
Dans un communiqué publié ce dimanche 3 juillet 2022, la coordination des syndicats des magistrats tunisiens (Syndicat des magistrats tunisiens, union des magistrats administratifset l'union des magistrats de la cour des comptes) a annoncé sa décision de lever la grève qui avait débuté depuis quatre semaines.
Dans leur communiqué, les syndicats se sont félicités de la réussite des quatre semaines de grève dans les tribunaux tunisiens, qui avaient commencé le 6 juin et rappellent : « le droit de tous à une justice équitable ».
Les trois syndicats ont aussi annoncé soutenir la grève de la faim entamée par les juges limogés, en défense de la magistrature en Tunisie. « Nous continuerons à les défendre coûte que coûte ! » ont-ils écrit.
Après ce préambule, les trois syndicats ont annoncé la fin de la grève dans tous les tribunaux du pays, tout en soulignant que cette décision peut être révisée dans le cas où le président de la République ne déciderait pas de revenir sur son décret. Les syndicats ont également invité le pouvoir exécutif à trouver une solution à la crise.
Le conseil supérieur provisoire de la magistrature a également été invité à prendre position contre le décrét présidentiel et à respecter ses engagements historiques.
Outre ses appels et revendications, les trois syndicats ont demandé à l’exécutif de transmettre les dossiers des magistrats révoqués au conseil supérieur provisoire de la magistrature.
Le président du tribunal administratif a pour sa part été prié à se pencher sur les requêtes déposées et à stopper la révocation des juges concernés par le décret présidentiel.
Il est à noter que trois syndicats n’ont pas signé le communiqué paru ce dimanche, à savoir : l'association des magistrats, l’Association des jeunes juges et l’Association des magistrates tunisiennes.
S.A
Nous aimerions que cela ne reste pas un v'?u pieux.
Faites votre job, enquêtez, et poursuivez les assassins et criminels, tout en respectant les humbles, les petits, qui n'ont pas les attentions délicates que vous réservez aux puissants.
C'est alors que cette formule aura un sens.
Pour l'heure, nous ne vous croyons pas.
'?tonnant, non !

