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Ceux qui aspirent à la croissance devraient penser à la Tunisie !
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Si vous aspirez à la croissance, pensez à la Tunisie ! Avoir la Tunisie en tête et dans le cœur constitue l’argument mobilisateur qui accompagnera des mois durant les promoteurs, toutes tendances confondues, de la campagne de communication internationale sur l’industrie tunisienne. Les institutions publiques et privées se sont mobilisées pour mettre au point une stratégie qui vise à vendre la Tunisie, qui dispose d’une batterie de mesures incitative et fort attractive, comme site privilégié d’investissement, de partenariat gagnant-gagnant, de promotion de l’industrie du pays…
La crise financière peut être une opportunité pour la Tunisie. C’est ce qu’affirme la plupart des économistes et analystes financiers. C’est ce que confirme, en tout cas, le lancement de la campagne de communication internationale sur l’industrie tunisienne que vient d’entreprendre le pays. Son but est de faire connaître le site tunisien aux investisseurs étrangers. La Tunisie ne manque pas d’atouts pour appuyer son argumentaire. Elle est le premier pays d’implantation des PME européennes, le premier exportateur industriel de la rive sud de la Méditerranée et le premier de sa région pour la qualité de la formation et pour la qualité de la vie.
A l’occasion du lancement de cette campagne, trois ministres ont fait le déplacement : Mohamed Nouri Jouini, ministre du Développement et de la Coopération internationale, Afif Chelbi, ministre de l'Industrie, de l'Energie et des PME et Ridha Touiti, ministre du Commerce et de l'Artisanat. A leurs côtés,sont présents Hédi Djilani, président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) et Adrianus Koetsenruijter, ambassadeur, chef de la délégation de la Commission européenne à Tunis. Une conférence de presse a été tenue à l’occasion, à l’hôtel Abou Nawas Tunis, mercredi 29 avril 2009.
"Looking for growth? Think Tunisia", ce qui donne en français "La Tunisie, remède anti-crise", est le slogan de cette action publicitaire. M. Chelbi a précisé que l’idée qu’on cherche à véhiculer est que non seulement le partenariat gagnant-gagnant avec la Tunisie est rentable mais il peut être un remède à la grave crise qui sévit de par le monde.
Cette campagne vise cinq pays, précise Raja El Almi, membre du staff concepteur de la campagne, à savoir la France, l’Italie, la Grande Bretagne, l’Allemagne et l’Espagne. La période du déroulement de l’opération s’étendra de mai à octobre 2009. M. Jouini a noté que 80% des exportations tunisiennes sont absorbées par les pays cités. Le choix porté sur les cinq pays, loin d’être un rétrécissement, revêt la forme d’un ciblage.
Au programme des séminaires, des journées, des foires, des salons pendant lesquels sera diffusé un film de 5 minutes, en plus de la distribution de DVD interactives, de brochures vantant les capacités attractives du site Tunisie. Des insertions dans la presse sont, par ailleurs, prévues, outre un nouveau portail "thinktunisia.tn".
Karim Skik, cheville ouvrière du site web, a présenté les spécificités et le contenu de l’ouvrage, précisant que « le site reprend le caractère direct et communiquant de la campagne ».
Pour Sami Zaoui, associé à Ernst & Young et nouveau président de l’ATUGE, la Tunisie présente plusieurs arguments de taille : « Toute la logique de la campagne a pour objectif de faire connaître la Tunisie industrielle. Malgré la crise, le pays atteindrait cette année une croissance qui avoisine les 4,5%. C’est un gisement de compétences. Il alloue 7% de sont PIB à l’éducation et 4% de la population poursuivent un enseignement supérieur. La Tunisie possède tous les atouts nécessaires pour être un hub et une plateforme d’innovations, donc pour migrer vers un nouveau positionnement stratégique. Elle veut investir dans des industries à très haute valeur ajoutée comme le domaine des TICs qui permet d’employer ses jeunes diplômés ».
Dans son intervention, M. Djilani a mis l’accent sur le rôle moteur des médias dans la réussite de toute opération de promotion. Il a noté que la Tunisie dont la principale richesse est l’élément humain a parié sur la formation et que les hommes d’affaires tunisiens siègent dans les conseils des universités, a opté pour l’ouverture totale sur l’Europe et sur le monde avec courage, bravoure et compétence.
Le fait de résister aux soubresauts de la crise et maintenir une tendance de croissance n’est pas une mince affaire, a soutenu le président de l’UTICA. Il a émis le souhait que l’Union pour la Méditerranée puisse conforter la libre circulation des marchandises et des personnes. Il a noté qu’il est désuet de parler de fuite de cerveaux, puisque les déplacements et la mobilité des flux migratoires réduisent fortement les différences entre les deux rives de la Méditerranée.
Le texte promotionnel introductif résume avec clarté le contenu de la campagne et les motifs qui résident derrière les choix retenus : « La Tunisie Industrielle entre pour la première fois en campagne à l’international. Une action de promotion de grande envergure est envisagée pour valoriser les arguments du Site Tunisie, à la lumière de l’Etude de la stratégie industrielle à l’horizon 2016.
Cinq pays sont ciblés (France, Italie, Allemagne, Grande Bretagne, Espagne), avec une focalisation sur quatre secteurs piliers de l’industrie et des services liés : Textile & Habillement, Industries Mécanique & Electrique, Industrie Agro Alimentaire, Nouvelles Technologies de l’Information & de la Communication.
Des manifestations sont programmées (séminaires et journées) en concordance avec les événements majeurs de l’Agenda des secteurs ciblés (Foires et Salons).La Campagne de promotion de la Tunisie industrielle intervient (Mai à Octobre 2009) dans une conjoncture marquée par la crise financière internationale.
Tous les pays - cible de la campagne en accusent les effets. Certains secteurs industriels (notamment TH et IME) sont plus soumis que d’autres aux turbulences provoquées par la crise.
La très rapide réactivité des gouvernements face à la crise, par la mise en place de plans de relance par pays et au niveau de l’Union européenne, engage les acteurs économiques à combattre vigoureusement pour sauvegarder leurs activités.
Par ailleurs, plusieurs signes très récents, laissent augurer d’une reprise économique, dès le 1er semestre 2010, comme le confirment les déclarations du FMI et les conclusions du G20 réuni à Londres sous le signe de Stability, Growth, Jobs » (Stabilité, Croissance, Emplois) ».
Nele Wasmuth, chef de mission de la coopération technique allemande, est confiante quant à la réussite de la campagne. Elle avait assisté, en février dernier, à deux manifestations de promotion, organisées par la Tunisie et qui avaient attiré quelque 150 promoteurs et investisseurs allemands. Ces derniers ont apprécié les arguments présentés à l’occasion et ont été séduits par le climat des affaires en Tunisie.
Toutes les fois que de vrais professionnels s’emparent d’une campagne et qu’ils disposent des moyens et fonds nécessaires, ils sont capables de réaliser des merveilles. L’information est au cœur de toute activité, l’économique en l’occurrence. Il est toujours bon de le rappeler. D’autant plus que Hédi Djilani, le patron des patrons tunisiens, l’a longuement souligné. Il a promis de mobiliser les cadres de l’UTICA afin que cette dernière tourne comme une vraie "machine à communiquer".
La crise financière peut être une opportunité pour la Tunisie. C’est ce qu’affirme la plupart des économistes et analystes financiers. C’est ce que confirme, en tout cas, le lancement de la campagne de communication internationale sur l’industrie tunisienne que vient d’entreprendre le pays. Son but est de faire connaître le site tunisien aux investisseurs étrangers. La Tunisie ne manque pas d’atouts pour appuyer son argumentaire. Elle est le premier pays d’implantation des PME européennes, le premier exportateur industriel de la rive sud de la Méditerranée et le premier de sa région pour la qualité de la formation et pour la qualité de la vie.
A l’occasion du lancement de cette campagne, trois ministres ont fait le déplacement : Mohamed Nouri Jouini, ministre du Développement et de la Coopération internationale, Afif Chelbi, ministre de l'Industrie, de l'Energie et des PME et Ridha Touiti, ministre du Commerce et de l'Artisanat. A leurs côtés,sont présents Hédi Djilani, président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) et Adrianus Koetsenruijter, ambassadeur, chef de la délégation de la Commission européenne à Tunis. Une conférence de presse a été tenue à l’occasion, à l’hôtel Abou Nawas Tunis, mercredi 29 avril 2009.
"Looking for growth? Think Tunisia", ce qui donne en français "La Tunisie, remède anti-crise", est le slogan de cette action publicitaire. M. Chelbi a précisé que l’idée qu’on cherche à véhiculer est que non seulement le partenariat gagnant-gagnant avec la Tunisie est rentable mais il peut être un remède à la grave crise qui sévit de par le monde.
Cette campagne vise cinq pays, précise Raja El Almi, membre du staff concepteur de la campagne, à savoir la France, l’Italie, la Grande Bretagne, l’Allemagne et l’Espagne. La période du déroulement de l’opération s’étendra de mai à octobre 2009. M. Jouini a noté que 80% des exportations tunisiennes sont absorbées par les pays cités. Le choix porté sur les cinq pays, loin d’être un rétrécissement, revêt la forme d’un ciblage.
Karim Skik, cheville ouvrière du site web, a présenté les spécificités et le contenu de l’ouvrage, précisant que « le site reprend le caractère direct et communiquant de la campagne ».
Pour Sami Zaoui, associé à Ernst & Young et nouveau président de l’ATUGE, la Tunisie présente plusieurs arguments de taille : « Toute la logique de la campagne a pour objectif de faire connaître la Tunisie industrielle. Malgré la crise, le pays atteindrait cette année une croissance qui avoisine les 4,5%. C’est un gisement de compétences. Il alloue 7% de sont PIB à l’éducation et 4% de la population poursuivent un enseignement supérieur. La Tunisie possède tous les atouts nécessaires pour être un hub et une plateforme d’innovations, donc pour migrer vers un nouveau positionnement stratégique. Elle veut investir dans des industries à très haute valeur ajoutée comme le domaine des TICs qui permet d’employer ses jeunes diplômés ».
Dans son intervention, M. Djilani a mis l’accent sur le rôle moteur des médias dans la réussite de toute opération de promotion. Il a noté que la Tunisie dont la principale richesse est l’élément humain a parié sur la formation et que les hommes d’affaires tunisiens siègent dans les conseils des universités, a opté pour l’ouverture totale sur l’Europe et sur le monde avec courage, bravoure et compétence.
Le fait de résister aux soubresauts de la crise et maintenir une tendance de croissance n’est pas une mince affaire, a soutenu le président de l’UTICA. Il a émis le souhait que l’Union pour la Méditerranée puisse conforter la libre circulation des marchandises et des personnes. Il a noté qu’il est désuet de parler de fuite de cerveaux, puisque les déplacements et la mobilité des flux migratoires réduisent fortement les différences entre les deux rives de la Méditerranée.
Le texte promotionnel introductif résume avec clarté le contenu de la campagne et les motifs qui résident derrière les choix retenus : « La Tunisie Industrielle entre pour la première fois en campagne à l’international. Une action de promotion de grande envergure est envisagée pour valoriser les arguments du Site Tunisie, à la lumière de l’Etude de la stratégie industrielle à l’horizon 2016.
Cinq pays sont ciblés (France, Italie, Allemagne, Grande Bretagne, Espagne), avec une focalisation sur quatre secteurs piliers de l’industrie et des services liés : Textile & Habillement, Industries Mécanique & Electrique, Industrie Agro Alimentaire, Nouvelles Technologies de l’Information & de la Communication.
Des manifestations sont programmées (séminaires et journées) en concordance avec les événements majeurs de l’Agenda des secteurs ciblés (Foires et Salons).La Campagne de promotion de la Tunisie industrielle intervient (Mai à Octobre 2009) dans une conjoncture marquée par la crise financière internationale.
Tous les pays - cible de la campagne en accusent les effets. Certains secteurs industriels (notamment TH et IME) sont plus soumis que d’autres aux turbulences provoquées par la crise.
La très rapide réactivité des gouvernements face à la crise, par la mise en place de plans de relance par pays et au niveau de l’Union européenne, engage les acteurs économiques à combattre vigoureusement pour sauvegarder leurs activités.
Par ailleurs, plusieurs signes très récents, laissent augurer d’une reprise économique, dès le 1er semestre 2010, comme le confirment les déclarations du FMI et les conclusions du G20 réuni à Londres sous le signe de Stability, Growth, Jobs » (Stabilité, Croissance, Emplois) ».
Nele Wasmuth, chef de mission de la coopération technique allemande, est confiante quant à la réussite de la campagne. Elle avait assisté, en février dernier, à deux manifestations de promotion, organisées par la Tunisie et qui avaient attiré quelque 150 promoteurs et investisseurs allemands. Ces derniers ont apprécié les arguments présentés à l’occasion et ont été séduits par le climat des affaires en Tunisie.
Toutes les fois que de vrais professionnels s’emparent d’une campagne et qu’ils disposent des moyens et fonds nécessaires, ils sont capables de réaliser des merveilles. L’information est au cœur de toute activité, l’économique en l’occurrence. Il est toujours bon de le rappeler. D’autant plus que Hédi Djilani, le patron des patrons tunisiens, l’a longuement souligné. Il a promis de mobiliser les cadres de l’UTICA afin que cette dernière tourne comme une vraie "machine à communiquer".
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