Les protagonistes sont une cinquantaine d’hommes politiques, d’hommes de médias (dont un actionnaire de référence de Business News), d’avocats et de lobbyistes qui sont accusés d’avoir fomenté un complot contre l’État
Jeudi 20 février, une grève générale a été massivement observée à Om Larayes, au sud-ouest de la Tunisie. La grève intervient à la suite d’un tragique accident de la route survenu sur la route régionale n° 201 reliant la délégation d’Om Larayes et Redeyef du gouvernorat de Gafsa. Le bilan de l’accident est de six morts et neuf blessés dont certains sont en état grave. Un poids lourd et un bus d’une entreprise publique en direction de Sfax, partant d'Om Larayes, se sont violemment percutés, provoquant un carnage.
Il ne se passe pas un jour sans que l’on croise une intox sur les réseaux sociaux. Le phénomène touche la planète entière et la Tunisie ne fait pas exception. Leur prolifération est intimement liée à celle des faux-sachants prétendant détenir la vérité et la science infuse.
Indéniablement, le portefeuille des finances est le plus technique et le plus complexe de tout le gouvernement. Les conséquences de toute perturbation de ce ministère sont incalculables.
Les avertissements des médias, de l’opposition et des experts ont alerté suffisamment à l’avance du danger de certaines des idées de Kaïs Saïed, mais cela ne l’a jamais empêché de continuer tout droit vers le mur (ou vers le puits).
Un peu partout dans le monde, les présidents et les chefs du gouvernement font une brève allocution pour souhaiter leurs meilleurs vœux à leurs compatriotes. Ils leur parlent de l’année écoulée et leur expliquent les principaux contours de l’année à venir.
Dans notre profession, il y a une règle de base qui dit que les « problèmes du journaliste n’intéressent pas le public ». Exceptionnellement, je déroge à cette règle pour vous évoquer un de nos exercices laborieux bi voire trihebdomadaires : celui de décortiquer l’activité présidentielle de Kaïs Saïed.
Loin des tumultes du Moyen-Orient, à Tunis, l’hiver s’installe timidement. Nos préoccupations sont, fort heureusement, moins dramatiques, bien que sérieuses : nous aspirons à plus de démocratie, de libertés, et à moins d’inflation et de pénuries.
Kaïs Saïed aime citer l’Histoire, le Moyen- Âge, l’épopée arabo-islamique et les phrases bateaux. Ce sont ses référentiels et, s’il les cite souvent, c’est qu’ils sont sa source d’inspiration pour dresser sa politique.