Ce Monsieur me rappelle un personnage des Mille et Une Nuits. Il me rappelle un proverbe tunisien : « la vielle est emportée par le courant de l'oued et elle dit cette année on aura une bonne récolte ». Ce personnage il me rappelle Pierre-Joseph Proudhon, un jour il avait écrit « la philosophie de la misère », et Marx lui avait répondu « la misère de la philosophie ». Marx avait dit un jour « tout ce que je sais que je ne suis pas marxiste », et cet homme croit toujours à l'enclume et le marteau.
Le monde est devenu un village numérique, tout et nombre et tout est application et il continu a compter avec les allumettes.
Bref meskina Tounes

Paix à leur Ame , les anciens camarades de lycée de Dali ont voulu un hommage au sein du lycée, cela vous dérange Abel Chater ?

Un couple tunisien fait ses vacances en Turquie. Les deux s'amusent et dansent comme tant de jeunes, dans une discothèque à Istanbul. En tel lieu, à telle heure et en de telles circonstances dont la probabilité d'être frappé par la foudre, demeure mille fois plus conjecturée que ce malheur d'un terrorisme lâche et aveugle, qui les a frappés à trois mille kilomètres de chez soi. Allah yarhamhom wa innaâmhom, wa issabbèr Ahlahom wa Dhawihom.
Jusque là tout appartient au destin et à la Volonté des Cieux. Mais qu'il pourrait y avoir des commerçants de la mort, qui pourraient avoir l'idée de convertir un tel malheur lointain, en une propagande publicitaire pour leur établissement scolaire, ministre tunisien de l'Éducation et ambassadeur de France (non pas de Turquie) à la rescousse, ça dépasse vraiment toute l'imagination humaine. Une créativité de Wall Street. Un programme de cirques et de show business. Un non-sens politique. Une débilité diplomatique. Une mauvaise plaisanterie du ministre Néji Jalloul, juxtaposant la naïveté enfantine. Un manque de sérieux pouvant transformer notre pays en une république bananière.
Au moment où la Tunisie cherche à s'en débarrasser de la débilité politique dont elle avait souffert 55 ans durant, chez les deux dictateurs déchus Bourguiba et Ben Ali, pour s'attaquer au sérieux et aux vrais problèmes de la Nation, dans l'idée de compter sur l'aide du nouvel ambassadeur de France Olivier Poivre d'Arvor, cet intellectuel nous fait régresser à l'état de disciples scolaires dernier âge, comme si on était en Micronésie.
J'ai la sueur de la honte au front, en constatant la débilité de ceux qui nous prennent encore pour les "indigènes" des contes mytologiques de leurs pieds-noirs.
S'il y avait la moindre crédibilité dans de telles pensées qu'ils prétendent réserver au défunt Mohamed-Ali Azzabi, tout en insistant à le surnommer "Dali", pourquoi ne pas rebaptiser ce lycée à son nom, suivant toutes les normes de la noblesse, dans un pays qui essaie d'oublier ses bourreaux-colonisateurs français.
Honni soit qui mal y pense.

La forme de bêtise et de cruauté la plus hideuse...Arraché à la vie et aux siens pour des causes imbéciles et crapuleuses...Toute notre compassion aux proches du couple Azzabi.