
Le ministre de l’Éducation, Mohamed Ali Boughdiri, est revenu, mardi 10 octobre 2023, sur la réforme de l’éducation nationale notant que le projet toucherait tous les segments du préscolaire à l’université dans le cadre d’une approche globale.
Invité de Zina Zidi dans l’émission Studio Shems, il a évoqué la nécessité de généraliser les classes préparatoires notant que le temps passé en cours fera partie des priorités car « le président de la République veut que les élèves aient suffisamment de temps pour exercer des activités parascolaires ». « Le Président a même exigé le rétablissement des cinéclubs », a-t-il affirmé.
Le ministre a souligné, également, la nécessité de se pencher sur la question de la formation professionnelle notant que son département réfléchit à la possibilité de créer un baccalauréat professionnel et une université professionnelle. « Si le peuple choisit d’aller vers la formation professionnelle, il va falloir mobiliser les ressources nécessaires », a-t-il ajouté.
« Le peuple doit également trancher sur une autre question celle de la langue d’enseignement et en particulier celle utilisée dans l’enseignement des matières scientifiques », a-t-il indiqué notant que l’utilisation de plusieurs langues d’enseignement crée la confusion chez les élèves. « Il faut trancher. Soit l’arabe, soit le français, soit l’anglais. C’est au peuple de choisir », a-t-il réitéré.
Mohamed Ali Boughdiri a avancé que les résultats de la consultation seraient révélés au public et présenté au Conseil supérieur de l’éducation qui sera supervisé par le président de la République lui-même « pour ainsi garantir son succès ».
N.J.