élections organisées il y a un an, il n’y a aucune avancée, et plusieurs gouvernements se sont succédé. La déception est d'autant plus grande que les espoirs qui étaient portés par les Tunisiens étaient importants. Les hommes politiques n’ont pas réussi à trouver les solutions économiques, c’est pour cela que les économistes doivent présenter des recommandations dans ce sens ».
Par la suite, l’expert en économie, Habib Karaouli est intervenu, se félicitant de cette initiative qui s’est éloignée de l’aspect politique pour se concentrer sur les axes économiques et financiers. « Les gouvernements qui se sont succédé ont échoué dans la résolution de la crise économique parce qu’ils n’ont pas abordé les deux principales revendications de la révolution, à savoir, le chômage des diplômés et les écarts sociaux. Toutes les politiques adoptées doivent être évaluées sur la base de ces deux critères. L'un des principaux problèmes concerne l’instabilité des gouvernements, puisque la résolution de ce genre de problème requiert la stabilité ».
Et d’ajouter qu’il y a d’autres raisons, notamment l’absence d’une volonté politique, de gouvernance et d’une vision, soulignant que même les recommandations des experts sont tombées dans l’oreille d’un sourd.
L’émission a présenté par la suite une interview avec l’ancien secrétaire général de l’UGTT, Houcine Abassi qui a dénoncé l’évasion fiscale et la prolifération du secteur informel. Il a, également, pointé l’absence des réformes, notamment pour les établissements publics, citant à titre d’exemple la situation de la compagnie aérienne nationale Tunisair. L’ancien responsable a aussi souligné la corruption galopante dans les secteurs vitaux.
Le débat s’est poursuivi avec la présidente de l’association Jamaity, Nour Kaâbi qui est revenue sur les politiques publiques et l’absence d’équité sociale.
Taïeb Bayahi a, ensuite, repris la parole, assurant que l’une des clés pour sortir de la crise est la séparation entre la politique et l’économie, en écoutant les experts et en appuyant leurs recommandations. « La deuxième chose est le parachèvement des institutions de l’Etat et la consolidation du pouvoir judiciaire, puis le revalorisation de la valeur du travail ».
Pour sa part, Habib Karaouli est revenu sur les propos de Houcine Abassi, estimant que l’Etat est le principal appui du secteur informel qui pousse les citoyens vers cette option à travers la lourdeur de la bureaucratie et le manque de souplesse des critères et des mesures. « Maintenant, l’un des principaux indicateurs est le taux d’investissement. A ce niveau, on constate une forte régression, voire un désinvestissement. Il y a un manque de confiance et une instabilité politique ».
La deuxième partie du débat a été animée par Myriam Belkadhi et Chaker Ben Cheikh. Le deuxième panel a été consacré au renforcement des ressources de l’Etat et aux manières de rendre cela possible.
Dans ce contexte, l’expert en économie, Safouen Ben Aissa a indiqué que les recettes fiscales sont les principales ressources de l’Etat, et la plus grande partie concerne la TVA. Ainsi, il est impératif de se retourner vers le commerce parallèle et le secteur informel pour renflouer les caisses de l’Etat et combler le déficit budgétaire.
L’expert en économie, Moez Laâbidi est, également, intervenu estimant qu’on est en train de donner un mauvais aperçu de la fiscalité. Il a, aussi ajouté qu’il y a une tendance pour embellir les budgets présentés et les lois de finances, et essayer de trouver par la suite des solutions de rafistolage à travers les lois de finances complémentaires.
Sarra Hlaoui
Pourquoi ?
Il suffit de faire une approche rationnelle : depuis 2011 la Tunisie est dans le chaos, et, bizarrement, depuis 2011 également, Ennahdha est au Pouvoir. Ennahdha est le seul parti qui est resté au Pouvoir depuis 2011, tous les autres partis n'ont fait que passer. Il y a donc phénomène de causalité : Ennahdha veut dire échec de la Tunisie, et échec de la Tunisie veut dire Ennahdha.
La Tunisie est dans la merde parce que Ennahdha est au Pouvoir. Tant que Ennahdha est au Pouvoir, la Tunisie restera dans la misère et le chaos.
Lorsqu'on aura compris cette évidence, la solution deviendra à son tour évidente.
Arrêtez donc votre dialogue de dupes, et discutez plutôt comment mettre Ennahdha hors d'état de nuire, c'est cela le vrai débat.
Une solution
Droit de Gouvernance
Gouvernance de Droit
Mieux
L'Ingénierie de Gouvernance.
_ procéder à un nouveau découpe cantonale équilibré ou toutes les régions auront ,des grandes Terres agricoles,une issue sur la mer,une partie des région touristique.
- implanté sur tout le territoire un réseau ferrovier où tout le monde peut se déplacer rapidement (tout cela va absosber le chômage)
-lancer une campagne de construction d'écoles architecturalement modernes .
- construire des hôpitaux modernes dignes des tunisiens.
Si ces projets sont réalisé s tous les maux vont disparaitre
Vraiment désolant.
Vous perdez votre temps , sinon il vous dévoreront davantage, c'est des dragons qui ont grand-faim d'argent, incorrigibles et de surcroît impardonnables pour tout le mal qu'ils ont causé à la Tunisie pendant les dix dernières années.
" Tant que nahdha est là rien n'ira ".
Je me demande tout simplement, pourquoi toutes ces dépenses et tous ces efforts pour dire en direct sur un plateau ce que tous les tunisiens connaissent déjà depuis des années ?
Les animateurs, hélas non suffisamment profonds en économie politiques et politique économique auraient dû dévoilé les conflits d'intérêts entre les hommes d'affaires en Tunisie ( en concurrence pour rechercher des rentes de plus en plus élevées) , les hommes politiques (arrivistes) qui n'ont pas encore fini leurs missions pour se remplir les poches et ceux de leurs proches, plusieurs juges et avocats qui trouvent leurs comptes dans cette anarchie ( délits, corruptions, secteur informel, crimes.......) et dont la situation financière s'est nettement améliorée depuis 2011 pourtant avec moins d'efforts professionnels et enfin plusieurs employés et cadres de l'Etat qui, face à ce paysage caractérisé par un modèle économique dont la croissance est tirée par la consommation, se sont livré à une vraie bataille de corporatisme qui se prête bien à une analyse par la théorie des jeux !
Je m'attendais à beaucoup plus d'un tel débat, comme tout tunisien qui se respecte.
Je m'attendais à des propositions efficaces, à des solutions concrètes pour redonner de l'espoir au tunisien. Malheureusement, les interventions des intervenants (experts !) dans ce débat n'avaient pour objectif qu'influencer l'opinion publique pour justifier certains comportements non légitimes et/ou renforcer la position d'une catégorie de ceux déjà cités ci-dessus.
Les journalistes
L'IACE
Les invités. ..
Tous sans aucune exception
D'alors impossible de donner des solutions pour une sortie de crise.
Droit de Gouvernance par la loi ou
Ingénierie de Gouvernance
Les dirigeants chinois aiment la Gouvernance Scientifique !
N'est ce pas cher docteur ?