Le président français, François Hollande, a tenu une conférence de presse conjointe avec le chef du gouvernement tunisien, Mehdi Jomâa, à l’issue de l’entretien qu’ils ont eu cet après-midi du mardi 29 avril 2014 à Paris.

M. Hollande a réaffirmé le soutien total de la France à la Tunisie en cette période qui se concrétisera, d’abord, par la tenue au mois de septembre 2014 à Paris, d’une Conférence des amis de la Tunisie qui réunira, sur invitation de la France, de grandes personnalités et des investisseurs français et en provenance de différents pays de l’Union européenne.

Au niveau sécuritaire, le président français a donné certains détails sur l’aide qui sera fournie par la France avec notamment la livraison d’un nombre d’hélicoptères et bien d’autres types et mécanismes d’aides dont il n'a pas voulu dévoiler la nature, étant donné la sensibilité du sujet.

Il a, également, mis l’accent sur l’importance de la stabilité chez le voisin libyen tout en se félicitant de l’adoption de la Constitution en Tunisie, ce qui a contribué à donner une meilleure visibilité de l’avenir dans le pays.

Présente sur place, notre journaliste Inès Oueslati a interpellé le président français François Hollande. Elle a rappelé que la France avait proposé son savoir faire à la Tunisie en 2011 à travers la ministre Michelle Alliot Marie et a demandé si la France était disposée à faire profiter la Tunisie de son savoir faire en matière de libération d'otages et de médiation concernant les deux Tunisiens kidnappés en Libye.

Le président français a répondu en disant qu'il n'aurait pas utilisé la référence à Michelle Alliot Marie et il a ajouté que la France ferait profiter la Tunisie d'informations chaque fois que cela est possible. "Si nous pouvons aider les ressortissants tunisiens nous le ferons" a-t-il ajouté. Mehdi Jomâa a également répondu en disant que la Tunisie avait une cellule de crise qui planche sur le sujet. Il a expliqué qu'il y avait des médiations en place pour espérer faire libérer les otages tunisiens.