Présent depuis plusieurs années en Tunisie par le biais de partenariats avec un certain nombre d’universités et d’écoles de management très prestigieuses, Collège de Paris a officiellement ouvert ses portes à Tunis en tant qu’organisme de formation professionnelle proposant des diplômes français reconnus par le ministère français de l’Emploi.
L’inauguration officielle de l’établissement a eu lieu le 4 mai 2023 en présence notamment de Guillaume Finck, vice-président du Collège de Paris, et de Helmi Ahmed El Kamel, directeur du Campus de Tunis.
Deux écoles sont présentes sur le campus tunisien : il s’agit tout d’abord de ECEMA, école supérieure de commerce et de management basée à Lyon, et Keyce Academy, école supérieure d’informatique installée à Montpellier.
« C’est pour nous une grande joie de pouvoir franchir ce nouveau cap en Tunisie avec l’ouverture de notre propre structure », a déclaré M. Finck à l’occasion de la cérémonie inaugurale. « Nous sommes convaincus que la mobilité académique des jeunes est un vrai facteur de développement des compétences humaines et nous souhaitons contribuer à la formation des élites dont la Tunisie a besoin pour les années à venir » a-t-il ajouté.
L’implantation du Collège de Paris à Tunis va permettre aux étudiants en Tunisie d’obtenir un diplôme français d’une part et, d’autre part, de poursuivre s’ils le souhaitent leurs études en France.
Ces diplômes, qui sont techniquement de Niveau 6 (équivalent à la licence) et Niveau 7 (équivalent au master), sont reconnus dans une centaine de pays. Ils permettent aux étudiants de bénéficier d’une expérience de mobilité internationale qui leur ouvre des perspectives futures indiscutables dans leur parcours académique puis professionnel à tous points de vue.
La capacité du Campus de Tunis est de 300 apprenants. Son ouverture a eu lieu début mars avec une première rentrée comptant plus d’une cinquantaine d’étudiants déjà inscrits de 10 nationalités. L’établissement possède un agrément d’institut de formation professionnelle agréé par le ministère tunisien de la Formation professionnelle et de l’Emploi.
Collège de Paris propose également un cursus conforme au système français permettant de reconnaître les diplômes BTP et BTS avec une équivalence en première et deuxième années. Cette reconnaissance donne la possibilité aux détenteurs de ces brevets d’accéder à l’enseignement supérieur et venir chercher, en seulement un an (BTS) et trois ans (BTP), un Bachelor (sous réserve que la candidature soit acceptée).
Cela permet de disposer d’une formation professionnalisante qui peut conduire vers l’emploi ou alors à poursuivre les études avec un niveau Master en France avec une alternance (frais de scolarité payés par l’entreprise qui reverse aussi un salaire) ou sur la quarantaine de Campus du Collège de Paris à travers le monde (sans alternance cependant) qui peuvent accueillir les candidats tunisiens qui auront le Bachelor.
M. Helmi Ahmed El Kamel, Directeur du Campus de Tunis, a précisé pour sa part lors d’un point de presse que « cela permettra aux jeunes tunisiens ayant des BTS qui n’ont pas d’alternative, qui ne peuvent même pas rêver d’aller à l’université, de libérer leurs ambitions. Collège de Paris vient pour donner une vraie réponse à cette situation bloquante pour les jeunes jusqu’à présent ».
A Tunis, des bourses ont commencé à être attribuées aux plus méritants sur concours scientifique dans leur spécialité pour encourager l’excellence pédagogique pour des étudiants qui envisagent de poursuivre leur master à la prochaine rentrée de septembre.
Les diplômes attribués par cet établissement sont des diplômes français, de même qu’a été entamée une démarche d’homologation des diplômes tunisiens.
Les flux d’étudiants se feront par ailleurs dans les deux sens, avec des étudiants français qui viendront à Tunis. Idem pour les praticiens des deux pays qui enseigneront de part et d’autre dans le cadre d’un programme de mobilité qui les concerne également.
les autres genres d'établissement doivent etre interdits parce que le sysyteme educatif tunisien devient un systeme a milles vitesses et generent des inégalités non citoyennes , en plus ces etablissement sont là dans un plan d'absorption de la jeunesse tunisienne et les preparer à etre exploiter après ce cursus et renforcer l'immigration forcés des tunisiens . en outre, ces institutions sont financés par les richesses tunisiennes et l'argent tunisien , c'est à dire nous payons la formation, la société supporte tous les besoins de l'étudiant , et enfin c'est le pays d'origine de l'institution qui bénéficie des plus value permanent de l'etudiant une fois dans le domaine de travail, en effectuant un filtre pour garder que les meilleurs, puisqu'elles font toutes leurs possible pour les attirer dans ces pays . je pense qu'on est entrain de servir les interets des autres même dans nos propres pays.
je pense que l'Etat doit faire de cela un des ses axes de relations internationales, faire prevaloir le droit de la tunisie dans ce domaine et mettre fin à ses fuites qui font hontes au pays.
Merci