Le président de la République élu, Kais Saïed, prête serment ce mercredi 23 octobre 2019, à l’ARP.
La cérémonie a débuté avec la récitation du Saint Coran, en présence de la classe dirigeante, des anciens chefs du gouvernement et des représentants des différentes organisations nationales et des partis politiques.
Kais Saïed a prêté serment devant les députés, les membres du gouvernement, des personnalités nationales et des ambassadeurs des délégations étrangères.
Le président élu a commencé par saluer l’assistance et le peuple Tunisien, déclarant que ce que vit la Tunisie aujourd’hui a impressionné le monde entier.
« C’est une vraie révolution avec un sens nouveau, car ce qui s’est passé est une révolution non pas contre la légitimité mais avec les moyens de la légitimité. Les révolutions culturelles sont une nouvelle conscience qui explose après une longue attente. C’est un instant historique qui vient bouleverser le cours de l’histoire d’un peuple.Nul doute que le monde va commencer à étudier le modèle Tunisien dans les centres de recherche et révisera les notions installées depuis des siècles. A tous les Tunisiens et Tunisiennes j’adresse mes remerciements pour leurs efforts, eux qui ont tout bravé pour avancer et construire une nouvelle histoire.
Merci aussi à ceux qui ont choisi un autre chemin, qui ont apporté leurs voix à d’autres. Merci aux enfants de ce pays qui ont impressionné le monde en ayant recours à des moyens innovants, tous ici portent une responsabilité, chacun de sa position pour la liberté et la dignité des enfants de ce peuple et nous ne pouvons les decevoir ! Le peuple Tunisien ne s’est pas suffi à l’Etat de droit mais s’est transformé en une société de droit ».
Tout passe mais l’Etat doit perdurer. L’Etat tunisien est l’Etat de tous les Tunisiens et le premier principe est la neutralité, chacun est libre de ses convictions. Les institutions de l’Etat doivent rester loin des calculs politiques. La responsabilité est aussi de préserver les acquis et les richesses de la nation, chacun de nous doit être un modèle et il n’y a pas lieu au pardon pour un seul millime des enfants de ce grand peuple
Kais Saïed a ensuite rendu hommage aux martyrs de la nation.
« Notre reponsabilité est aussi de nous unir contre le terrorisme et pour l’éradiction de toutes ses causes. Une balle terrioriste sera contrée par des rafales de balles que rien ne viendra arrêter. Il n’y a pas lieu d'adresser ici des messages car ceux-ci sont déjà parvenus à leurs destinataires, sauf à ceux qui ont refusé de les écouter. Il n’y a pas lieu pour aucun écart quand il s’agit de la loi. Personne ne viendra ôter les acquis de la révolution, sous aucune bannière, les nostalgiques de l’ancien système poursuivent un mirage. Soyez rassurés, les droits de la femme seront préservés et renforcés ».
« Notre peuple qui aspire à la liberté, aspire aussi à la justice. L’injustice a assez sévi et il est temps de réaliser les attentes du peuple, pour l’emploi, la liberté et la dignité. Les organismes nationaux sont sans nul doute des forces de proposition patriotes, incontestablement. Notre peuple adresse au monde un message, celui de vouloir participer à l’avancée de son pays, car celui qui donne son sang pour son pays, s’y consacre aussi par le travail. Chacun pendant 5 ans est prêt a faire don d'un jour de travail pour remplir à ras bord les caisses de l’Etat. Il faut rétablir la confiance entre les gouvernants et les gouvernés, nous devons tous veiller à construire cette relation. Leur espoir est grand et leurs droits sont légitimes, personne n’a le droit de l’oublier.
La Tunisie est un Etat qui perdure grâce à ses institutions et non grâce aux personnes qui le dirigent. Parmi nos premières valeurs, est celle d’être dans le monde, de nous unir avec nos amis, en Afrique, dans le monde Arabe, avec nos amis du nord de la méditerranée et nos amis qui partagent nos valeurs. Nous défendrons les causes justes et en premier lieu, la cause palestinienne ».
« Nous avons défendu les palestiniens en Tunisie quand ils avaient été chassés et nous continuerons à les défendre. Nous n'avons rien contre les juifs qui ont été toujours protégés sous nos cieux, mais contre la colonisation. Il est temps que cette injustice séculaire cesse. Nous aspirons à un autre monde, à participer à écrire une autre histoire où l’aspect humain dominera les autres. Tous savons que les défis sont grands et les responsabilités colossales, mais la volonté du peuple viendra à bout de toutes les difficultés. Le président de la République est le symbole de l’union, le garant de la constitution, il doit être au dessus de tous les conflits »
Le président de la République élu, Kais Saïed, prête serment ce mercredi 23 octobre 2019, à l’ARP.
La cérémonie a débuté avec la récitation du Saint Coran, en présence de la classe dirigeante, des anciens chefs du gouvernement et des représentants des différentes organisations nationales et des partis politiques.
Kais Saïed a prêté serment devant les députés, les membres du gouvernement, des personnalités nationales et des ambassadeurs des délégations étrangères.
Le président élu a commencé par saluer l’assistance et le peuple Tunisien, déclarant que ce que vit la Tunisie aujourd’hui a impressionné le monde entier.
« C’est une vraie révolution avec un sens nouveau, car ce qui s’est passé est une révolution non pas contre la légitimité mais avec les moyens de la légitimité. Les révolutions culturelles sont une nouvelle conscience qui explose après une longue attente. C’est un instant historique qui vient bouleverser le cours de l’histoire d’un peuple.Nul doute que le monde va commencer à étudier le modèle Tunisien dans les centres de recherche et révisera les notions installées depuis des siècles. A tous les Tunisiens et Tunisiennes j’adresse mes remerciements pour leurs efforts, eux qui ont tout bravé pour avancer et construire une nouvelle histoire.
Merci aussi à ceux qui ont choisi un autre chemin, qui ont apporté leurs voix à d’autres. Merci aux enfants de ce pays qui ont impressionné le monde en ayant recours à des moyens innovants, tous ici portent une responsabilité, chacun de sa position pour la liberté et la dignité des enfants de ce peuple et nous ne pouvons les decevoir ! Le peuple Tunisien ne s’est pas suffi à l’Etat de droit mais s’est transformé en une société de droit ».
Tout passe mais l’Etat doit perdurer. L’Etat tunisien est l’Etat de tous les Tunisiens et le premier principe est la neutralité, chacun est libre de ses convictions. Les institutions de l’Etat doivent rester loin des calculs politiques. La responsabilité est aussi de préserver les acquis et les richesses de la nation, chacun de nous doit être un modèle et il n’y a pas lieu au pardon pour un seul millime des enfants de ce grand peuple
Kais Saïed a ensuite rendu hommage aux martyrs de la nation.
« Notre reponsabilité est aussi de nous unir contre le terrorisme et pour l’éradiction de toutes ses causes. Une balle terrioriste sera contrée par des rafales de balles que rien ne viendra arrêter. Il n’y a pas lieu d'adresser ici des messages car ceux-ci sont déjà parvenus à leurs destinataires, sauf à ceux qui ont refusé de les écouter. Il n’y a pas lieu pour aucun écart quand il s’agit de la loi. Personne ne viendra ôter les acquis de la révolution, sous aucune bannière, les nostalgiques de l’ancien système poursuivent un mirage. Soyez rassurés, les droits de la femme seront préservés et renforcés ».
« Notre peuple qui aspire à la liberté, aspire aussi à la justice. L’injustice a assez sévi et il est temps de réaliser les attentes du peuple, pour l’emploi, la liberté et la dignité. Les organismes nationaux sont sans nul doute des forces de proposition patriotes, incontestablement. Notre peuple adresse au monde un message, celui de vouloir participer à l’avancée de son pays, car celui qui donne son sang pour son pays, s’y consacre aussi par le travail. Chacun pendant 5 ans est prêt a faire don d'un jour de travail pour remplir à ras bord les caisses de l’Etat. Il faut rétablir la confiance entre les gouvernants et les gouvernés, nous devons tous veiller à construire cette relation. Leur espoir est grand et leurs droits sont légitimes, personne n’a le droit de l’oublier.
La Tunisie est un Etat qui perdure grâce à ses institutions et non grâce aux personnes qui le dirigent. Parmi nos premières valeurs, est celle d’être dans le monde, de nous unir avec nos amis, en Afrique, dans le monde Arabe, avec nos amis du nord de la méditerranée et nos amis qui partagent nos valeurs. Nous défendrons les causes justes et en premier lieu, la cause palestinienne ».
« Nous avons défendu les palestiniens en Tunisie quand ils avaient été chassés et nous continuerons à les défendre. Nous n'avons rien contre les juifs qui ont été toujours protégés sous nos cieux, mais contre la colonisation. Il est temps que cette injustice séculaire cesse. Nous aspirons à un autre monde, à participer à écrire une autre histoire où l’aspect humain dominera les autres. Tous savons que les défis sont grands et les responsabilités colossales, mais la volonté du peuple viendra à bout de toutes les difficultés. Le président de la République est le symbole de l’union, le garant de la constitution, il doit être au dessus de tous les conflits »
Un petit conseil ! De l Allemagne ,si vous connaissez un malade ,et que vous pouvez le soigner ou l achat d une chaise roulante ; faites le . Errouaik de j envoie 500'?' par mois et j exigé etc etc ça ne marche pas ,et laisser tomber son excellence le prof le président etc . D accord avec vous pour ennakba ,c est trop tard , il faut aller bouger le cu et bosser , on a plein de terrain agricole , les chaises de café souffrent .
A son Excellence Mr. Le Président de la République, Professeur Kaïs Saïed
Je suis d'accord de sacrifier un jour de travail, j'enverrai cette somme à partir de l'Allemagne (500euros), par contre j'exige que l'on fasse un suivi des dépenses afin de clarifier où sont passés les 25millirads de dettes et d'aides extérieures durant les 9 ans de règne du clan RG... Oui, un suivi des dépenses depuis 2011 est dans l'esprit de votre discours historique ci-dessus, en effet vous dites: "il n'y a pas lieu au pardon pour un seul millime des enfants de ce grand peuple" ==> Ennahdha n'a pas dilapidé des millimes mais plutôt des milliards d'euros'?'.
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président de la République, l'expression de ma très haute considération.
pour commencer il a parler des martirrs mais il n'a pas cité ni chokri et brahmi ni lotfi 'les vrais assasins libérés donc c'est trés graves ,économiquement des solutions banales pas pour une période critique comme la notre . pour moi ce discours pas rassurant en plus parler c'est facile mais le terrain et la pratique c'est compètement diffèrent soyons positif et attendons 100 jours ont comprendra tout , bon vent Monsieur le président mais ne vous inquiétez pas ont sera là robocop
De beaux discours de nationaliste arabe à la Nasser.il n'y a rien de concret il a plus parlé de la libération de la Palestine que des problèmes quotidiens des Tunisiens .
Cet homme est un baratineur il ne fera rien pour la Tunisie et il le sait.
le pouvoir est entre les mains d'Ennahda et de son gourou Ghannouchi.
S'il vous plait, arretez de comparer les tunisiens aux japonais, allemands et israéliens.
Si vous osez cette comparaison, c'est que vous ne connaissez , ni les japonais, ni les allemands, ni meme les israéliens.
Le peuple tunisien est de plus en plus lucide. On a voulu l'abrutir avec cette fausse démocratie colonisatrice et vicieuse, on a développé chez lui l'esprit critique tout comme chez le peuple algérien. Le monde arabe, malgré ses multiples problèmes, est indomptable.
Merci de ces precisions. Mais c'est un juriste pas un economiste...Esperons qu'il saura bien choisir son compagnon. Cette mesure est scandaleuse d'autant plus que ce sont toujours les mêmes qui paient les impots et ce ne sont pas les plus riches bien au contraire.
ledit discours a été prononcé par un adolescent de 17 ans. Le fait qu'il soit prononcé par un sexagénère est une source d'inquiétude. Le fait que le discours soit soit prononcé par un sexagénère qui est au commandes du pays est une source de panique.
Que de la belle prose. Le modèle tunisien étudié dans des centres de recherche, sans blague!
Pourquoi ne pas rationnaliser la fonction publique et virer tous les fénéants embauchés après 2011 au lieu de demander aux Tunisiens de faire des sacrifices?
Pour la politique étranggère, no comment!
Le pays ne s'en sortira jamais en récitant des poèmes d'El Moutanabbi. Ces temps sont révolus.
Continuez dans le populisme Mr le President, plus l'immeube est haut, plus la chute sera douleures pour ceux qui ont vote KS.