
Le député Al Karama, Rached Khiari a publié, ce lundi 30 décembre 2019, un statut sur sa page Facebook, dans lequel il a annoncé que le Tribunal de première instance de Tunis 2 l’a condamné à six mois de prison avec sursis et à une amende de trois mille dinars.
Rached Khiari explique que ce jugement a été rendu dans une affaire datant de 2017 et pour un post Facebook dans lequel il avait évoqué, photos à l’appui, une réunion d'un haut cadre sécuritaire avec un contrebandier aux Emirats Arabes Unis. Le député se dit victime d'un acharnement dû à son expérience dans le "journalisme d'investigation".
Bon à rappeler, Rached Khiari n’a jamais obtenu de carte de presse ou exercé le journalisme dans un média de la place. Avant la révolution il jouait le bendir dans une troupe de soulamiya. Il s’est autoproclamé journaliste et ses écrits, dans son site Assada de tendance islamiste radical, étaient réputés pour leurs inexactitudes. Rached Khiari s’en prenait régulièrement à tous les politiques et médias laïcs et progressistes, avec de fausses informations et même en touchant leur honneur.
Contrairement à ce qu’il prétend, cette condamnation n’a rien d’injuste. Le député a même échappé à plusieurs procès qui auraient pu lui être intentés, y compris par Business News.
M.B.Z
Commentaires (10)
CommenterHalal pour les uns Haram pour les autres
verdict en deux ans
je me demande pourquoi après deux ans que le tribunal annonce son verdict
Ils ne s'ennuieront pas!
tout notre soutien aux journalistes
racaille islamiste
Tout notre soutien à Rached
Si tous les journalistes étaient comme lui, la Tunisie aurait été autre chose que ce qu'elle est aujourd'hui. On est bien content qu'il est Député ( dérangeant pour certains qui n'ont pas la conscience tranquille ).
Champagne...!
==== en attendant leur descente en enfer , ou mieux encore chez les anges d el mornaguia ==== ez les fous furieux d el mornaguia
et de deux;; il dit vrai zeif eddine
il renferme aussi des condamnés à la prison.
Normal, il en faut un peu de tout pour constituer un parti