
Une altercation verbale a eu lieu, ce mardi 3 mars 2020, lors de la plénière à l’ARP. Elle a opposé, d'un côté, les élus d’Ennahdha et d’Al Karama, et de l'autre, ceux du parti destourien libre (PDL) avec à leur tête Abir Moussi.
Tout a commencé avec l’intervention du député d’Al Karama Nidhal Saoudi, qui a affirmé que son bloc votera pour l’amendement du seuil électoral tant qu’il y a des « parties » qui voteront contre. L'élu Al Karama vise ainsi dans son intervention les députés du PDL, les qualifiant d'«ennemis de l’Islam» et les accusant de « vouloir lutter contre l’islamisation de l’Etat ».
Cette intervention a fait réagir le deuxième vice-président du Parlement Tarek Ftiti, présidant la séance aujourd'hui, qui est intervenu pour rétablir l'ordre et affirmer qu’il n’y a pas d’ennemis de l’Islam, ni dans le Parlement ni en Tunisie.
Elle a également fait réagir le député Ennahdha Samir Dilou qui a rappelé, de son côté, que, depuis le début de la séance, les interventions d’une députée, présidente d'un bloc parlementaire, ont été ponctués d'insultes et de calomnies. Samir Dilou faisait allusion à Abir Moussi, présidente du bloc du PDL, sans la nommer. Suite à cela, la situation s’est envenimée entre les élus des trois blocs précités.
Samir Dilou a martelé que le bloc du PDL ne comprend pas le sens de la démocratie. Il a condamné les propos de certains députés du bloc destourien qui ont traité leurs confrères d’Ennahdha de «bloc des frères musulmans». Ceci n'a pas empêché le député d'Ennahdha de les traiter de « nouveaux fascistes». Tarek Ftiti a dû intervenir de nouveau pour réclamer le respect mutuel entre les élus.
Abir Moussi a pris la parole pour dénoncer ce qui a été dit à l’encontre des élus de son bloc, estimant que le takfir [accusation d’apostasie] est une violence politique et une incitation au meurtre. Plusieurs élus Al Karama ont réagi dont Ahmed Ayed et Habib Ben Sidhom pour défendre leurs collègues.
La session s’est poursuivie à ce rythme, obligeant Tarek Ftiti à lever la séance.
I.N
I.N
Ces députés qui sont élus pour justement empêcher l'islamisation de l'état ont fait preuve d'une grande lâcheté
et ont assisté en spectateurs au lynchage des courageux députés du P.D.L.
Normalement ils devraient être refoulés et expulsés de Tunis.
S'ils sont régionalistes qu'ils aillent loger dans leur ville quils renient.
"Il n'y a que les chiens comme eux qui renient leur sa parenté ".
Nous autres Tunisiens, aimons la vie, les voyages et la culture et avons, contrairement à vous, une aversion pour la mort et les guerres.
Donc, de grâce, laissez nous tranquilles chez nous et allez chez l'ennemi le combattre chez lui si cela vous chante.
La Tunisie de Al-Kahéna, Elyssa, Hamilcar, Hannibal, Kheïreddine, à Bourguiba et tous ses compagnons..., cette Tunisie est à mon sens au-dessus de l'islam, ne vous en déplaise toutes et tous, les "Dawaech", d'hier et d'aujourd'hui !
Ils ne sont pas digne d'être députés...leur place est ailleurs...