La rentrée scolaire a été l’objet de l’interview accordée ce lundi par le ministre de l’Education Fethi Sellaouti à Hamza Belloumi dans l'émission La Matinale sur Shems Fm.
Le ministre a ainsi souligné dans son intervention la nécessité de la reprise scolaire pour l’apprentissage des élèves, notant qu’une longue rupture peut entrainer des problèmes futurs. Il a affirmé, par ailleurs, que la décision a été prise avec le syndicat et le ministère de la Santé.
Et d’assurer que la situation peut évoluer selon les recommandations du ministère de la Santé. Ainsi, si la situation sanitaire s’améliore et que le ministère de la Santé donne son feu vert, il est probable de retrouver un rythme normal.
En ce qui concerne la propagation de la pandémie dans les établissements scolaires et la décision de fermer, M. Sellaouti a indiqué qu’une commission mixte avec le ministère de la Santé allait se réunir l’après-midi même pour déterminer ce qu’il faudra faire en cas de contamination dans les rangs des enseignants ou des élèves. L’orientation est d’aller vers la fermeture de la classe momentanément, dès la contamination de trois personnes et de l’école dès la contamination de trois classes, selon ses dires. Ceci dit, rien n’a été décidé pour le moment.
Au volet de l’état de préparation pour cette rentrée, le ministre a déclaré que les préparatifs au niveau pédagogique sont prêts et que ce qu’il faudra faire vient d’être envoyé aux délégations de l’éducation et aux inspecteurs. Ces derniers organiseront des réunions avec les enseignants pour éclaircir les points qui ne sont pas clairs. Et de préciser que les six premières semaines seront dédiées à rattraper le retard de l’année dernière.
Il a aussi fait remarquer que les inspecteurs et les spécialistes essayent de trouver de nouvelles méthodologies et pédagogiques pour avancer rapidement dans le programme.
« Nous comptons sur le cadre éducatif pour coopérer et s’acclimater avec les nouvelles conditions », a-t-il martelé dans ce cadre.
S’agissant des problématiques en suspens, Fethi Sellaouti a précisé que le budget actuel du ministère de l’Education ne permet pas de faire les réformes nécessaires et qu’il faut collaborer ensemble (tous les intervenants notamment la société civile et les autorités locales et régionales) pour les solutionner.
Au sujet des entraves bureaucratiques pour les interventions de la société civile pour résoudre une partie de ces problématiques, il a promis l’émission d’ordres clairs pour faciliter l’intervention de tous ceux qui veulent améliorer la situation dans les établissements scolaires
En ce qui concerne les problématiques liés à l’enregistrement, le ministre a soutenu qu’elles ont été résolues et jusqu’à vendredi soir, il y a eu 90% d’inscriptions pour ceux de la première année et 80% pour les années allant de la deuxième année à la sixième année. En outre, il a indiqué que la plateforme sera ré-ouverte pour compléter les inscriptions, mais sans préciser quand.
I.N
Donc il n'est pas seul à décider. Et voilà l'erreur d'avoir choisit des ministres "ibdependants".
Donc on voit bien que le ministre n'est pas souverain et ce ministère est aussi et surtout dirigé par l'UGTT.
Je me demande de quelle marge de manoeuvre dispose ce ministre et d'autres pour gérer le pays.