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Amel Belhaj Moussa ou l'art de rater un passage médiatique !
08/03/2022 | 15:36
2 min
Amel Belhaj Moussa ou l'art de rater un passage médiatique !

 


Le passage de la ministre de la Femme, Amel Belhadj Moussa, sur Midishow aujourd'hui, a été marqué par quelques tensions.

Invitée ce 8 mars 2021 par Elyes Gharbi sur les ondes de radio Mosaïque FM, la ministre de la Femme a affirmé qu’elle soutenait, contrairement au président de la République, l’égalité dans l’héritage entre l’homme et la femme.

Mais, avant d'émettre cette opinion, la ministre a d'abord essayé d’esquiver la question en évoquant d’autres éléments n’ayant pas de véritables liens avec la question, affirmant, à titre d'exemple, que la différence des points de vue entre les ministres à ce sujet, ne faisait qu’enrichir le débat.

 

La tension est montée d'un cran durant le passage médiatique de la ministre. Le malaise pouvait se faire ressentir tout au long de l’émission et la ministre a dû être rappelée à l’ordre par Elyes Gharbi qui l’a invitée à reprendre sa place dans le studio et à répondre aux questions qui lui sont posées.  

La ministre s’est, en effet, emportée et a considéré que les gouvernements avaient toujours soutenu la femme tunisienne insinuant que l’animateur tentait de déformer la réalité sur la situation en Tunisie.

 

Dans son monologue, la ministre a essayé à tout prix de défendre le gouvernement et son projet ministériel quitte à esquiver certaines questions et à choisir celles auxquelles elle voulait répondre.

Elle a soutenu par exemple que le faible nombre de femmes propriétaires de terres agricoles n'avait aucun lien avec l’inégalité dans l’héritage puisqu'il ne représentant que 5% du secteur.

Elle a également affirmé que les accidents de la route provoquant des décès au sein des femmes ouvrières agricoles ne pouvaient être évités qu’à travers la régularisation de la situation des transporteurs en leur offrant des avantages financiers. Néanmoins, « ceci ne pouvait pas avoir lieu en raison de l’instabilité économique », a-t-elle dit, soutenant que « la lutte contre les accidents de la route coûte de l’argent ! ».

 


 


S.G

08/03/2022 | 15:36
2 min
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Commentaires
Mansour Lahyani
Un peu de mansuétude ne coûte rien !
a posté le 09-03-2022 à 15:54
Sautant à pieds joints au-dessus des innombrables erreurs de langue de Mme/M. SG, il faut reconnaître que Mme Moussa a eu à faire face à un intraitable Ilyès Gharbi qui ne s'en n'est pas laissé conter, lui disputant pas à pas ses positions, et la renvoyant cruellement dans son coin chaque fois que nécessaire... Il faut dire, aussi, que Mme Moussa défendait son bifteck et risquait, à chaque à peu-près, d'être durement admonestée par son Empereur de patron !