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Samir Dilou répond aux blessés de la révolution, aux sit-inneurs et aux médias

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Lors du point de presse organisé dans la matinée du samedi 7 janvier 2012 au Premier ministère à la Kasbah, Samir Dilou, ministre des Droits de l’Homme et de la justice transitionnelle, a traité de trois sujets essentiels, à savoir la situation des victimes de la révolution et leurs indemnisations, le sit-in de Manouba qui a causé l’arrêt des cours à la faculté et les mouvements sociaux, tels que les grèves, sit-in et manifestions, accentués récemment.
Concernant le premier sujet de la conférence, M. Dilou a déclaré que les victimes de la révolution, ayant été blessés et souffrant d’infirmités partielles ou conséquentes, ont le plein droit de revendiquer d’être indemnisés et que leurs revendications ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd, puisque le gouvernement a convoqué une réunion groupant plusieurs ministres en date du 4 janvier afin de prendre les mesures nécessaires aux indemnisations.
Il a rappelé que l’Etat a pris des engagements et a fait des promesses qu’il tient à honorer. Sauf qu’il n’est pas question pour ces blessés de mettre une quelconque pression sur le gouvernement. Les indemnisations seront versées par tranches et répondront à une lecture objective des situations de ces victimes au cas par cas, par le biais d’une expertise médicale, mesurant le degré d’invalidité de chacun.
Passant à la situation de la faculté de La Manouba, paralysée pendant plusieurs semaines à cause d’un sit-in, Samir Dilou a rappelé que ce nouveau gouvernement tient à respecter la liberté vestimentaire, respecter la souveraineté de l’administration dans l’enceinte des établissements universitaires et respecter la loi. Or, ce respect met le gouvernement devant un choix difficile, à savoir comment faire respecter ces libertés sans recourir à la force? Il a ajouté que « le plafond de la liberté d’expression est très haut, mais celui de la gestion est très bas!». Arrivant enfin aux mouvements sociaux et leur impact sur l’économie nationale, M. Dilou a affirmé qu’en 2011, 513 grèves ont eu lieu, dont 164 seulement sont légales.
Il a par ailleurs rappelé que les droits aux sit-in, manifestations ou grèves sont des acquis de la révolution, auxquels il ne faut pas renoncer, mais il ne faut pas non plus nuire à l’économie. A ce titre, il a déclaré que par exemple le chiffre d’affaires de la société de phosphate Gafsa n’a pas dépassé les 200 millions de dinars en 2011, alors qu’en 2010, il avait atteint 825 millions de dinars. Il a mis l’accent sur le fait que de telles pertes que notre économie a connues récemment sont causées essentiellement par les multiples mouvements sociaux.
Il a résumé en affirmant que l’Etat accuse un déficit de 2,5 milliards de dollars, de quoi créer quelque 100 000 nouveaux emplois. En marge de cette même conférence, d’autres sujets ont été abordés, tels que la situation des journalistes ou encore les visites diplomatiques des personnalités politiques.
Concernant les rapports entre le gouvernement et les médias, et les agressions dont certains journalistes ont été victimes, outre les accusations d’enfantillage ou de négativisme, M. Dilou a répondu que les journalistes ont le droit de critiquer les politiciens, mais qu’eux aussi devraient accepter d’être critiqués.
Concernant le premier sujet de la conférence, M. Dilou a déclaré que les victimes de la révolution, ayant été blessés et souffrant d’infirmités partielles ou conséquentes, ont le plein droit de revendiquer d’être indemnisés et que leurs revendications ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd, puisque le gouvernement a convoqué une réunion groupant plusieurs ministres en date du 4 janvier afin de prendre les mesures nécessaires aux indemnisations.
Il a rappelé que l’Etat a pris des engagements et a fait des promesses qu’il tient à honorer. Sauf qu’il n’est pas question pour ces blessés de mettre une quelconque pression sur le gouvernement. Les indemnisations seront versées par tranches et répondront à une lecture objective des situations de ces victimes au cas par cas, par le biais d’une expertise médicale, mesurant le degré d’invalidité de chacun.
Passant à la situation de la faculté de La Manouba, paralysée pendant plusieurs semaines à cause d’un sit-in, Samir Dilou a rappelé que ce nouveau gouvernement tient à respecter la liberté vestimentaire, respecter la souveraineté de l’administration dans l’enceinte des établissements universitaires et respecter la loi. Or, ce respect met le gouvernement devant un choix difficile, à savoir comment faire respecter ces libertés sans recourir à la force? Il a ajouté que « le plafond de la liberté d’expression est très haut, mais celui de la gestion est très bas!». Arrivant enfin aux mouvements sociaux et leur impact sur l’économie nationale, M. Dilou a affirmé qu’en 2011, 513 grèves ont eu lieu, dont 164 seulement sont légales.
Il a par ailleurs rappelé que les droits aux sit-in, manifestations ou grèves sont des acquis de la révolution, auxquels il ne faut pas renoncer, mais il ne faut pas non plus nuire à l’économie. A ce titre, il a déclaré que par exemple le chiffre d’affaires de la société de phosphate Gafsa n’a pas dépassé les 200 millions de dinars en 2011, alors qu’en 2010, il avait atteint 825 millions de dinars. Il a mis l’accent sur le fait que de telles pertes que notre économie a connues récemment sont causées essentiellement par les multiples mouvements sociaux.
Il a résumé en affirmant que l’Etat accuse un déficit de 2,5 milliards de dollars, de quoi créer quelque 100 000 nouveaux emplois. En marge de cette même conférence, d’autres sujets ont été abordés, tels que la situation des journalistes ou encore les visites diplomatiques des personnalités politiques.
Concernant les rapports entre le gouvernement et les médias, et les agressions dont certains journalistes ont été victimes, outre les accusations d’enfantillage ou de négativisme, M. Dilou a répondu que les journalistes ont le droit de critiquer les politiciens, mais qu’eux aussi devraient accepter d’être critiqués.
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