
Nawel Chaouch, chef de service et professeur en pneumologie à l’Hôpital Abderrahmen Mami a lancé un cri de détresse à propos de la situation épidémique, lors de son passage sur le plateau de Myriam Belkadhi, ce mercredi 30 septembre 2020.
« Je ne vais pas tenir un discours rassurant. La situation est catastrophique et je ne dis pas ça pour rien. Dire qu’on est loin du scénario italien, je veux bien, mais la réalité est tout autre. Le nombre de patients est en hausse constante. Nous ne sommes pas l’Allemagne ou l’Italie. Nous avons 100 lits de réanimation. Si 5% seulement des patients nécessitent d’être placés en réanimation, le système est saturé dès les 2000 patients, là on est à plus de 3000 », assure Dr. Nawel Chaouch.
Elle a ajouté : « Pendant les mois de mars, mai et juin, nous n’avons jamais eu ce problème-là, mais aujourd’hui, les appels des personnes cherchant une place en réanimation sont continus. Il ne faut pas penser que la dégradation du système de santé date d’aujourd’hui, c’est un problème qui dure depuis des années. Actuellement, le ministère ambitionne de mettre en place 400 lits de réanimation, mais, ça reste très peu, surtout avec le manque énorme de personnel. Que peut-on faire avec un seul infirmier de garde ? Le manque de femmes de ménage est aussi important et les gens refusent de travailler dans les services Covid ».
Par ailleurs, elle a assuré que l’unique solution demeure le port des masques et le respect de la distanciation physique. « Au début de la pandémie, les gens s’attendaient à une vague importante, mais comme il n’y avait pas eu de cas importants, ils ont sous-estimé la maladie. Maintenant, l’unique solution qui s’offre c’est le port des masques et le respect de la distanciation. Ce sont les uniques mesures permettant de mettre un terme à cette courbe exponentielle ».
Et d’ajouter : « Certes, la situation est à peine maitrisable pour le moment, mais si on se fie à l’évolution des chiffres, dans quelques jours, nous allons devoir choisir entre ceux qui vont vivre et ceux qui vont mourir. Nous allons accorder la priorité aux patients Covid en réanimation, au détriment d’autres patients, et nous ne voulons pas en arriver là ».
S.H

Rien, croyant que cet orage printanier était passé.
Or ce n'était que l'avant garde, un avertissement de ce qui allait nous attendre, l'encemencement du Covid-19 en Tunisie.
Nous aurions pu nous y préparer durant toute cette période ... je repose la question :
... qu'avions nous faits ?
Rien ... ou plutot "si" !
Certains ecerveles, croyant certainement que ce genre de choses n'arrive qu'aux autres, ont, au contraire, tres largement contribue a propager et rependre a l'echelle Nationale, un ennemi, desormais dans nos murs ; ceci, de part nos manques de civismes, de retenues, d'educations et de culture.
Certains ont du fric plein les poches .... mais du sable sec dans leur ciboulot.
Maintenant, les carottes sont cuites, pour nous.
Notre systemd de sante est sature ; la contamination se propage en horizontal et augmente en exponentielle ... et le citoyen ne change toujours rien a ses habitudes.
Nos jeunes (et nos moins jeunes) viennent, cet ete, de sacrifier toute la population agee de notre Mere Patrie.
M Mahbouli, je voudrais vous rappeler qu'il existe une grande différence entre les soins de réparation ou des examens au scanner, et une intervention urgente auprès d'une personne entre la vie et la mort ; une prothèse peut attendre. Enfin, si une politique de choix s'imposerait réellement comme vous le prétendez, il faut qu'elle soit décidée et concertée par les décideurs publiques, dans un cadre approprié et réfléchi, en toute transparence et non sur un coup de tête comme elle l'a fait le médecin.
Votre contribution au débat est plus que nécessaire, elle est primordiale, simplement, il faudra aussi comprendre (J'en suis certain que c'est le cas) que beaucoup de citoyens Lamdas, comme mon cas, se demandent milles et une questions, déduisent milles et une déductions, interprètent milles et une interprétations.
Déjà cette pandémie est un énigme, si on y ajoute le comportement des officiels de la santé dans le pays, cela devient une tragédie, les conséquences, c'est les professionnels de la santé sur la ligne de mire, qui encaissent.
Il faut pas en vouloir aux personnes qui vous en veulent, ces personnes ne sont pas habitués à voir des dizaines de cadavres chaque jour comme vous, ne sont pas habitués à autopsier 2 à 3 macchabées par jour, vous, vous êtes habitués, dire explicitement choisir qui sauver, ce n'est pas TOUT LE MONDE qui prendra cette affirmation dans son vrai sens, toutefois, je partage l'inquiétude et le mécontentement des professionnels de la santé lors de leur journée de colère, Leurs actions est dans l'intérêt de la santé de celui qui n'a pas les moyens de se faire soigner.
1- en Tunisie, au début des années soixante, un tel choix à faire s'est imposé dans les services de chirurgie orthopédique, en réaction à la pénurie des moyens;
2- en France aussi, à la même période, la politique du choix s'est imposée vis à vis des bénéficiaires éventuels des scanners qui étaient à l'époque insuffisants parce que trop chers.
Vu nos moyens limités, il est possible que malheureusement une politique du choix s'imposerait à brève échéance!
Concernant la situation sanitaire du pays et les manques de moyens actuels, il est bien compréhensible que dictature de 55 ans et incurie de dix ans ne pouvaient se conclure que par une indigence des moyens et une impréparation aux catastrophes conduisant à une impasse sanitaire telle que nous la vivons aujourd'hui.
ce n'est pas nécessaire de parler "Fus-ha" au président. mais ce qui est insupportable c'est de mélanger les 2 langues, pour donner un Franarabe, désagréable à l'oreille. çà dénote pas un degré d'instruction, au contraire un handicap flagrant.
cette dame au nom composé, ferait mieux d'apprendre sa langue maternelle, la moindre des choses.
on peut lui conseiller d'écouter les discours de Marzouki ou Mourou: la "fasaha" est patente. ils se passent de francophonie.
essayez donc, en France, d'utiliser des mots anglais dans un discours, à la radio, TV ... vous serez éjectés.
2000 patients covid19 par jours, 5% des malades auront besoin d'un lit de réa, soit 100 nouveaux cas par jour, combien faut il de lits de réa ?
Le gamin réfléchit une seconde , puis il demande : quelle est la durée moyenne d'occupation d'un lit de réa pour covid19
Comment peut-on donner des responsabilités si importantes à des personnes qui ne maitrisent pas les règles de calcul élémentaires ?
A moins que les malades Tunisiens quittent le lit de réa en quelques heures ....
la catastrophe c'est VOUS. d'abord les politiciens ensuite ceux qui appliquent à la lettre vos imbécilités +dirigeants tout secteur confondus +responsables sanitaires.. dites nous combien exactement avez vous reçus de l'argent de l'OMS..le FMI et j'en passe pour nous nous sortir & appliquer toutes ces aberrations et nous réduire à des moutons de Panurge ni traitements adéquats.. devenant encore plus tributaires de vos machineries diaboliques!
Vous préparez un "second confinement"? oui pour nous INTERNER & NOUS RENDRE ENCORE PLUS SCHYZOFRENIQUES que vous...la différence nous on paye par notre santé, nos vies, nos enfants notre avenir.. et vous vous empochez le pactole pour avoir plus de pouvoir &être plus dépendants de vos margoulins de puissances pharmaceutiques & cie!
Détrompez vous, la situation est en train de prendre un autre détour et de vous échapper!!!
Les populations ont compris & font leur possible de reprendre
leur destinée entre leur propres mains.. Hélas pas toutes ..mais ça va arriver.. vous avez râtez votre mission avec H1V1... vous nous "la reprenée avec le covid 19!! et toute cette mascarade inventée de toute pièce...
Ceci dit , je ne veux en aucun cas nier l'existence de ce virus.. bien au contraire...mais quand vous nous donnerez les chiffres exacts ainsi que toutes les informations non contradictoires & débiles, peut être nous vous croirons!
La grippe en générale (asiatique... d'automne etc..)fait plus
de victimes que le covid 19...
Et dire que c'est nous les contribuables que nous payons toute cette mafia!
1- Les trois personnes sur le plateau ne portent pas de masques, alors qu'on peut très bien s'exprimer avec. N'est-ce pas là faillir à son devoir d'exemple et s'exposer bêtement?
2- L'invitée s'exprime très mal. Positionnée entre deux langues, ne la comprennent que les bilingues à qui elle délivre un discours hâché. Pourquoi donc, alors qu'elle a fait dix ans d'études après le baccalauréat à l'Université tunisienne? De tels intervenants devraient être interdits d'antennes jusqu'à ce qu'ils se décident à parler correctement la langue officielle du pays. Cette situation où les gens cultivées ne savent pas s'exprimer est dûe au laxisme des autorités qui forment des citoyens handicapés linguistiques.
En écoutant cette dame, j'en revenais pas! j'ai cru entendre une plaidoirie d'un nazi prônant l'eugénisme C'est une honte. Elle doit être radiée et traduit en justice sans délai.
Pas la peine de porté les masques avec les mains qui regorgent du virus, encore faut il avoir un cerveau pour comprendre !
En même temps, si les cons, et ils sont nombreux au pays, choppent le virus en ça fera en moins !
Qu'a-t-il fait de l'argent ?
Oui, en, mars la Tunisie n'était pas prête !
Mais avec cet argent, au lieu de le mettre dans les réserves de la BCT, s'il avait été mis là où il devait l'être, peut être que la Tunisie serait apte à affronter la vague annoncée dès avril ?
Arrêtez de prendre les Tunisiens pour des idiots. La situation actuelle, est due à votre incapacité à préparer les choses !!
Cette professeur est bonne pour la politique.