
L'expert économique Ezzeddine Saidane a affirmé, mardi 1er août 2023, que l’État est responsable des pénuries et de la spéculation qui en découle.
Au micro de Wissal Kasraoui, dans la Matinale de Shems Fm, l’universitaire a expliqué que les denrées touchées par un manque ou une pénurie (riz, sucre, farine, café, …) sont exclusivement importées par des monopoles étatiques. Or, ces entreprises publiques sont devenues incapables d’alimenter le marché en quantités suffisantes à cause de la crise des finances publiques, qui a les impactés, perdant de ce fait la confiance de ses fournisseurs mais aussi des établissements financiers à l’intérieur et à l’extérieur du pays.
M. Saidane a évoqué une mauvaise gestion depuis 2011. Ainsi, le stock de la dette publique est actuellement quatre fois celui de 2010 alors que les garanties de l’État accordées aux crédits des entreprises publiques représentent 100% du PIB du pays.
Pour lui, le pays est en surendettement et tous les bailleurs de fonds et institutions financières dans le monde sont sceptiques en ce qui concerne la capacité de remboursement de la Tunisie de ses dettes. Et de dénoncer une absence de stratégies ou de politiques pour assurer la sécurité alimentaire en Tunisie.
L’économiste a souligné qu’il n’y a aucune visibilité pour l’approvisionnement de la prochaine période (douze mois à venir) en céréales. Et de rappeler que notre production céréalière cette année est de 2,7 millions de quintaux, ce qui ne suffira que pour les prochaines semences. Donc, la Tunisie devra importer 100% de ses besoins de céréales.
L’importation avec les cours mondiaux actuels demanderait un budget d’au moins quatre milliards de dinars, toujours selon lui.
Ezzeddine Saidane a également fustigé l’usage abusif, inadéquat et éthiquement incorrect, de deux termes "spéculation/monopole" et "frénésie". Il a estimé que la frénésie du citoyen est un comportement 100% rationnel, à cause du manque de confiance dans le marché. Il a aussi souligné que le manque en approvisionnement a créé la spéculation et le monopole. Donc, concrètement et toujours selon son analyse, l’État est responsable de la pénurie, ayant le monopole et n’ayant pas approvisionné le marché en quantité suffisante.
Pour lui, l’État ne doit plus intervenir dans les secteurs concurrentiels et doit se contenter de son rôle de contrôle et de régulation.
I.N
A l'occasion, saha le bronzage si Ezzeddine!
Cette situation reflète l'état d'incompétence auquel sont arrivés les responsables de l'administration tunienne, ceux des organismes publics et autres institutions (de tout genre) de l'Etat; de la base jusqu'au sommet...
Il faut savoir que la gestion des affaires du pays ça ne s'improvise pas, elle se planifie avec minutie par des hommes et des femmes hautement qualifiés et hautement compétents, ce qui n'est plus le cas depuis l'avènement de la gabegie de 2011.
Enfin, je rappelle personnellement à tous les complotistes qui crient à tue-tête jour et nuit que la pénurie en question est provoquée par les spéculateurs alors qu'en réalité c'est la conséquence du déséquilibre entre l'offre et la demande dont le seul responsable est l'Etat qui détient le monopole de tous les produits de première nécessité.
Le reste n'est que du populisme à deux sous qui ne mène qu'à la révolte des affamés.
On peut être têtu jusqu'au boutisme, mais on ne peut rien contre la loi de l'offre et de demande.
C'est bien connu, lorsque la demande dépasse l'offre et si on n'inonde pas le marché, la pénurie s'installe durablement.
Ezzedine Saidane dit la vérité qui fâche et donc sans un Nouveau Plan d'Ajustement Structurel "PAS" à l'instar de ce qui a été fait à la fin des années 80 du temps de la décadence de feu BOURGUIBA, le pire reste à venir...
A bon entendeur salut.
A propos des sanguinaires et gros poissons et pour démontrer que ce n'est vraiment du moin pas à toutes échecs
Dernièrement le prix du kg café est augmenté de 30% = 5.200
1kg donne entre 80 et 200 tasse de café donc une augmtn de 52 milm à 65 milm conclusion les cafetier augmentent de 100,200,300 ..milm
Comme ces types il y en de trop vrais sanguinaire
-La conception néoclassique du marché est une utopie basée sur le dogme selon lequel les prix et les échanges se fixent de manière efficace et autonome à travers une "main invisible" (réglés par des facteurs qui leur sont propres). Cette conception est une illusion de l'abstraction théorique qui ne pourrait être atteinte, mais dont on peut s'approcher le plus possible grâce à l'intervention de l'Etat (ce que fait d'ailleurs le gouvernement tunisien)
-L'équilibre spontané entre l'offre et la demande ne sert que de référence aux organisations internationales (comme le FMI et la banque mondiale) lorsqu'elles nous dictent qu'il faudrait faire des "réformes structurelles": privatiser, déréglementer et Etat minimum, de façon à ce que la concurrence puisse s'exercer sans limites pour être parfaite de manière autonome. Ce qui est en contradiction avec les données empiriques et la réalité du marché.
- Oui, certaines théories socio-économiques soutenues par le FMI et la BM et les réformes que nous imposent l'Europe et les USA sont réfutées par la réalité du marché et par les données empiriques. --> Il est complètement irrationnel de prétendre encore que la concurrence sans obstacle conduit à une situation optimale d'équilibre spontané entre l'offre et la demande. Oui ceci est en contradiction avec les données empiriques --> Et dire que l'on a accordé un prix Nobel pour cette illusion...
Il est temps que le FMI, la BM (et notre universitaire Mr. Ezzeddine Saidane, d'après l'Article ci-dessus) se débarrassent de cette illusion que "les prix et les échanges se fixent de manière efficiente et autonome à travers une main invisible et miraculeuse". Cette formule est totalement réfutée par la réalité du marché.
- Il faudrait, en Tunisie et ailleurs, mettre en place une instance qui centralise les offres et les demandes, interdis les accords bilatéraux, cherche des prix équilibrant l'offre et la demande sur la base de données empiriques de différentes plateformes logistiques --> Et nous avons les moyens informatiques et mathématiques afin de réaliser cette équilibre d'une façon intelligentes ... Par contre, le FMI, la Banque mondiale (et notre universitaire Mr. Ezzeddine Saidane, d'après l'Article ci-dessus) nous dictent des "réformes de structure" qui sont exactement le contraire : supprimons le plus possible tout ce qui empêche les agents économiques de "s'entendre" directement --> ce qui n'a pas fonctionné et ce qui a induit une inflation qui dépasse les 10% un peu partout sur la planète à la suite de spéculations abusives --> ce n'est pas moi qui le dit, c'est plutôt l'avis de la majorité des politiciens en Europe.
Le laisser faire avec pour seule obligation le respect des contrats n'a pas fonctionné cet hivers en Allemagne et nulle part.
Veuillez voir le lien Web suivant:
www.tagesschau.de/wirtschaft/verbraucher/butterpreise-103.html?utm_source=pocket-newtab-global-de-DE
Je cite: "Haben Lebensmittelkonzerne die Krise tatsächlich ausgenutzt, um ihren Gewinn zu maximieren? [...] Wenn man das mal ins Verhältnis setzt, dann stellt man fest, dass die Preissteigerungen an den Tankstellen nicht gerechtfertigt waren, und ich möchte das jetzt nicht ganz ausschlie'?en, dass das im Lebensmitteleinzelhandel auch an der einen oder anderen Stelle passiert ist."
Je traduis: "Les entreprises du secteur agroalimentaire ont-ils vraiment profité de la crise pour maximiser leurs bénéfices [par exemple, le prix de beurre a quasiment doublé]. [...] Si l'on met les choses en perspective, on constate que les hausses de prix dans les stations-service n'étaient pas justifiées, et je ne veux pas exclure que cela se soit également produit à un endroit ou à un autre dans le commerce de détail alimentaire." d'après Nikos Förster, fonctionnaire d'état.
bonne journée
'?tant donné que l'état l'unique approvisionneur de farine...., s'il ne satisfait pas la demande et c'est ce qu'il fait actuellement il favorise la spéculation, augmentation des prix et cre les crise et c'est une loi de marché universelle même
Il est fatiguant.