
Le membre de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica), Hichem Snoussi a déclaré, aujourd'hui, samedi 30 décembre 2023, à l'agence Tap, que deux membres du conseil de l'instance ont été informés que leurs salaires ne seront pas versés à partir du mois de janvier prochain, considérant cette mesure comme une “sanction” infligée à la Haica pour avoir défendu son indépendance et refusé de s'impliquer dans la politique des allégeances.
Hichem Snoussi a expliqué que le secrétaire général de la Haica a informé les deux membres, sans mentionner leurs noms, par courrier électronique de cette décision émanant du gouvernement, affirmant que l'arrêt du versement du salaire est une mesure "illégale", car la Haica est indépendante et n'a aucun lien avec le gouvernement.
Le conseil de l'instance est actuellement composé de six membres sur neuf, dont trois membres à la retraite, un membre en détachement, et deux membres recevant un salaire mensuel de l'instance.
Hichem Snoussi a souligné que la suspension du salaire de deux membres du conseil de l'instance ne signifie pas leur révocation, et qu'ils peuvent continuer à travailler sans salaire, estimant que la position du pouvoir à l'égard de la Haica aurait changé depuis son refus de signer la décision conjointe avec l'Instance supérieure indépendante pour les élections en 2022.
De plus, il a affirmé dans sa déclaration que la Haica continuera à défendre la liberté d'expression et l'indépendance des institutions médiatiques audiovisuelles, indiquant que “nous assistons actuellement à une restriction de la liberté d'expression, de la répression des opinions, et des renvois devant la justice en vertu du décret 54”.
Il considère que ces pratiques sont "la preuve que l'acteur politique en Tunisie n'a pas encore saisi la nécessité pour les médias d'avoir un rôle dans le processus politique", selon ses propos.
Il a également souligné à cet égard le refus du chef de l'État de nommer un nouveau président de la Haica, d'adopter une nouvelle loi, ou de nommer un nouveau conseil. Il a a rappelé que ces demandes ont été déjà formulées par le conseil actuel de la Haica conformément aux dispositions du décret 116 qui définit l'instance comme une "institution publique jouissant d'indépendance financière et administrative".
S.H

Et ceci UN EXEMPLE de milliers d'autres CAS (CASI d'aprés le grand DICTIONNAIRE RO.BE.HACH).
C est de la mauvaise gestion
Depuis quatre ans la démocratie n'existe plus en Europe pas besoin de nommer des pays il y'a des moments où la démocratie ne fait plus recette .