La cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zanzri, a présidé, lundi 14 avril 2025, un conseil ministériel à la Kasbah consacré au plan de développement 2026-2030.
Elle a souligné l’importance de ce plan, qui concrétise les principes constitutionnels d’une démocratie réelle, reposant sur la justice sociale et la répartition équitable des richesses, indique un communiqué de la présidence du gouvernement qui n'évoque aucunement le décès tragique de trois élèves à Mezzouna tués par la chute du mur du lycée.
Adoptant une approche ascendante, du local au national, ce plan vise à mieux répondre aux besoins des citoyens et à favoriser un développement économique et social équilibré.
Le conseil a présenté une nouvelle méthodologie de planification fondée sur l’accompagnement des structures locales, régionales et nationales, l’élaboration de politiques selon les priorités et la faisabilité, l’harmonisation des stratégies intersectorielles et l’amélioration de la préparation des projets d’investissement.
À l’issue de la réunion, plusieurs recommandations ont été formulées. Il a notamment été décidé d’adopter la méthodologie ascendante et le calendrier du plan, de renforcer l’implication des structures publiques dans l’accompagnement technique, de mettre en place un programme de formation pour les conseils locaux et régionaux, et d’assurer un suivi rigoureux tout en résolvant les obstacles rencontrés sur le terrain.
M.B.Z
Le monde entier, y compris notre pays, a déjà choisi sa voie: énergies renouvelables, électrification des transports, hydrogène vert... Nous devons accélérer les initiatives en cours plutôt que créer l'illusion qu'un nouveau plan est nécessaire.
Le développement économique fonctionne simultanément de manière ascendante et descendante (bottom-up et top-down), particulièrement dans un contexte où le commerce extérieur, les transferts des TRE et les échanges commerciaux représentent l'essentiel de notre activité économique. Avec des exportations atteignant 52% du PIB, les orientations de la Tunisie sont largement déterminées par les choix stratégiques de l'Union européenne (plan Draghi), les investissements allemands (600 milliards d'euros sur six ans), ainsi que les stratégies/conflits chinois et américain qui façonnent un nouvel ordre économique mondial.
Avant de discuter de la répartition des richesses, il faut d'abord les créer. Pourquoi entretenir le mythe que le pays dispose de ressources naturelles infinies à partager (pétrole, sel, phosphates...)?
Quant à "adopter la méthodologie et le calendrier du plan" - comment peut-on formuler une telle recommandation? Existe-t-il un seul projet sérieux au monde qui ne soit pas géré selon un calendrier précis?
Si on dispose de seulement six mois pour faire une différence, c'est mieux de donner la priorité aux initiatives de continuité.
A priori le peuple sait mieux ce qui est bon que ceux qui nous dirige .
Le dirigeant a une vision et dirige , le peuple vote adhere ou non a cette vision a cette strategie .
Bien sur que le peuple veut s amuser travailler le moins possible et avoir une rente a vie .
SI ELLE NE SAIT PAS QUOI FAIRE COMME REFORME QU ELLE DEGAGE
