
Il n’y a quasiment aucun café à Tunis (et probablement ailleurs) qui n’a pas occupé une partie du trottoir en face de son échoppe. C’en est ainsi, les cafetiers ont mis tout le monde devant le fait accompli. Et gare à celui qui essaie de les dissuader de libérer le trottoir ou de faire exécuter les milliers d’ordre de démolition dormant dans les tiroirs, il sera accusé de chercher à affamer ces pauvres commerçants qui travaillent à la sueur de leur front, de s’en prendre aux plus faibles, de menacer l’emploi ou, le plus courant, de chercher à être corrompu.
Maintenant que l’occupation des trottoirs est acquise, les cafés envahissent désormais une partie de la chaussée, comme l’ont fait, avant eux, les commerçants ambulants.
Ainsi ce cliché pris ce matin, mardi 22 août 2023, à la rue de Palestine dans le quartier de Lafayette. Deux tables et deux chaises posées sur la chaussée entre deux voitures stationnées, là où même l’arrêt des voitures est interdit.
Outre le fait d’occuper indument le trottoir, il y a, dans cette photo, une démonstration extraordinaire d’inconscience. La rue de Palestine est fortement fréquentée, de jour comme de nuit. Se placer ainsi sur la chaussée est juste dangereux et on court carrément le danger de mort, vu qu’on n’est pas à l’abri d’un chauffard ou même d’un accident où les automobilistes perdent le contrôle de leur véhicule !
R.B.H.
Crédit photo : Khémais Khayati

D'ailleurs si vous arrivez à se déplacer à pieds, vous êtes déjà champion.
Non seulement des terrasses de cafés qui s'allongent dans tous les sens, mais des véhicules qui se positionnent en deuxième voir en troisième position.
C'est un vrai folklore
Ils doivent se dire que si l'Etat n'arrive pas à se faire respecter, qu'est-ce-qu'il adviendra de nous, une fois sur place.
Là, on n'est même pas arrivé au stade relatant le degré d'absentéisme et de fainéantise dont sont victimes une bonne partie de nos salariés. A croire que la mouche tsé-tsé a migré sous nos cieux.
Galek, la Tunisie ne peut pas concurrencer beaucoup de destinations touristiques similaires à la nôtre. Avec toutes les tares qu'on traine, je demande comment font les tours opérator pour nous envoyer encore, du monde.
Commencez déjà par trouver une solution à ces fléaux qui ne cessent de gangréner la NATION.
Il faut tout effacer et recommencer par le tout début !!!!
Brisez quelques tibias, sans aucun complexe.
Il y va de l'avenir de nos enfants, qui sont actuellement, loin d'être gâtés.
Les etales et les magasins font ce qu'ils veulent
Les gardiens de parking improvisés
Les vendeurs de devises à la sauvette
Les voitures algérienne qui restent garer toute la journée
La salete partout aucune poubelle publique sur les trottoirs
Il faut vraiment devoir allé au centre ville et s'armer contre tous c'est dépassement car pour ma plupart c'est devenu normal
Regarder aussi côté des kiosques prise en hostages par les vendeurs ambulants ? Ou est '?TAT?
Dans cette même volonté de mettre un peu d'ordre dans les foutoirs qu'elles provoquent, on a qu'à faire de même avec ces "terrasses" de cafés, pizzerias et autres "cassecrouteries" dégueulasses improvisées qui empiètent sur les trottoirs et maintenant sur les axes de circulation en leur confiscant définitivement tables, chaises et bancs pour les donner aux salles d'attente de plusieurs hôpitaux ou salles de services publics (municipalités, recettes des impôts, Steg, Sonede, en manque de mobilier dans les salles d'attente des usagers).
Certains se sont fait champions de la crasse dans ces velléités d'extensions "territoriales" anarchiques, ne trouvant pas mieux que de se placer à proximité de bouches d'égouts aux odeurs nauséabondes,
ou en offrant à leurs clientèle une vue imprenable sur des tas d'ordures pestilentielles et immondices malodorantes.
Jusqu'au fonctionnaire qui se prend pour l'Etat, et qui vous distribue ses amenités comme parole révélée et décide de tout.
C'est l'image d'un pays ayant perdu la boussole, que des gens de peu de valeur ont gouverné, soumis, massacré, et conduit à n'être plus que le fantôme de ses prétentions.
Lorsque les lois sont remises en cause publiquement, que le must est de présenter de soi l'image de l'opposant oubliant qu'on a contribué au pire et qu'on poursuit le labeur pour le réinstaurer, plus rien ne devrait surprendre.
Tout est permis.
Et si quelqu'un se prononce pour le rappel aux lois, une levée de comparses organisée en club, front, association ou bien un syndicat d'opportunités vient crier au scandale de l'atteinte au droit.
C'est tout une éducation la civilité.
C'est tout un monde que de prétendre la démocratie.
On n'est pas rendu, comme l'on dit en langage populaire.
Ces recettes pourraient financer des travaux d'entretien dans les communes

