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Amine Ben Ayed : Le secteur privé organisé a démontré sa résilience face à la crise !
14/10/2021 | 08:42
2 min
Amine Ben Ayed : Le secteur privé organisé a démontré sa résilience face à la crise !

 

Le membre du bureau exécutif de l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE), Amine Ben Ayed a salué la formation d’un gouvernement. « Jusqu’à maintenant, nous n’avons entendu que de bonnes choses concernant les ministres », a-t-il dit.

Invité le 14 octobre 2021 par la radio Express FM, Amine Ben Ayed a estimé que la priorité du gouvernement sur le très court terme portait sur le bouclage du budget de l’année 2021.

« Pour ce qui est du moyen terme, nous devons avant tout avoir une vision ! Le secteur privé organisé a démontré sa résilience face à la crise. Il continue à créer de la richesse et des emplois… Tant que l’Etat ne détient pas de ressources, c’est au secteur privé d’appuyer la croissance économique », a-t-il ajouté.

 

Afin de dépasser la barre des 5% de taux de croissance et ne pas se retrouver piégé dans la zone du 0-2%, la Tunisie, selon l’IACE, doit entamer de grandes réformes.

« Ceci implique des changements structurels et une participation des entreprises… La politique ne doit pas être dissociée de l'économie. La politique est l’outil de gestion du pays », a-t-il considéré.

Le membre du bureau exécutif de l’IACE a expliqué que les Tunisiens avaient confiance en leur pays et en l’ascenseur social. La dégradation de la situation, par la suite, a mené à la révolution de 2011.

 « Nous avons réalisé une étude auprès des entreprises tunisiennes. Ces dernières n’ont pas été réellement impactées par les derniers changements politiques. Elles étaient dans une situation critique bien avant cela. Les entreprises s’étaient contentées d’observer. Or, ceci conduit à une baisse des activités économiques. », a-t-il précisé.

 

 

L’étude de l’IACE a montré que les entreprises demandaient une amélioration des procédures administratives, une baisse des taux d‘intérêts, la lutte contre la spéculation, la rupture avec l’économie de rente et une amnistie fiscale. 

« La situation est frustrante car la Tunisie est capable de produire et est dotée des compétences et des moyens nécessaires au succès », a-t-il conclu.

 

S.G

 

 

14/10/2021 | 08:42
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