L’Institut national de la statistique (INS) a publié les résultats de la croissance économique 2023. Elle ne serait que de 0,4% en 2023 prenant le contrepied du gouvernement d’Ahmed Hachani qui s’est appuyé sur une estimation de croissance économique de 0,8% pour clore l’exercice budgétaire 2023 à travers une loi de finances complémentaire.
Avant de se pencher sur les propos du chef du gouvernement, ne convient-il pas d’abord de connaître les raisons ayant amené Ahmed Hachani à tenir une telle réunion avec les principaux bailleurs de fonds du pays.
Etait-il opportun de susciter d’ores et déjà un débat autour des prévisions budgétaires durant les prochaines années alors qu’on n’a pas finit d’expliquer, d’expliciter et de digérer les dispositions de la loi de finances de l’exercice en cours ?
Une majorité de Tunisiens (55%) considère que 2023 fut une année plutôt positive et près des trois-quarts (71%) estiment que l’année 2024 sera meilleure
Si aujourd’hui la BCT jouit d’une indépendance totale dans l’accomplissement de ses missions et particulièrement celle visant la stabilité du niveau général des prix, elle le doit à son ex-gouverneur, Chedly Ayari qui a bataillé ferme pour que cette indépendance soit inscrite dans les statuts de l’institut d’émission.
Le risque que, d’ici la fin de l’année, il se retrouve financièrement aux abois est de plus en plus réel. On aura beau afficher un solde budgétaire excédentaire au bout du 1er semestre 2023, le déficit budgétaire est acquis d’ici la fin de l’année.
L’étude sur le pouvoir d’achat effectuée par l’Institut national de la statistique (INS) risque de susciter débats et polémiques tant le message qu’elle semble véhiculer est totalement à rebrousse-poil par rapport à l’opinion ambiante.