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Frappe israélienne sur l’IRIB : la FIJ dénonce un crime de guerre
17/06/2025 | 15:40
2 min
Frappe israélienne sur l’IRIB : la FIJ dénonce un crime de guerre

 

La Fédération internationale des journalistes (FIJ) a fermement condamné, mardi 17 juin 2025, la frappe israélienne ayant visé le siège de la radiotélévision d’État iranienne à Téhéran la veille. L’attaque, survenue en plein direct, a coûté la vie à deux journalistes iraniens et blessé plusieurs autres.

 

L'immeuble de l’IRIB (Radiodiffusion de la République islamique d’Iran) a été ciblé par une frappe israélienne le lundi 16 juin, au quatrième jour de l’escalade militaire entre Israël et l’Iran. La présentatrice de la chaîne publique Khabar, Sahar Emami, intervenait en direct lorsque l’émission a été interrompue par l’explosion. Elle a été vue quittant précipitamment le plateau avant la coupure du signal.

Deux membres du personnel de l’IRIB ont été tués : Nima Rajabpour, rédactrice en chef de la chaîne d'information Khabar, et Masoumeh Azimi, secrétaire de rédaction. Une douzaine d’autres journalistes ont été blessés, selon des sources locales.

 

La FIJ a dénoncé ce qu’elle qualifie de « ciblage délibéré » d’une infrastructure médiatique, rappelant que les journalistes sont des civils protégés par le droit international. « Prétendre que la ligne éditoriale d’un média est hostile à votre cause ne justifie pas une attaque », a déclaré le secrétaire général de la FIJ, Anthony Bellanger. Il a appelé à ce que les responsables de tels actes soient traduits devant la justice internationale, qualifiant l’attaque de « crime de guerre ».

Peu avant la frappe, l’armée israélienne avait ordonné l’évacuation du quartier de Téhéran où se trouve le siège de l’IRIB. Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, avait prévenu que la « propagande et l’incitation à la haine » diffusées par la télévision d’État iranienne étaient « sur le point de disparaître ». Après l’attaque, les autorités israéliennes ont confirmé avoir ciblé le bâtiment, affirmant qu’il abritait des infrastructures militaires camouflées derrière une façade civile.

En réponse, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaeil Baqaei, a condamné ce qu’il a qualifié « d’acte de guerre odieux ». Téhéran a également annoncé avoir adressé un avertissement d’évacuation aux chaînes israéliennes N12 et N14, selon l’IRIB.

 

Depuis le déclenchement du conflit le 13 juin, les affrontements ont déjà causé la mort de plusieurs centaines de personnes, principalement des civils. Les deux pays s’échangent des frappes meurtrières, dans une escalade sans précédent.

La FIJ a appelé les États-Unis et les gouvernements européens à faire pression sur Israël afin qu’il cesse de cibler les infrastructures médiatiques.

 

R.B.H

17/06/2025 | 15:40
2 min
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Commentaires
Gg
Nuance, détail
a posté le 17-06-2025 à 16:09
Il est vrai que l'Iran, en soutenant et protégeant le hamas et le hezbollah, ne commet pas de crimes de guerre, mais de terrorisme.
La difference m'echappe!
Houcine
Syndrome de Stockholm
a posté le à 17:01
Le Hamas, l'Iran et tous les groupes, mouvance ou proxy ne feront jamais balance égale avec les criminels dont tu es le suppôt.
Et on t'emmerde.
Immoral, chauvin et aliéné.
Houcine
Ils peuvent dénoncer.
a posté le 17-06-2025 à 15:51
L'Amérique fait ce qu'elle veut, ses serviteurs ont le droit de dénoncer, crier au crime, déplorer, gémir et condamner.
Israël en est le proxy, et dit merde au droit, aux règles régissant le droit, il a le feu vert, le soutien, le fric et la propagande dont certains parmi vous sont le relais.
L'Empire règne.
Pour combien de temps temps encore? Telle est la question.