La chambre spécialisée dans les affaires criminelles près le tribunal de première instance de Tunis a défini le 6 mai 2025 comme date de l'audience de la seconde affaire de complot incluant plusieurs personnalités publiques et figures de la scène politique.
La liste des accusés comprend 21 noms, dont l'ancien chef du gouvernement, Youssef Chahed, le président d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, l'ancien ministre des Affaires étrangères, Rafik Abdessalem, l'ancienne cheffe du cabinet présidentiel, Nadia Akacha, l'ancien membre du conseil municipal d'Ezzahra, Rayen Hamzaoui, ou encore le dirigeant d'Ennahdha, Lotfi Zitoun.
Les personnes visées par cette affaire sont accusées d’« association de malfaiteurs dans le but de comploter contre la sûreté intérieure et extérieure de l’État ».
S.G
Peine perdue, ils ont oublié l'essentiel, trahis par un comportement, trop docile pour ne pas éveiller les soupçons !
Un détail leurs manquait, la perspicacité d'un doux gentil monsieur qui de son côté observait chacune de ce qui se tramait sous l'eau, les yeux les guettaient, aucun geste,comme un crocodile attendant le moment propice pour les prendre entre ses mâchoires, hélas parmi ces malfaisants quelques uns échappérent à travers ses crocs.
Le cerveau,expert en roublardise et manigance fut terrassé ! Sous les verrous, fin d'un si désastreux long périple, définitivement au cachot pour une longue méditation.
Pour les fugitifs ce n'est que question de temps,tôt ou tard ils se prendront les pieds dans les filets,et la cavale sonnerait le glas.
Ils ont, chacun à leur façon, occupé des fonctions importantes, ont pu décider et choisir entre eux ou bien selon leur pouvoir fait pencher la balance dans telle direction si bien qu'on peut se demander s'ils n'ont pas plutôt choisi leur camp aux dépens de celui du pays.
Poser le regard, investiguer afin de connaître ce qui se tramait au sein de l'arrière-cour en catimini pour avoir mené le pays à la déroute.
Ce petit monde a su prendre la poudre d'escampette, échappant pour l'heure à toute reddition de compte.
Reste le chef d'orchestre, sans qui rien de tout cela n'aurait pu avoir lieu à ce point.
Comme le sort est injuste!
