Je me permet une légère rectification : "dont le seul souci est de malformer l'information et diviser l'opinion publique."
Cette article qui n'a ni queu ni tête d'ailleurs en est la preuve même.
Le métier de journaliste est un métier difficile qui nécessite beaucoup de dévouement, de don de soi, de force et d’abnégation. Malheureusement, les personnalités politiques et certaines instances ne font rien pour faciliter le travail de ces soldats dont le seul souci est de ramener l’information à l’opinion publique.
A l’occasion du dépôt des candidatures à la présidentielle, les journalistes présents sur place ont été traités avec mépris et rien n’a été fait pour leur permettre de faire leur travail. Comme nos politiciens ne sont pas tous des gens disciplinés et que certains ne respectent aucun rendez-vous, les journalistes sont dans l’obligation de venir devant le siège central de l’ISIE dès le matin et d’attendre les personnes qui pensent être dignes de présider notre république.
Mais malheureusement, aussi bien des gens comme Abdelkrim Zbidi, Hammadi Jebali ou Moncef Marzouki n’ont aucun égard aux journalistes présents sur place et refusent de leur donner des déclarations. Ceci est leur droit le plus absolu. Mais se ramener avec des gros bras qui bousculent et insultent les journalistes pour faire de la place à leur illustre personne, ceci relève du manque de respect. Un journaliste debout sous un soleil de plomb depuis 7 ou 8 heures du matin ne mérite pas un tel traitement surtout que les déclarations ne sortent pas du cadre des sornettes politicardes habituelles et qu’en plus, ils vont tous se bousculer après pour obtenir des passages radio ou télé.
Généralement, ce ne sont pas les candidats eux-mêmes qui ont ce comportement, mais ce sont les personnes qui les suivent et qui les entourent. Ce sont généralement les gardes du corps ou les attachés à la communication.
Les candidats à la présidentielle devraient avoir l’intelligence et le discernement nécessaires pour savoir qu’il n’y a pas de campagne sans journalistes, qu’il est indigne et impoli de dénigrer le travail de ces gens et qu’il faudrait au moins être cohérent et ne pas venir quémander des passages média plus tard. Et puis, pour les plus « introduits » d’entre eux, les multiples contacts avec les médias étrangers et, éventuellement, voir son visage dans une page intérieure du « Monde » ou de « Libération » ne vaudra jamais la visibilité des médias tunisiens.
Dans les plus grandes démocraties du monde, les candidats se bousculent pour faire entendre leur voix et pour donner des déclarations aux journalistes. Conscients du rôle des médias dans les campagnes et de leur statut d'intermédiaire entre politiques et citoyens et donc électeurs. Toute méprise envers les journalistes équivaudrait donc à une méprise envers ces mêmes personnes dont on sollicite le vote.
Il serait indiqué que le syndicat national des journalistes tunisiens prenne la défense de ses affiliés sur ce sujet et rappelle aux candidats et aux politiciens en général qu’ils étaient d’illustres inconnus il y a peu.
Marouen Achouri
Le métier de journaliste est un métier difficile qui nécessite beaucoup de dévouement, de don de soi, de force et d’abnégation. Malheureusement, les personnalités politiques et certaines instances ne font rien pour faciliter le travail de ces soldats dont le seul souci est de ramener l’information à l’opinion publique.
A l’occasion du dépôt des candidatures à la présidentielle, les journalistes présents sur place ont été traités avec mépris et rien n’a été fait pour leur permettre de faire leur travail. Comme nos politiciens ne sont pas tous des gens disciplinés et que certains ne respectent aucun rendez-vous, les journalistes sont dans l’obligation de venir devant le siège central de l’ISIE dès le matin et d’attendre les personnes qui pensent être dignes de présider notre république.
Mais malheureusement, aussi bien des gens comme Abdelkrim Zbidi, Hammadi Jebali ou Moncef Marzouki n’ont aucun égard aux journalistes présents sur place et refusent de leur donner des déclarations. Ceci est leur droit le plus absolu. Mais se ramener avec des gros bras qui bousculent et insultent les journalistes pour faire de la place à leur illustre personne, ceci relève du manque de respect. Un journaliste debout sous un soleil de plomb depuis 7 ou 8 heures du matin ne mérite pas un tel traitement surtout que les déclarations ne sortent pas du cadre des sornettes politicardes habituelles et qu’en plus, ils vont tous se bousculer après pour obtenir des passages radio ou télé.
Généralement, ce ne sont pas les candidats eux-mêmes qui ont ce comportement, mais ce sont les personnes qui les suivent et qui les entourent. Ce sont généralement les gardes du corps ou les attachés à la communication.
Les candidats à la présidentielle devraient avoir l’intelligence et le discernement nécessaires pour savoir qu’il n’y a pas de campagne sans journalistes, qu’il est indigne et impoli de dénigrer le travail de ces gens et qu’il faudrait au moins être cohérent et ne pas venir quémander des passages média plus tard. Et puis, pour les plus « introduits » d’entre eux, les multiples contacts avec les médias étrangers et, éventuellement, voir son visage dans une page intérieure du « Monde » ou de « Libération » ne vaudra jamais la visibilité des médias tunisiens.
Dans les plus grandes démocraties du monde, les candidats se bousculent pour faire entendre leur voix et pour donner des déclarations aux journalistes. Conscients du rôle des médias dans les campagnes et de leur statut d'intermédiaire entre politiques et citoyens et donc électeurs. Toute méprise envers les journalistes équivaudrait donc à une méprise envers ces mêmes personnes dont on sollicite le vote.
Il serait indiqué que le syndicat national des journalistes tunisiens prenne la défense de ses affiliés sur ce sujet et rappelle aux candidats et aux politiciens en général qu’ils étaient d’illustres inconnus il y a peu.
Marouen Achouri