
Le député et rapporteur de la Commission parlementaire des droits et des libertés, Mohamed Ali, a réaffirmé, dans un post publié sur les réseaux sociaux, son opposition au décret 54 ainsi que son soutien à l’appel de dizaines de députés en faveur de l’amendement de ce texte controversé.
Lors d’une table ronde organisée par le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), il a souligné que le décret 54 a gravement affecté des centaines de familles tunisiennes, notamment des citoyens ordinaires dont le seul « tort » a été d’exprimer leurs opinions sur les réseaux sociaux.
Le député a également dénoncé les conséquences néfastes de ce décret, qui a aggravé le climat général, instauré un sentiment de peur et d’insécurité juridique, et ouvert la voie à des règlements de comptes politiques et personnels. Il a qualifié le décret 54 de « terrible obstacle à l’apaisement du climat général et à la réconciliation entre le peuple et les institutions de l’État ».
Mohamed Ali a ajouté que des démarches ont été entreprises pour adresser un message aux autorités en place, les exhortant à assainir le climat des droits et des libertés et à favoriser un esprit de solidarité pour affronter la crise sur les plans politique, économique et social. Il a également appelé le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) à transmettre sans délai la proposition d’amendement du décret 54 à la Commission des droits et des libertés, dénonçant les entraves inutiles à ce qu’il qualifie de « droit légitime, inaliénable et non négociable ».
Pour rappel, une quarantaine de députés ont soumis, le 20 février dernier, une proposition de loi visant à réviser le décret 54. Cette proposition prévoit le retrait de l’article 24, tout en conservant les autres dispositions du décret.
M.B.Z
Comment osez vous penser qu'il ai pu se tromper?

