et Bravo Bochra pour la fidélité aux principes de la liberté.

La manifestation du 12 septembre divise tout le monde, aussi bien au sein de l’opposition que dans les partis au pouvoir.
Au niveau de l’opposition, tant les partis et organisations sont désordonnés, on n’a pas réussi à se mettre d’accord sur l’horaire de cette manifestation censée protester contre la loi de la réconciliation économique. Le collectif « manich msame7 » a planifié sa sortie à 10 heures du matin, le Front populaire a planifié la sienne à 14 heures, la Ligue de protection de la révolution et le CPR à 15 heures et la coalition de partis comprenant Al Joumhouri, Attayar, Ettakatol et certaines personnalités politiques à 16 heures.
Mais quel que soit l’horaire retenu, le ministère de l’Intérieur a opposé son niet, motivant son refus par le risque d’un attentat terroriste. « Argument risible », pour l’opposition qui n’en croit pas un mot.
Ce ferme refus du ministère de l’Intérieur est également contesté par certaines figures du parti au pouvoir Nidaa Tounes, dont notamment les députés Sahbi Ben Frej et Bochra Belhadj Hamida.
Le député a ainsi publié hier, dans la soirée du mercredi 9 septembre, un post FB dans lequel il indique « que le refus du ministère de l’Intérieur n’a pas de sens. Quels que soient les motifs de la manifestation et ses revendications, le droit de manifester est garanti par la Constitution et le gouvernement se doit de veiller à la protection des droits, même en Etat d’urgence. C’est notre devoir à tous de défendre ce droit. L’expérience a, de plus, démontré que le fait d’être contre la rue dessert le gouvernement, quelles que soient les excuses. La rue est le véritable thermomètre de l’ampleur de tout mouvement, de tout parti et de tout groupuscule. L’interdiction et la répression serviront, incontestablement, l’interdit et le réprimé. Ce serait une grosse erreur si le gouvernement maintient sa décision d’interdiction et les conséquences seront dangereuses et il vaut mieux s’en passer. »
Aussitôt publié, le post de Sahbi Ben Frej a été partagé par un nombre de personnes, dont sa collègue et camarade Bochra Belhadj Hmida.
Les deux députés ne sont pas les seuls à défendre ce droit à la manifestation, plusieurs autres personnalités politiques qui ne sont pas spécialement contre la loi de la réconciliation, reconnaissent le droit de l’opposition à faire entendre sa voix, dans la rue, le 12 septembre. Ce sont les mêmes, d’ailleurs, qui ont défié le gouvernement un certain 9 avril 2012 au nom de ce même droit.
Paradoxalement, parmi les partis de l’opposition qui participent à la manifestation de ce samedi et appellent à défier le gouvernement, on retrouve des personnalités qui disaient tout le contraire le 9 avril 2012.
R.B.H.

Commentaires (23)
CommenterPour faciliter le travail du MI, choisir 2 heures
et Bravo Bochra pour la fidélité aux principes de la liberté.
Certains disent que, Bochra est pour la torture et la dégradation humaine
Beaucoup disent à tort ou à raison que son soutien à la manifestation n est que de la poudre aux yeux pour masquer l être assoiffé de torture qui dort en elle!!!
etre fier de soi!!!
Avis d'un con de base, votre serviteur
j'adore ce sourire!
Quel jeu joue t'on?
2/ Gharsalli en tant que ministre de l'intérieur doit assurer la sécurité. Si Essid considère qu'il est incompétent Essid le démissionne. Essid n'a pas à interférer dans la gestion des situations par le MI et pas à l'empêcher de prendre les bonnes décisions. Gharsalli assume l'intégralité de ses décisions et de ses responsabilités !!!
C'est à se demander à quel jeu joue Essid qui entrave l'action de ses ministres, et pourquoi pas soutient les CPR, Tak, Wath... et opposants de tout poil, avec les LPR et les péripatéticiennes tant qu'on y est!!!
A mon avis il est grand temps de changer de 1er ministre !
3/ les partis et personnes contre cette loi peuvent modifier la date de la manif au 15 ou 16/10 par exemple.... ce n'est pas 2 ou 3 jours de différence qui démotiveront les troupes et la loi ne sera pas passée entre temps!!! Sauf si justement ceux-ci craignent la démotivation (et ce sera très démonstratif) ou ont des arrières pensées peu avouables bien sur... dans ce cas l'interdiction doit être encore plus ferme!
4/ BCE doit jouer les "je suis président de tous les tunisiens" et trouver avec diplomatie un TERRAIN DE DISCUSSION qui aboutisse dans l'immédiat à la NON-MANIFESTATION au vu de l'etat d'urgence et les menaces qui pèsent sur le pays
Ce qui est sur c'est qu'au vu du programme et de la desunion des troupes,
1/la pagaille sur l'avenue Bourguiba va durer toute la journée,
2/chacun va pouvoir compter ses ouailles
3/on saura vite si le « bruit » représente quelque chose réellement
4/les manifestants auront a assumer les problèmes s'il y en a (ce que je ne souhaite pas pour tout le monde)
5/ la division au sein du gouvernement semble sévère et interne au gouvernement lui-même'.
Après cela on se demandera pourquoi'.
- Le MAE fait n'importe quoi
- Le 1er ministre n'est pas respecté et/ou considéré
- Le MI fait la loi dans le pays (espérons que ce soit pour le bien du pays)
- Les autres ministres se taisent
- Les gouverneurs choisis sur des critères plus que discutables sautent plus vite et plus haut que les kangourous
- Les élections ne se préparent pas
- Les trafics en tout genre persistent
- La paix ne revient pas'. Les touristes non plus d'ailleurs
En bref pourquoi aucun problème ne se règle depuis '..
Les sponsors officieux de Daech
cette Bochra n'est pas "bochra" en arabe
ces femmes qui gouttent au pouvoir comme au foyer deviennent des vipères
Il faut les virer
BCE DOIT FAIRE MARCHE ARRIERE ( et de toute vitesse ) .
quel amateurisme!!!!
j'espere que ce n'est pas expre d'induire en erreur les lecteurs c'est la deuxieme faute dans le meme artiicle apres l'inclusion du CPR. quel amateurisme!!!!