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Des perspectives de l'économie mondiale sombres et plus incertaines, selon le FMI
26/07/2022 | 17:49
3 min
Des perspectives de l'économie mondiale sombres et plus incertaines, selon le FMI

 

Le Fonds monétaire international (FMI) a rendu public son rapport concernant les perspectives de l'économie mondiale, mises à jour au mois de juillet 2022 indiquant qu’une reprise timide en 2021 a été suivie de développements de plus en plus sombres en 2022 alors que les risques commençaient à se matérialiser.

 

La production mondiale s'est contractée au deuxième trimestre de cette année, en raison des ralentissements en Chine et en Russie, tandis que les dépenses de consommation américaines ont été inférieures aux attentes. Plusieurs chocs ont frappé une économie mondiale déjà fragilisée par la pandémie : une inflation plus élevée que prévu dans le monde – en particulier aux États-Unis et dans les grandes économies européennes – déclenchant des conditions financières plus strictes ; un ralentissement pire que prévu en Chine, reflétant les flambées de Covid-19 et les blocages ; et d'autres retombées négatives de la guerre en Ukraine.

 

La prévision de référence prévoit un ralentissement de la croissance de 6,1% l'an dernier à 3,2% en 2022, soit 0,4 point de pourcentage de moins que dans les perspectives de l'économie mondiale d'avril 2022. Une croissance plus faible en début d'année, une baisse du pouvoir d'achat des ménages et un resserrement de la politique monétaire ont entraîné une révision à la baisse de 1,4 point de pourcentage aux États-Unis.

 

En Chine, de nouvelles mesures de confinement et l'aggravation de la crise immobilière ont entraîné une révision à la baisse de la croissance de 1,1 point de pourcentage, avec d'importantes retombées mondiales. Et en Europe, les révisions à la baisse significatives reflètent les retombées de la guerre en Ukraine et le resserrement de la politique monétaire.

L'inflation mondiale a été révisée à la hausse en raison des prix des denrées alimentaires et de l'énergie ainsi que des déséquilibres persistants entre l'offre et la demande, et devrait atteindre 6,6 % dans les économies avancées et 9,5 % dans les pays émergents et les pays en développement cette année — des révisions à la hausse de 0,9 et 0,8 point de pourcentage, respectivement. En 2023, la politique monétaire désinflationniste devrait peser, la production mondiale augmentant de seulement 2,9 %.

 

Les risques pesant sur les perspectives sont massivement orientés à la baisse. La guerre en Ukraine pourrait conduire à un arrêt brutal des importations européennes de gaz depuis la Russie ; l'inflation pourrait être plus difficile à réduire que prévu, soit si les marchés du travail sont plus tendus que prévu, soit si les anticipations d'inflation ne sont pas ancrées ; des conditions financières mondiales plus strictes pourraient entraîner un surendettement dans les pays émergents et les pays en développement ; de nouvelles épidémies et fermetures de Covid-19 ainsi qu'une nouvelle escalade de la crise du secteur immobilier pourraient encore freiner la croissance chinoise ; et la fragmentation géopolitique pourrait entraver le commerce et la coopération mondiaux.

Un scénario alternatif plausible dans lequel les risques se matérialisent, l'inflation augmente encore et la croissance mondiale diminue à environ 2,6 % et 2,0 % en 2022 et 2023, respectivement.

 

Avec la hausse des prix qui continue de comprimer le niveau de vie dans le monde entier, la maîtrise de l'inflation devrait être la première priorité des décideurs. Une politique monétaire plus stricte aura inévitablement des coûts économiques réels, mais tout retard ne fera que les exacerber. Un soutien budgétaire ciblé peut aider à amortir l'impact sur les plus vulnérables, mais avec les budgets publics tendus par la pandémie et la nécessité d'une politique macroéconomique globale désinflationniste, ces politiques devront être compensées par une augmentation des impôts ou une baisse des dépenses publiques.

Le resserrement des conditions monétaires affectera également la stabilité financière, nécessitant une utilisation judicieuse des outils macroprudentiels et rendant d'autant plus nécessaires les réformes des cadres de résolution de la dette. Les politiques visant à faire face aux impacts spécifiques sur les prix de l'énergie et des denrées alimentaires devraient se concentrer sur ceux qui sont le plus touchés sans fausser les prix. Et à mesure que la pandémie se poursuit, les taux de vaccination doivent augmenter pour se prémunir contre de futures variantes. Enfin, l'atténuation du changement climatique continue de nécessiter une action multilatérale urgente pour limiter les émissions et augmenter les investissements afin d'accélérer la transition verte.

 

 

S.H (Avec Communiqué) 

26/07/2022 | 17:49
3 min
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Commentaires
Mansour Lahyani
Ca n'augure rien de bon pour nos épinards...
a posté le 27-07-2022 à 16:10
Fils de jerbiens, nous connaisson trop bienla tactique pournous y laisser prendre ! Il faut tojours commencer la négociation par un ample tout dhorizon sur les dificultés de l'heure le manque de pluies, la grêle qui a réduit à néant - ou presque - la récolte attendue pour la fi n de l'année, les difficutés connues par les femelles lors de l'accouchement des niag de votre troupeau... et à la fin de votre exposé, c'est votre débiteur lui-même qui vousproposera de vous en prêter encore !!!
Et vos épinards ne s'en porteront pas plus mal de ne pas ête trop grassement baignés de beurre...
nazou de la chameliere
Félicitations
a posté le 26-07-2022 à 19:11
Mais ...mes plus chaleureuses félicitations aux fachos !!!
Le facho devra encore et encore vous vendre du vent !!!

Et merci à Poutine qui appuie bien fort sur les glaouys des fachos et leurs maîtres !!!!
ATT
Où est le problème..?
a posté le 26-07-2022 à 18:23
nous avons la Charia et une Constitution toute nouvelle (corrigée!) de Siednè El Emir (sws)!