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La main tendue à l'initiative de l'UGTT, BCE pose les conditions de l'opposition
30/07/2013 | 1
min
La main tendue à l'initiative de l'UGTT, BCE pose les conditions de l'opposition
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Le leader du parti Nidaa Tounes, Béji Caïd Essebsi, a été bref et net dans sa rencontre spéciale sur le plateau de Nessma, ce soir du mardi 30 juillet 2013. Sans détour, il propose la formation d’un nouveau gouvernement de compétences nationales et au nombre limité avec engagement de ses membres à ne pas se présenter aux prochaines élections. Exactement comme l’a été son équipe lors de l’étape transitoire qu’il a dirigée de mars à fin octobre 2011.

Dissolution de l’Assemblée nationale constituante, devenue une partie du problème, selon ses propres termes, et constitution d’une commission chargée de terminer le texte de la constitution et la mise au point de la loi électorale et, bien entendu, l’ISIE appelée à préparer et organiser le prochain scrutin.

Béji Caïd Essebsi a tenu, à exprimer son indignation concernant les propos tenus, la veille, par le chef du gouvernement actuel qui, selon ses dires, n’a rien compris des revendications du peuple et semble poursuivre la fuite en avant, voire menacer les Tunisiens de faire descendre ses « troupes » dans la rue.

« Ces propos de M. Laârayedh ne sont pas responsables et ne peuvent que renforcer la détermination des populations se trouvant déjà dans les rues. Pour BCE, il est inadmissible que le premier responsable gouvernemental se comporte ainsi alors que la situation sociale, économique et sécuritaire est des plus catastrophiques. « La Tunisie est au bord de la faillite », a-t-il tenu à s’alarmer, d’où la nécessité de changer de cap et, surtout, de gouvernement pour gérer les affaires du pays pour ce qui reste de la phase transitoire.

Prié de donner son avis sur l’initiative de l’UGTT qui va dans le même sens des propositions réitérées par M. Caïd Essebsi, sauf pour l’ANC qui devrait être maintenue avec un échéancier court et contraignant, le président de Nidaa Tounes assure que tout peut faire l’objet de discussions si un minimum est assuré, si le sérieux est garanti et si la volonté est bien là, ce qui ne semble pas être le cas pour les dirigeants d’Ennahdha.

Pour conclure, Béji Caïd Essebsi, qui réitère le côté incontournable d’Ennahdha comme étant un acteur politique essentiel, s’est adressé à Rached Ghannouchi en l’appelant à "expliciter son initiative, s’il en a une" avant de dire que "la main de Nidaa est tendue pour un consensus et pour trouver des solutions selon de nouvelles approches car les démarches suivies, jusque-là, par les deux gouvernements d’Ennahdha ont lamentablement échoué".


Noureddine HLAOUI
30/07/2013 | 1
min
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