
Plusieurs cadres de Nidaa Tounes se sont rassemblés lundi 9 février devant le siège du parti au lac pour réclamer la structuration du parti et exprimer leur opposition à la participation des islamistes au gouvernement.
Le parti pâtit de l’absence de structures et d’encadrement, déclare Riadh Azaiez, membre du bureau national. « Il est devenu tel un paquebot sans capitaine qui se laisse balloter par les vents » dit-il à Mosaïque Fm. Et d’ajouter qu’il ne faut plus se voiler la face « Notre parti n’a jamais été structuré. Il y avait un comité constitutif. Aujourd’hui, ses membres sont soit devenus élus, soit ministres » a-t-il lâché.
Critiquant l’entrée d’Ennahdha au gouvernement, M. Azaiez considère que cette participation affecte gravement la « crédibilité » de Nidaa. « Nous avons donné notre parole de ne jamais nous allier avec ces gens. Que dirons-nous, demain, à nos électeurs lors des municipales ? » s’est-il interrogé, poursuivant que le parti avait été utilisé comme tremplin par certains opportunistes pour servir des intérêts personnels sans se soucier de son avenir « Ils s’en sont servis, puis ils l’ont largué comme si c’était un parti jetable » dit-il avec indignation.
Par ailleurs, l’élu à l’ARP, Mohamed Troudi, a annoncé, dans une déclaration à la même station, la création d’un bureau politique qui s’attèlera à préparer le prochain congrès national, prévu pour septembre 2015.
E.Z.
Le vrai jeu, c'est qu'il y a un plan à nous préparé d'avance par une superpuissance. La démocratie en Tunisie, ne pourra suivre que le modèle occidental. Deux grands partis politiques sont à 100% indispensables et deux à quatre autres petits partis doivent jouer aux satellites, une fois ici et une autre fois là-bas.
Celui qui n'a pas remarqué l'annonce prématurée des deux dernières élections, par Mohsen Marzouk de Nidaa Tounes, avec une exactitude à deux chiffres près après la virgule, malgré l'impossibilité humaine de le savoir à une seule minute de la fermeture des bureaux de vote, celui-là n'a compris ni le jeu des grands, ni le vrai rôle de l'ISIE et de sa marionnette Chafik Sarsar.
Les mathématiques politico-politiciennes, nous donnent un résultat exact à presque 95%. Il doit y avoir une entente préalable entre les dirigeants de Nidaa Tounes et ceux d'Ennahdha sous l'égide soit de l'Ambassadeur des USA, soit de celui de la France à Tunis. Une feuille de route est déjà tracée, suivant laquelle les prorogatives pour Ennahdha au pouvoir, doivent être gelées. Tout doit être mis aux mains de Nidaa Tounes par le biais de son boss Béji Caïd Essebsi (homme de confiance de l'Occident). Le parti d'Ennahdha demeure une partie prenante, même à une bonne distance du sommet du pouvoir. Toutes les décisions prises par Nidaa Tounes, doivent passer par la table des gourous d'Ennahdha (Ghannouchi, Mourou et autres du comité de la Choura). De là on remarque, que même le premier ministre Habib Essid, ne put être désigné qu'après le consentement d'Ennahdha et de là, on voit aussi que le ministre de l'Intérieur Mohamed Nejm Gharselli, ne put être ébranlé de sa place, malgré tout son passé douteux, témoigné par ses propres collègues les Magistrats, parce qu'il est en quelque sorte l'homme d'Ennahdha, avant qu'il ne soit celui de Nidaa Tounes.
Donc, nous avons une cohabitation des grands partis politiques en Tunisie, représentés par Ennahdha et par Nidaa Tounes, sous l'égide et sous l'arbitrage d'une puissance étrangère quelconque. Les deux partis doivent suivre le plan occidental de la démocratisation de la Tunisie, sans hurlements et sans vacarme. Ils sont assez forts pour passer comme des bulldozers sur tous leurs opposants, même parmi ceux de leurs propres adhérents et de leur propre base électorale. L'essentiel, c'est qu'il y ait une entente harmonique entre les dirigeants de ces deux grands partis de la Tunisie.
Quant à Hamma Hammami, Slim Riahi et tous les autres petits poussins, qui aiment bien se nommer «acteurs principaux de la politique tunisienne», ou ceux qui pensent goûter au miel, en se nommant «cadres» ou «base» ou «peuple» ou ayant contribué à la création d'untel parti ou de l'autre, comme celui qu'on voit sur la vidéo, ils ne sont en vérité que des marionnettes utilisées pour pousser la charrette de César. Rien d'autre et ils ne sont d'aucune importance pour les cinq années qui viennent. Ceux-là mêmes, qui hurlent et qui font trop de vacarme, sans qu'ils ne puissent rien changer de la réalité des choses, le défunt dictateur Bourguiba les appelait «Khobzistes». Ils ne font ce théâtre que pour s'illustrer au sein de leur parti. Ils ne quitteront jamais les lieux, parce qu'ils s'arrachent les miettes entre eux. Ils seront là à applaudir tous les dirigeants de leurs partis réciproques et à leur faire briller leurs souliers.
Le jeu de la démocratie est fait en Tunisie. Il est téléguidé par nos amis occidentaux et c'est bien comme ça. Nous leur devrons beaucoup de reconnaissance et de remerciements, pour nous guider vers la vraie démocratie d'usage en Occident. Nous devrons aussi nous estimer heureux qu'ils ne nous sabotent pas notre transition démocratique et qu'au contraire, ils font tout leur possible pour nous mettre sur les bons rails. Par la suite, lorsqu'on apprendra ce que c'est au juste la démocratie après au moins une à deux générations, nous pourrions mener ce jeu tout seuls.
Lorsque je vois l'argent qu'ils versent chez nous, pour que la Tunisie réussisse sa transition démocratique, je ne puis que dire merci, un grand merci, un gigantesque merci et encore mille mercis aux USA et à son Honorable Ambassadeur, le très gentil et le plus sincère de tous les ambassadeurs à Tunis, Jake Walles, à l'Allemagne, à la France, à l'Italie et à tous ceux qui contribuent à notre réussite et surtout, ceux qui ne nous sabotent pas notre fameuse transition démocratique, qui sera éduquée dans les universités du monde entier.
Qu'on n'oublie jamais, que la politique, c'est des mathématiques.
l instabilité dans le pays ..Dire que ces nidaistes se disent modernistes, progressistes, laics et ils n arrivent pas a mettre de l ordre dans leur poulailler !
Partant du constat que BCE, qui a été porté par un courant très important de l'opinion tunisienne qui le voyait comme le sauveur du pays et celui qui pouvait résister aux islamistes en les cantonnant dans leur rôle d'opposants, a trahi l'espoir et la confiance des militants de Nidaa et d'un très grand nombre de Tunisiens. Partant également du fait que par ses déclarations, il risque d'amplifier la crise de confiance qui peut conduire à une crise de légitimité. En déclarant haut et fort qu'un gouvernement tunisien est inconcevable sans les islamistes, il a créé un problème nouveau. Non seulement, il légitime la présence des islamistes dans le gouvernement actuel, mais accrédite l'idée ou le principe selon lequel, les islamistes doivent être présents dans tous les gouvernements que la Tunisie aura dans l'avenir. Partant de tout cela, les militants à juste titre déçus doivent tirer les conséquences des déclarations du président BCE : ILS DOIVENT CRÉER UN NOUVEAU PARTI, un parti bourguibiste nationaliste. Il y a en effet de la place pour ce parti car beaucoup de Tunisiens sont frustrés et déçus de Nidaa et BCE.
Contrairement à ce que le président a affirmé disant qu'il n'a pas trahi les Tunisiens et que la présence des islamistes au gouvernement est incontournable, BCE a trahi la confiance de ses électeurs, de ceux et celles qui ont voté pour lui espérant éloigner les islamistes du gouvernement. La trahison est incontestable. Par ailleurs, il trompe l'opinion tunisienne à deux titres :
1. BCE trompe les Tunisiens en affirmant qu'un gouvernement n'est pas concevable sans la présence des islamistes, ce qui est un mensonge car dans aucune démocratie majoritaire, il n'y a nécessité d'un parti d'opposition d'être dans le gouvernement. C'est comme si on disait, un gouvernement socialiste est inconcevable sans la participation de l'UMP, ce qui est une aberration.
2. BCE trompe l'opinion en ne disant pas la vérité qui est simple mais inavouable pour un homme qui se targue d'être nationaliste : ce sont les puissances étrangères USA, UE et Qatar qui lui ont dicté l'obligation d'intégrer les islamistes au gouvernement.
Chapeau bas Mr Ghannouchi, qui a transforme un échec en succès. J'ai voté Nida en tant que vote sanction mais il s'est avéré que j'ai voté ennahdha. Je suis tres tres déçu de Nida, la prochaine fois je vote directement Ennahdha.
Son ambition, ce n'était pas la vie des tunisiens, ni celle du pays entier, c'était comment avoir les clés de Carthage, un rêve pour lui depuis qu'il était avec le vrai Zaim Bourguiba. Son parti est entrain de se déchirer, il n'a pas pensé un jour à un homologe qui puisse assurer la succession en attendant le congrès de Nidaa Tounes, un bateau sans capitaine. Maintenat il faut se préparer pour les élections municipales, pas de Nidaa et pas de Ennahdha ni du CPR, ....
On a élu des gens; laissons les travailler et jugeons les sur leurs rendement.
S'ils ont jugé s'allier avec Ennahda; ce n'est pas du tout par complaisance ; c'est parce qu'il ont jugés bon de le faire. Quand on est président de la république et /ou de gouvernement ; on a des données politiques et surtout stratégiques qu'une personne lambda ne connaît pas.
Et puis après tout ; Ennahda, ce n'est pas Israël, m... ; ce sont des tunisiens. Que vous le vouliez ou non ; ce sont presque un million de tunisiens qui avaient voté ce parti et ont envoyé 6 9 députés à l' ARP .
Par cet acharnement ; je dirai que ces contestataires représentent bien des forces réactionnaires qui travaillent à la solde de ceux qui aiment diviser le pays et malheureusement ils existent "ces imbéciles ". Moi ; je les identifie aux terroristes qui eux aussi travaillent à la solde d'autres ingérences.
Laissez nous tranquilles et laissez le gouvernement travailler. Sinon ; foutez le camp car je suis sûr que vous avez la double nationalité ( ou peut être; vous on - t - il promis ) !