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Classement des 50 plus grandes entreprises tunisiennes

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Le Groupe Jeune Afrique vient de publier son hors série annuel recensant les 500 premières entreprises africaines.
Sur ce Top 500 du continent, dressé par le groupe de presse, on ne recense que 27 entreprises tunisiennes dont 13 seulement appartiennent au secteur privé. Un chiffre très timide comparé à celui du Maroc. On notera cependant que ce classement ne cite pas tout le monde et beaucoup de groupes prestigieux ayant un grand chiffre d’affaires, se trouvent absents de ce classement, tels les Groupes Mabrouk, Karthago, Délice, Hamrouni, Hachicha…
Disons-le tout de suite, le classement des 50 plus grandes entreprises tunisiennes établi par le Groupe Jeune Afrique pour son hors-série N°20 n’est pas exhaustif. Ce classement annuel et exclusif (le 10ème du genre) se base sur une base de données du groupe de presse répertoriant quelque 6.000 entreprises. Sur l’ensemble, 5.400 ont reçu un questionnaire détaillé. Après réception et vérification des chiffres communiqués, le classement a été établi, mais sur la base uniquement de ceux qui ont choisi de jouer la carte de la transparence. Jeune Afrique l’admet et le signale en soulignant que de grands groupes du paysage économique tunisien n’apparaissent pas dans son classement. Beaucoup préfèrent encore rester dans l’ombre. Il ne s’agit nullement d’un comportement spécifique aux entreprises tunisiennes, on retrouve des leaders mondiaux adoptant cette discrétion, tel le géant suédois Ikea.
Cela dit, et au vu du classement établi en fonction des données disponibles, force est de constater l’absence de toute entreprise tunisienne parmi les 50 premières entreprises africaines et de toute entreprise tunisienne privée, parmi les … 150 leaders africains !
Si l’on compare le comparable, et comme le signale Frédéric Maury dans le Hors-série, la Tunisie ne compte que neuf entreprises dépassant les 500 millions de dollars de chiffre d’affaires, contre quinze entreprises au Maroc. Alors que la 50ème entreprise tunisienne dépasse à peine les 60 millions de dollars de CA, la 50ème entreprise marocaine se rapproche, elle, des 150 millions de dollars de revenus !
On notera, par ailleurs, le grand poids des entreprises publiques qui occupent les six premiers rangs du tableau (STIR, Steg, Groupe chimique, SNDP, Tunisie Telecom et Tunisair). La première entreprise privée à figurer dans le classement établi par Jeune Afrique est la holding Poulina (167ème en Afrique), suivie par le Groupe Elloumi (169ème), puis Tunisiana (197ème).
On remarquera aussi la présence de groupes qui montent rapidement et sûrement dans le classement tel que le Groupe Loukil. Ce groupe diversifié, dirigé par une main de maître par Mohamed Loukil et ses deux fils Bassem et Walid, est classé septième groupe privé en Tunisie (315ème en Afrique) avec un chiffre d’affaires déclaré de près de 300 millions de dollars et un résultat net de près de 12,5 millions de dollars. Un résultat net assez faible compte tenu des investissements importants, opérés ces derniers temps en Tunisie (Aures Citroën, les AMS), mais aussi en Algérie, en Libye ou au Soudan.
Pour en savoir davantage sur le classement des entreprises tunisiennes, et à la lumière des données qu’elles voudraient bien communiquer, on devra donc attendre le classement annuel établi par l’Économiste Maghrébin. Ce classement, plus exhaustif, devrait être publié au courant du mois de janvier.

Sur ce Top 500 du continent, dressé par le groupe de presse, on ne recense que 27 entreprises tunisiennes dont 13 seulement appartiennent au secteur privé. Un chiffre très timide comparé à celui du Maroc. On notera cependant que ce classement ne cite pas tout le monde et beaucoup de groupes prestigieux ayant un grand chiffre d’affaires, se trouvent absents de ce classement, tels les Groupes Mabrouk, Karthago, Délice, Hamrouni, Hachicha…
Disons-le tout de suite, le classement des 50 plus grandes entreprises tunisiennes établi par le Groupe Jeune Afrique pour son hors-série N°20 n’est pas exhaustif. Ce classement annuel et exclusif (le 10ème du genre) se base sur une base de données du groupe de presse répertoriant quelque 6.000 entreprises. Sur l’ensemble, 5.400 ont reçu un questionnaire détaillé. Après réception et vérification des chiffres communiqués, le classement a été établi, mais sur la base uniquement de ceux qui ont choisi de jouer la carte de la transparence. Jeune Afrique l’admet et le signale en soulignant que de grands groupes du paysage économique tunisien n’apparaissent pas dans son classement. Beaucoup préfèrent encore rester dans l’ombre. Il ne s’agit nullement d’un comportement spécifique aux entreprises tunisiennes, on retrouve des leaders mondiaux adoptant cette discrétion, tel le géant suédois Ikea.

Si l’on compare le comparable, et comme le signale Frédéric Maury dans le Hors-série, la Tunisie ne compte que neuf entreprises dépassant les 500 millions de dollars de chiffre d’affaires, contre quinze entreprises au Maroc. Alors que la 50ème entreprise tunisienne dépasse à peine les 60 millions de dollars de CA, la 50ème entreprise marocaine se rapproche, elle, des 150 millions de dollars de revenus !
On notera, par ailleurs, le grand poids des entreprises publiques qui occupent les six premiers rangs du tableau (STIR, Steg, Groupe chimique, SNDP, Tunisie Telecom et Tunisair). La première entreprise privée à figurer dans le classement établi par Jeune Afrique est la holding Poulina (167ème en Afrique), suivie par le Groupe Elloumi (169ème), puis Tunisiana (197ème).
On remarquera aussi la présence de groupes qui montent rapidement et sûrement dans le classement tel que le Groupe Loukil. Ce groupe diversifié, dirigé par une main de maître par Mohamed Loukil et ses deux fils Bassem et Walid, est classé septième groupe privé en Tunisie (315ème en Afrique) avec un chiffre d’affaires déclaré de près de 300 millions de dollars et un résultat net de près de 12,5 millions de dollars. Un résultat net assez faible compte tenu des investissements importants, opérés ces derniers temps en Tunisie (Aures Citroën, les AMS), mais aussi en Algérie, en Libye ou au Soudan.
Pour en savoir davantage sur le classement des entreprises tunisiennes, et à la lumière des données qu’elles voudraient bien communiquer, on devra donc attendre le classement annuel établi par l’Économiste Maghrébin. Ce classement, plus exhaustif, devrait être publié au courant du mois de janvier.

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