
Du 26 au 28 février 2025, Stefano Sannino, directeur général pour le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord et le Golfe (DG MENA), était à Tunis pour une série de rencontres visant à « approfondir » les relations entre l’Union européenne et la Tunisie pour la période 2025-2027. Ce déplacement a été l’occasion de discuter des perspectives de coopération, en particulier dans le cadre du Partenariat global et stratégique signé entre les deux parties en juillet 2023, annonce un communiqué de la délégation en Tunisie.
Lors de cette visite, M. Sannino a souligné l’importance d’un « saut qualitatif » dans ce partenariat. Les discussions ont porté sur l’avancement des sous-comités thématiques, dans lesquels la société civile tunisienne joue un rôle central, ainsi que sur les préparatifs du Conseil d’Association UE-Tunisie. Ce dernier, prévu dans les mois à venir, marquera les trente ans de l’Accord d’association entre l’UE et la Tunisie.
En parallèle, le lancement des consultations sur le nouveau Pacte pour la Méditerranée a été annoncé. Ce projet, soutenu par la Commission européenne, vise « à répondre aux défis communs » de la région euro-méditerranéenne et à exploiter les opportunités de coopération pour une prospérité partagée, avec une validation attendue en 2025.
Au cours de sa visite, le représentant de l’UE a rencontré les ministres des Affaires étrangères, des Finances et de l’Économie. Il a annoncé le décaissement imminent d’un solde de 54 millions d'euros pour deux programmes phares du partenariat entre l’UE et la Tunisie : le programme pour la transition écologique (OTE) et le programme d’appui à la gouvernance économique (PAGE).
« L’UE et la Tunisie restent résolues à renforcer leur collaboration, à garantir la pérennité des résultats obtenus et à relever ensemble les défis dans un cadre de solidarité, de respect mutuel et de partenariat d’égal à égal », précise le communiqué de la délégation de l’UE en Tunisie.
En juillet 2023, la Tunisie a signé un mémorandum d’entente avec l’Union européenne concernant la question migratoire. Toutefois, cette décision a suscité de vives critiques, notamment en raison des méthodes « répressives et inhumaines » qui pourraient transformer la Tunisie en « gardienne des frontières européennes ».
La Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’Homme (LTDH) a régulièrement exprimé ses préoccupations vis-à-vis des politiques migratoires en place, tant au niveau national qu’international, soulignant qu’elles manquent souvent d’humanité et ont tendance à criminaliser la migration au lieu de la traiter de manière juste et équitable.
L’organisation, ainsi que d’autres défenseurs des droits de l’Homme à l’échelle internationale, a lancé plusieurs appels pour que les engagements internationaux relatifs à la protection des droits des migrants soient respectés. Elle insiste également sur la nécessité de garantir un traitement humain pour toutes les personnes présentes sur le territoire tunisien et de repenser les politiques migratoires actuelles afin de promouvoir un avenir fondé sur la justice sociale et le respect de la dignité humaine.
M.B.Z
Et ma mère me disait: tu n'oublies rien?
Ah si maman: merci!
Un dernier détail : les frontières sud de l'europe sont d'abord vos frontières nord. Surveillez les.
Bref, c'est quand même incroyable le culot monstre que vous pouvez avoir. Je connais la légendaire arrogance occidentale, mais à ce point là ? Véritablement sans gêne, c'est dingue !!
Cela nous différencie
Tu attends que les blancs viennent faire votre travail a votre place ?
Et nous devrions payer?

